Fin de l’opération des dépôts des
dossiers de candidature pour la présidentielle. Les derniers candidats à
la candidature ont fait hier le déplacement au niveau de l’Autorité des
élections. Abdelmadjid Tebboune, Ali Zeghdoud et Ali Benflis ont fermé
la marche en attendant que l’instance de Charfi ne proclame
officiellement la liste des candidats.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La grande majorité des candidats à la candidature aura attendu le dernier jour pour déposer leurs dossiers auprès de l’Autorité nationale des élections. C’était le cas hier de Ali Zeghdoud, Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis qui se sont succédé pour le rituel du dépôt de dossier. Ali Zeghdoud a ouvert le bal, tôt le matin.
Il s’est contenté de l’entrevue avec Mohamed Charfi sans faire de déclarations à la presse, alors que ses collaborateurs se sont occupés de décharger les cartons devant contenir les formulaires de signature. Un peu plus tard, dans la journée, c’était au tour de Abdelmadjid Tebboune d’arriver à Club-des-Pins. Comme le reste des candidats, il a été reçu par le président de l’Autorité des élections pendant que ses collaborateurs déposaient les boîtes contenant les formulaires de signature.
Face aux journalistes, Tebboune ne dévoilera pas le nombre de formulaires qu’il a réussi à déposer, se contentant de remercier les « volontaires » ayant collecté les signatures et reconnaissant que la tâche n’avait pas été de tout repos. Le candidat à la candidature assure avoir rempli l’ensemble des conditions exigées par l’Autorité et se projette déjà dans la campagne électorale.
Il promet des rencontres de proximité pour expliquer, dit-il, un programme « économique, social et moral » en mesure de « réconcilier les Algériens pour un nouveau redémarrage et une nouvelle République ».
En dépit d’une conjoncture qu’il qualifie de difficile, Tebboune estime que les solutions existent, prônant le dialogue, se qualifiant de démocrate » et rejetant en bloc la période de transition réclamée par plusieurs pans de la classe politique. En début d’après-midi, c’était au tour de Ali Benflis de se présenter devant l’Autorité des élections pour y déposer son dossier. C’est entouré de son staff que le président de Talaie El Houriat s’est adressé à la presse en débutant par remercier tous ceux qui avaient pris part à la campagne de collecte des signatures qui, reconnaît-il ,n’aura pas été sans difficultés.
Il dit avoir pu collecter un peu plus du double des formulaires exigés par l’Autorité des élections. En faisant hier la démarche de déposer son dossier, Benflis dit confirmer son intention de briguer un mandat présidentiel, une décision qui n’a pas été facile à prendre mais, dit-il, il n’était pas possible d’observer la posture du simple spectateur.
La conjoncture, dit-il, est des plus compliquées avec une crise de légitimité aiguë, mais également une crise au plan économique et social pour lesquelles la solution la moins risquée reste la tenue d’élection présidentielle qui, assure-t-il, peut être porteuse du changement réclamé par la rue depuis de longs mois.
D’un revers de la main, Benflis balaye les reproches qui lui sont faits au sujet de son engagement en faveur de la plateforme de Aïn-el-Benian, puis de sa décision de se porter candidat. «Aucune contradiction», assure-t-il puisqu’il dit croire que les questions liées à l’indépendance de la justice et au respect des libertés pourront trouver un règlement avec l’avènement d’un nouveau président de la République. En fin de journée, l’instance présidée par Mohamed Charfi attendait l’arrivée d’autres candidats ayant pris rendez-vous. Tous ne se présenteront, finalement, pas.
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La grande majorité des candidats à la candidature aura attendu le dernier jour pour déposer leurs dossiers auprès de l’Autorité nationale des élections. C’était le cas hier de Ali Zeghdoud, Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis qui se sont succédé pour le rituel du dépôt de dossier. Ali Zeghdoud a ouvert le bal, tôt le matin.
Il s’est contenté de l’entrevue avec Mohamed Charfi sans faire de déclarations à la presse, alors que ses collaborateurs se sont occupés de décharger les cartons devant contenir les formulaires de signature. Un peu plus tard, dans la journée, c’était au tour de Abdelmadjid Tebboune d’arriver à Club-des-Pins. Comme le reste des candidats, il a été reçu par le président de l’Autorité des élections pendant que ses collaborateurs déposaient les boîtes contenant les formulaires de signature.
Face aux journalistes, Tebboune ne dévoilera pas le nombre de formulaires qu’il a réussi à déposer, se contentant de remercier les « volontaires » ayant collecté les signatures et reconnaissant que la tâche n’avait pas été de tout repos. Le candidat à la candidature assure avoir rempli l’ensemble des conditions exigées par l’Autorité et se projette déjà dans la campagne électorale.
Il promet des rencontres de proximité pour expliquer, dit-il, un programme « économique, social et moral » en mesure de « réconcilier les Algériens pour un nouveau redémarrage et une nouvelle République ».
En dépit d’une conjoncture qu’il qualifie de difficile, Tebboune estime que les solutions existent, prônant le dialogue, se qualifiant de démocrate » et rejetant en bloc la période de transition réclamée par plusieurs pans de la classe politique. En début d’après-midi, c’était au tour de Ali Benflis de se présenter devant l’Autorité des élections pour y déposer son dossier. C’est entouré de son staff que le président de Talaie El Houriat s’est adressé à la presse en débutant par remercier tous ceux qui avaient pris part à la campagne de collecte des signatures qui, reconnaît-il ,n’aura pas été sans difficultés.
Il dit avoir pu collecter un peu plus du double des formulaires exigés par l’Autorité des élections. En faisant hier la démarche de déposer son dossier, Benflis dit confirmer son intention de briguer un mandat présidentiel, une décision qui n’a pas été facile à prendre mais, dit-il, il n’était pas possible d’observer la posture du simple spectateur.
La conjoncture, dit-il, est des plus compliquées avec une crise de légitimité aiguë, mais également une crise au plan économique et social pour lesquelles la solution la moins risquée reste la tenue d’élection présidentielle qui, assure-t-il, peut être porteuse du changement réclamé par la rue depuis de longs mois.
D’un revers de la main, Benflis balaye les reproches qui lui sont faits au sujet de son engagement en faveur de la plateforme de Aïn-el-Benian, puis de sa décision de se porter candidat. «Aucune contradiction», assure-t-il puisqu’il dit croire que les questions liées à l’indépendance de la justice et au respect des libertés pourront trouver un règlement avec l’avènement d’un nouveau président de la République. En fin de journée, l’instance présidée par Mohamed Charfi attendait l’arrivée d’autres candidats ayant pris rendez-vous. Tous ne se présenteront, finalement, pas.
N. I.
