Actualit�s : LE SECTEUR DES ASSURANCES AU 1er SEMESTRE 2004
20,2 milliards de dinars de chiffre d’affaires


Le chiffre d’affaires du secteur des assurances a atteint au cours du 1er semestre 2004 la somme de 20,2 milliards de dinars contre 18,3 milliards de dinars, soit une �volution de 11,4% par rapport au premier semestre de l’ann�e pr�c�dente. Durant la p�riode annuelle allant du 1er juillet 2003 au 30 juin 2004, la production du secteur s’est �lev�e � la somme de 33,5 milliards de dinars contre 27,5 milliards de dinars, soit un taux de croissance en glissement annuel de 21,7%.
Des r�sultats pr�sent�s hier lors d’une conf�rence de presse, tenue au si�ge du Conseil national des assurances (CNA), par le pr�sident de l’Union des assureurs et r�assureurs (UAR) et P-DG de la CAAR, M. Ali Djendi et le secr�taire permanent du CNA, M.Abdelmadjid Messaoudi. En fait, il ressort que la branche Assurance de personnes r�alise, et c’est une premi�re, la plus forte croissance (30%) avec une production de 917 millions de dinars � la suite des souscriptions massives de contrats d’assurance �assurance au voyage� par le b�n�ficiaires de visas Schengen. La branche �Automobile� enregistre aussi une forte croissance (de l’ordre de 26% avec une production de 2,7millirads de dinars) gr�ce au d�veloppement du parc automobile (achat et vente de v�hicules neufs) soutenu par le cr�dit � la consommation et le lancement d’une nouvelle garantie dommage chez le leader de la branche. La branche Transport affiche aussi une augmentation de 17,41% avec une production de 2,7 milliards de dinars tandis que la branche assurances agricoles enregistre une certaine stagnation soit 3,7% pour une production de 598 millions de dinars. Cependant, le secteur est marqu� par le recul tant de l’assurance Cr�dit Caution avec une baisse de 18,6% et une production de 116 millions de dinars, en raison de la suspension des cr�dits � la consommation, que de celui de l’assurance IARD (Risques divers et incendie) avec une baisse de 3% pour une production de 7,6 milliards de dinars. En ce qui concerne l’�volution de la production annuelle par branche, on rel�ve que la branche automobile r�alise une tr�s forte �volution avec 29,3% (pour une production de 14 milliards de dinars), suivie par les branches assurances de personnes et agricoles qui affichent des taux de croissance de 25,6% et 23,4% respectivement (pour des niveaux de production de 1,4 milliard de dinars et 1 milliard de dinars respectivement. D’autre part, les animateurs de ce point de presse ont annonc� la tenue les 14, 15 et 16 d�cembre prochains � l’Office Riadh El-Feth des Journ�es nationales �Portes ouvertes�, consacr�es � la promotion de l’assurance des risques de catastrophes naturelles (Cat-Nat) et d�clin�es sous le slogan �Bien conna�tre les risques naturels et s’en prot�ger�. Des manifestations destin�es, au-del� de l’implication de tous les autres professionnels, acteurs et institutionnels concern�s, � informer et vulgariser aupr�s du grand public cette assurance �tr�s sp�ciale � et qui est un produit d’assurance de type �conomique � caract�re obligatoire et la compr�hension des risques li�s aux ph�nom�nes naturels. Un produit d�j� commercialis� depuis le mois de septembre au niveau des compagnies et agences d’assurances et avec une tarification provisoire quoique officielle et valid�e par le minist�re des Finances. Cela m�me si, tel que relev� lors de ce point de presse, l’arr�t� minist�riel relatif � la tarification de cette assurance n’a pas encore paru � ce jour et que la communaut� des assureurs, dont les capacit�s financi�res sont limit�es, finalise notamment la mise en place du risque Cat-NAT sur le march� international dont le co�t de couverture en r�assurance est on�reux. En fait, m�me si l’ensemble de la couverture assurantielle a �t� mise en place et que des trait�s conclus avec des r�assureurs internationaux ont �t� sign�s et valid�s, le dispositif de la r�assurance n’est cependant pas encore consolid�. N�anmoins, si l’obligation d’assurance est la condition sine qua non � une assurance Cat-Nat accessible et possible pour tous et que le public soit appel� � s’assurer et � s’informer, il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas encore un large engouement de la part des particuliers, soit par manque d’informations ou du fait d’un pouvoir d’achat peu cons�quent. En fait, et hormis les entreprises, les particuliers qui se sont d�plac�s, certes, en petit nombre, au niveau des agences l’ont fait, contraints par les aspects coercitifs de cette obligation.
Ch�rif Bennaceur

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