Le jeudi pass�, toujours � l’enceinte olympique du Comit� alg�rien, l’�lection des instances de la F�d�ration de basket-ball �tait jou�e d’avance tellement l’issue �tait connue.
En candidat unique, Berraf s’est pr�sent�, devant son assembl�e pour enfin rafler la mise, celle de devenir pr�sident pour la troisi�me fois de suite. Pour rival, le pr�sident sortant, en m�me temps candidat � sa propre succession, n’avait “que les friandises pris�es du mois sacr� de Ramadhan et ce, � la grande joie des quelques anorexiques venus � l’occasion donner l’accolade”, dixit Baya, ancienne joueuse de basket au Milaha de Hussein- Dey. Le basket s’est dot�, renouvellement oblige, d’une direction ouvertement et d�mocratiquement �lue ne souffrant aucune contestation, que ce soit a priori ou a posteriori, tellement les choses �taient bien faites. Cette presque unanimit� av�r�e et constat�e faite autour de l’ex- et tout nouveau pr�sident de la FABB est-elle un signe de satisfaction quant au mode de gestion caract�risant les mandatures �coul�es ? Ou est-ce un signe exprimant la bonne sant� du basket, du moins en termes de sociabilit� entre ses membres ? Oui, l’affirmation semble �tre le qualificatif le plus ad�quat, puisque en terme de r�sultats, la balle au panier est loin des cons�crations et autres podiums internationaux. C’est, peut- �tre beaucoup plus l’effet Berraf et la confiance qu’il inspire � son entourage qui sont la clef de cette stabilit� bien �vidente. Alors, c’est tant mieux pour le basket dont le pr�sident, ex-joueur de son �tat, vient de r�ussir un “smash” de 4 ans pour un shoot � trois rebondissements �vacuant du coup toute rivalit� et �cartant de ce fait, le “le suppos� et tr�s attendu candidat” En gagnant cette partie en un seul “quart temps” Berraf, pas le pr�sident du COA, mais le pr�sident du basket, jouit d�sormais de toute la l�gitimit� ainsi que de la contribution de comp�tences, incarn�es par les Lachachi Mohamed, Ouled Yahia Dja�far et tous les autres, � m�me de lui permettre de concr�tiser “ses engagements, entre autres le centre de pr�paration”. Top chrono, le compte � rebours du cycle chinois (2004-2008) a commenc� et �a, Berraf le sait parfaitement comme il sait certainement qu’il sera attendu juste au tournant... d�j� par ceux qui ne lui ont pas renouvel� leur confiance. Alors du fond du cœur que le basket r�ussisse... H�las et contrairement au basket, le handball a �t� somm� de reporter ses �lections. Son ordinaire assembl�e a �t� finalement frapp�e du tr�s persuasif sceau de la nullit�, invalidit�e, donc � cause ou gr�ce c’est selon les recours opposables. Rahmouni, son pr�sident pour le moment est tenu de rappeler � sa m�moire “les oubli�s” qu’il a sciemment ou inattentionnellement omis de convier � la pr�c�dente assembl�e marquant la fin de mandat du cycle expirant. En ce jeudi du 20�me jour de Ramadhan, le destin �tait tr�s distinct avec deux f�d�rations olympiques et d�veloppant des sports collectifs : celle de basket a ratiss� large, en convoquant tout le monde � ses assises, m�me celui “tr�s attendu pr�f�rant d�clarer forfait en fin de compte”, s’est retrouv�e face � une candidature unique. Par contre, celle de handball, en faisant dans la restriction, maintenant volontaire ou involontaire l� n’est pas la question, s’est retrouv�e face � des protestations jug�es par qui de droit “recevables dans le fond et dans la forme”, donc fond�es... entachant le processus de renouvellement en cours. Moralit� : ce ne sont pas les omissions et autres �garements � la limite de la d�cence vis-�-vis d’autrui qui l’emportent finalement. Mais, c’est bel et bien l’image que se font les uns et les autres de leurs dirigeants qui constitue la clef de la r�ussite dans ces premi�res joutes �lectorales survenues, elles, apr�s “la d�b�cle d’Ath�nes”. Alors vivement que vive... “l’vote”.
Salim In�s

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