R�gions Centre : LA VIEILLE VILLE DE DELLYS
Patrimoine mondial


La vieille ville de Dellys a �t� d�clar�e patrimoine culturel mondial de l’Unesco depuis le mois de septembre 2003, soit pr�s de quatre mois apr�s le terrible s�isme du 21 mai 2003, qui l’avait litt�ralement sinistr�e, par un panel culturel et arch�ologique d’experts, de l’organisation Unesco en visite dans la localit�.
Quinze mois plus tard, cette excellente classification dont la d�cision avait atterri au si�ge de l’APC peu de temps apr�s et laquelle �tait accompagn�e d’une enveloppe financi�re de 15 millions de DA, d�bloqu�e par le minist�re de la Culture (dans un programme sectoriel) destin�e � financer l’�tude des moyens de la pr�servation du vieux quartier berb�ro-turc, n’a �t� suivie d’aucun effet sur le terrain. N�anmoins, les autorit�s locales rassurent que l’�tude en question d�butera au cours des premiers mois de l’ann�e prochaine. “Et ce sera, selon nos interlocuteurs, un travail minutieux, pr�cis et long qui sera men� par un groupe d’architectes alg�riens rompus � la d�licatesse et � la complication des t�ches de confortement des immeubles d�labr�s et l�zard�s”, indiquent-ils. Car, faut-il bien le rappeler, La Casbah de Dellys est aussi vieille que celle d’Alger. Elle est actuellement dans un �tat de d�labrement effarant. Le dossier, une fois ficel�, sera d�pos� sur les bureaux de l’Unesco. L’organisation culturelle d�bloquera ensuite le budget n�cessaire � la pr�servation des 16 hectares du site et � la r�habilitation des centaines de maisonn�es. Pour rappel, La Casbah s’est presque vid�e de ses occupants apr�s le s�isme. Seule une dizaine de familles sur les 350 qui y vivaient demeurent encore aujourd’hui. Les autres ont pr�f�r� quitter leur environnement pour des logements dans d’autres coins de la ville. A noter que le wali de Boumerd�s a interdit toute nouvelle construction sur toute l’�tendue du site. Enfin, la r�habilitation du Vieux-Dellys, cher aux cœurs de ses habitants, m�me tardive, est accueillie avec enthousiasme et tout le monde guette avec impatience le d�but de l’op�ration.
Mohamed Ghernaout

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