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Variole du singe la vaccination de masse "pas nécessaire pour l'instant"

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommande pas à ce stade une "vaccination massive" contre la variole du singe, estimant qu'elle n'était "pas nécessaire pour l'instant".
Lors d’un point de presse à Genève, la responsable technique de l’OMS pour la variole du singe, Rosamund Lewis, a indiqué que pour le moment, l’OMS estime que la vaccination doit rester "ciblée" sur les contacts des personnes infectées, les personnes à risque et sur le personnel de santé qui pourrait avoir à prendre en charge celles-ci.

A ce sujet, l’Agence sanitaire mondiale a élaboré un guide provisoire de vaccination pour ceux qui ont été exposés, ainsi que pour ceux qui peuvent être à risque, assurant en outre que la variole du singe, "qui se propage rapidement, peut être arrêtée".
Pour la responsable, "il est très important de garder à l’esprit que lorsqu’une personne est vaccinée, il faut plusieurs semaines pour que l’organisme génère une réponse immunitaire".

Dre. Lewis a expliqué qu’historiquement, les vaccins contre la variole et la variole du singe ont été très efficaces. Mais ces sérums pourraient être maintenant plus atténués et être un peu moins efficaces, faisant état de quelque 16,4 millions de vaccins de variole "disponibles en vrac".

L’OMS planche toujours sur un mécanisme de coordination mondial. "Pour l’instant, c’est quelque chose qui est encore en discussion", a-t-elle déclaré.

Risque élevé en Europe

Par ailleurs, l’OMS a noté que le risque était élevé dans la région européenne et modéré au niveau mondial, car les autres régions ne sont pas aussi gravement touchées pour l’instant.

Le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décidé samedi de déclencher le plus haut niveau d’alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe, précisant que le risque dans le monde était relativement modéré à part en Europe où il est élevé.

Plus de 16.700 cas confirmés de variole du singe ont été recensés dans plus de 75 pays. Mais selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, le nombre réel était probablement plus élevé. Cinq décès, tous survenus en Afrique, ont été signalés, tandis que 81 enfants de moins de 17 ans ont été signalés comme ayant été infectés dans le monde jusqu’à présent.

Selon le dernier décompte de l’OMS, le nombre de nouveaux cas signalés chaque semaine dans le monde a augmenté de 48% entre le 18 et le 24 juillet (4.045 cas), contre 2.740 cas entre le 11 et le 17 juillet.

La majorité des cas signalés au cours des quatre dernières semaines ont été notifiés par la Région européenne de l’OMS et la Région des Amériques. L’Afrique où la maladie est endémique, compte plus de 300 cas confirmés dont plus de 160 en République démocratique du Congo et une centaine au Nigeria.

Dans le monde, l’Espagne reste le pays le plus touché (3.150). Suivent les Etats-Unis d’Amérique (2.582), l’Allemagne (2.352), le Royaume-Uni (2.208) et la France (1.567).

APS

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