R�gions Centre : LARBAA-NATH-IRATHEN
Le syndrome de la fi�vre “acheteuse”


A quelques jours de l’A�d, marquant la fin du mois de car�me, l’activit� commerciale devient f�brile. Hommes, femmes et enfants n’�chappent pas � la traditionnelle fi�vre “acheteuse” qui s’empare, en pareille p�riode, de la majorit� des m�nages. Et pour cause, les boutiques sont prises d’assaut quotidiennement � l’aff�t d’une “petite” affaire, pas toujours �vidente � d�nicher.
�a va de la chaussure au petit ensemble, les parents font tout pour agr�menter leurs m�mes de v�tements neufs pour la traditionnelle “parade” du jour d’avant l’A�d. Comme si le porte-monnaie n’avait pas connu de saign�e durant les longues journ�es du mois de je�ne, les m�nages n’�chappent, d�sormais, pas “� la nouvelle taxe” impos�e cette fois par leurs ch�rubins. Au grand bonheur des marchands qui se frottent d�j� les mains. Une p�riode “toujours agr�able pour augmenter son chiffre d’affaires et �couler sa marchandise”. A n’importe quel prix ? “Oui”, r�pond s�chement le g�rant d’un magasin de chaussures, pour qui, la p�riode d’avant-A�d, “les m�nages ne regardent pas trop le porte-monnaie”. En effet, une simple vir�e dans certains magasins, et l’on devinerait ais�ment la temp�rature qui r�gne dans ces espaces commerciaux. On t�te, on sonde et on n�gocie les prix. Certains produits sont propos�s � des prix comp�titifs. “De toute fa�on, on finira toujours par leur coller la paire de chaussures.” Notre vendeur, l’air amus�, “conna�t bien l’ambiance”. “Ce sont toujours les enfants qui d�cident lorsqu’ils sont accompagn�s de leurs parents.” Il est vrai que les magasins sp�cialis�s exposent des produits “made in” et laisseraient penser que l’indice commercial prend une courbe ascendante, au cours de cette p�riode. Chaussures, baskets, jeans, blousons aux “vraies fausses marques” explosent, en effet, le march� � des prix qui n’arrangent pas souvent les petites bourses. Un simple calcul, et l’on pourra deviner le montant du ch�que d�bours� par un p�re de famille pour v�tir son enfant �g� entre de 6 et 10 ans. “Vu les prix affich�s, il me faudra au minimum 2000 � 2500 DA pour un seul gamin”, nous confie un p�re “agac� par son enfant trop capricieux”. Comme ce p�re de famille, ils sont nombreux � ne pas �tre dissuad�s par les prix propos�s. “On est souvent tent� par tel ou tel produit. A d�faut, on est oblig� de se rabattre sur la fripe”, argue un autre parent attir� mais “pas trop emball� pour prendre la paire de baskets exig�e par son petit”.
J-L-Hassani

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