Actualit�s : LA COELIOCHIRURGIE
Une technique innovante


L’une des pratiques m�dicales les plus en vogue actuellement dans le monde, mais �galement en Alg�rie, est incontestablement la cœliochirurgie. Cette nouvelle m�thode de la pratique chirurgicale est devenue tr�s appr�ci�e en raison de l’apport qualitatif qu’elle peut apporter aux patients aussi bien qu’aux praticiens. La cœliochirurgie repose sur un principe tr�s simple.

Dans l’ordre classique en la mati�re, une op�ration chirurgicale a toujours impliqu� le recours � des ouvertures sur la partie � explorer. Ceci a �t� n�cessaire, � juste titre, afin de permettre aux m�decins d’introduire � l’int�rieur du corps humain, les instruments chirurgicaux appropri�s au type d’intervention. L’issue de l’op�ration passe in�vitablement par l’acte de recoudre l’entaille occasionn�e. La cœliochirurgie tient justement son innovation de la possibilit� de ne pas recourir � l’incision dans l’accomplissement de l’acte chirurgical. Pour ce faire, les sp�cialistes se limitent � appliquer deux ou trois petites ouvertures dans la peau � partir desquelles ils introduisent les sondes. L’une d’elles contient � son extr�mit� une cam�ra miniature, alors que le reste est r�serv� pour la p�n�tration des instruments. Si dans l’ancienne m�thode, le chirurgien a �t� appel� � �plonge � ses mains dot�es de scalpels et autres bistouris � l’int�rieur du ventre du patient, la cœliochirurgie permet par contre aux praticiens comp�tents d’effectuer leur travail en gardant les mains bien � l’ext�rieur du champ d’intervention. Ceci en plus du fait de pouvoir disposer d’une meilleure vision du probl�me gr�ce aux images que retransmet la microcam�ra. Le centre hospitalier o� la cœliochirurgie enregistre un grand succ�s de nos jours, est ind�niablement la clinique Diar-Sa�da, � Alger. Cette clinique qui est au diapason des derni�res �volutions m�dicinales jouit �galement d’un personnel hautement qualifi�. Cela va �videmment des professeurs et ma�tres-assistants, jusqu’au personnel de l’administration, en passant par les param�dicaux. D’une capacit� globale de 37 lits, cette clinique est �galement sp�cialis�e en ophtalmologie et chirurgie ophtalmique, gyn�cologie obst�trique, ainsi qu’en chirurgie g�n�rale.
A. G.

L’action dans les projecteurs

En ce jour-l�, l’agenda du bloc op�ratoire r�serv� � la chirurgie compte pas moins de quatre interventions de cœliochirurgie. Dans les services contigus aux salles C et D consacr�es aux interventions chirurgicales, l’ambiance est studieuse. Des hommes et des femmes, v�tus de blouses blanches et de tenues de bloc, font d’incessants allers et retours. Pour les uns, il est question de pr�parer l’acc�s des malades dans le bloc, alors d’autres s’affairent aux t�ches propres aux professionnels de la sant�. Le professeur Bendjedou, sp�cialiste en orthop�die, vient de terminer son intervention. D’un geste machinal, il retire son calot bleu et la bavette qui lui couvre la bouche. Un sourcillement traduit toutes les questions qu’il a pu se poser en nous voyant. C’est peut-�tre l’une des rares fois de sa longue carri�re qu’il voit des “m�decins” emmitoufl�s dans une combinaison chirurgicale des plus r�glementaire, avec, de surcro�t, un enregistreur, un appareil photo gros zoom, un carnet et des stylos � main. Il s’agit en fait d’une �quipe de journalistes qui s’appr�te � rejoindre une des salles d’op�ration afin d’assister � l’accomplissement d’une cœliochirurgie. Les yeux riv�s sur son �cran de t�l�vision, le docteur Kahouadji scrute les moindres d�tails des images que lui refl�te la cam�ra miniature qu’il tient � la main. Manipul�e avec le plus grand soin, la cam�ra en question est entub�e � l’int�rieur de l’abdomen de la patiente. Sous l’effet d’une anesth�sie g�n�rale, cette derni�re semble bien assoupie. Ses membranes sont reli�es � des sondes dont le prolongement s’�tend jusqu'� un capnographe. Une paire d’yeux surveille sans cesse ce mat�riel de derni�re g�n�ration. Il s’agit du docteur Bensalem. En plus d’endormir et de r�veiller les malades lors des actes chirurgicaux, ce m�decin r�animateur a �galement pour mission de veiller � la bonne sant� des patients pendant le d�roulement de l’acte chirurgical. La dame qui se trouve sur la table des op�rations s’est pr�sent�e � la clinique Diar-Sa�da pour une ablation de la v�sicule biliaire. L’examen clinique de la patiente a d’ores et d�j� permis au docteur de constater qu’il s’agit d’un cas assez particulier. Sans quitter des yeux son œuvre, le docteur Kahouadji nous souhaite la bienvenue. Son �quipe, compos�e de l’assistant, des param�dicaux et du r�animateur, ne semble pas perturb�e par notre intrusion. M�me les cr�pitements des flashs du reporter-photographe n’ont pas eu raison de la concentration de l’�quipe. Ceci dit, une instruction nous a �t� donn�e afin de ne pas trop bouger � l’int�rieur du bloc. L’ordre est de rigueur. Pour les besoins de cette intervention, le m�decin a jug� utile de ne pratiquer que trois petites ouvertures. Deux d’entre elles sont utilis�es pour l’introduction des diff�rents instruments, alors que la derni�re est r�serv�e � la cam�ra. Le professeur Kahouadji explique que ce cas est assez particulier en ce sens o� la v�sicule de sa malade souffre �galement d’un probl�me d’inflammat ion. En faisant un plein �cran sur la partie malade, le chirurgien nous montre de pr�s le champ d’action des ses scalpels. D’un geste lent et s�r, le praticien commence � sectionner le pourtour de la v�sicule. Il faut dire que ce chirurgien justifie d’une grande ma�trise en la mati�re. Ses confr�res lui reconnaissent le rang des praticiens les plus exp�riment�s dans la cœliochirugie en Alg�rie. Les personnes qui lui ont confi� leur sort durant les 15 derni�res ann�es ne se comptent plus. Bien qu’absorb� par sa t�che, le m�decin r�v�le que cette nouvelle approche de la chirurgie est r�volutionnaire en soi. Pour pr�tendre pratiquer une cœlio, il faut avant tout �tre chirurgien et justifier par la m�me occasion d’un savoir-faire certain, assure-t-il. La cœliochirurgie permet aux praticiens d’exercer dans un certain confort. Le chirurgien ne s’�chine plus � circonscrire le mal en plongeant ses mains dans le corps humain. Gr�ce aux sondes, les mains restent � l’ext�rieur, alors que les instruments agissent directement sur la partie � traiter. Cette nouvelle technique dans la pratique chirurgicale a �galement des retomb�es b�n�fiques sur les malades. Le premier a trait � l’esth�tique. Les grandes cicatrices occasionn�es lors de la suture disparaissent. Celles-ci sont remplac�es par deux ou trois petits points, qui, parfois, s’estompent avec le temps. En outre, la phase post-op�ratoire devient autrement plus facile � surmonter. Les probl�mes de respiration et les douleurs qui sont la cons�quence directe de la grande plaie recousue disparaissent, ce qui, par ailleurs, permet un r�tablissement prompt. Le volet p�cuniaire n’est pas en reste, du fait que le temps d’hospitalisation passe de, pratiquement, 20 jours � environ 24 jours seulement. Sur ce plan, le docteur Kahouadji souligne que gr�ce aux comp�tences du docteur Bensalem, l’on est arriv� � mettre au point une m�thode innovante. Il s’agirait m�me d’une premi�re. Il est en somme question de pratiquer des chirurgies sur des malades qui restent r�veill�s gr�ce aux vertus de la p�ridurale. Cette innovation a permis de rendre le sourire � des personnes qui font l’objet d’une contre- indication formelle � l’anesth�sie g�n�rale. C’est notamment le cas d’une femme �g�e de plus de 80 ans. Celle-ci a �t� r�cus�e par plusieurs h�pitaux. Ces structures ont tout simplement refus� de prendre le risque de la soumettre � l’anesth�sie. Aujourd’hui, cette femme ne souffre plus des douleurs que lui a caus�es sa v�sicule. Les docteurs Kahouadji et Bensalem l’ont bel et bien gu�rie. Elle se porte comme un charme. A un moment donn�, le cœliochirgien s’arr�te net de scalper. Il soup�onne quelque chose d’anormal. Apr�s avoir bien zoom� sur l’objet, il confirme l’existence d’une anomalie g�n�tique. C’est une vaine d�form�e qui est venue se loger sous la v�sicule. “Si cette veine avait �t� sectionn�e, il y aurait eu du sang partout”, a-t-il affirm�. L’exp�rience a pr�valu. Le reste de l’op�ration aura �t� un “jeu d’enfant”. Une fois la v�sicule extraite, les param�dicaux prennent le relais pour faire les analyses n�cessaires. La phase du r�veil de la patiente venait, elle aussi, d’�tre entam�e. Le Dr Kahouadji demande � ses coll�gues de prendre les dispositions n�cessaires pour l’entame de la deuxi�me op�ration de la journ�e. Entre-temps, le chirurgien se dirige vers son bureau afin de reprendre son souffle. Il lui faut en moyenne 40 minutes de repos avant de regagner � nouveau le bloc op�ratoire.
Amir G.

 

Dr KAHOUADJI, COELIOCHIRURGIEN
“La technique offre plusieurs avantages”

 

Le Soir d’Alg�rie : Est-ce que vous pouvez vous pr�senter � nos lecteurs ? Dr Kahouadji : Je m’appelle Kahouadji Nidal, mari� et p�re de trois enfants. J’ai effectu� mon cursus � l’universit� d’Alger. En 1995, j’ai obtenu mon DEMS en chirurgie g�n�rale. J’ai entam� ma carri�re � l’h�pital de Bologhine. Actuellement, j’exerce en tant que chef de service de chirurgie g�n�rale au niveau de la clinique Diar-Sa�da. Je suis �galement membre de la Soci�t� alg�rienne de chirurgie, mais aussi �l�ment de la Soci�t� alg�rienne de chirurgie laparoscopique.
C’est quoi au juste la cœliochirurgie ?

La cœliochirurgie est une variante de la vid�ochirurgie, � la seule diff�rence que la cœlio intervient uniquement au niveau du ventre. C’est une technique chirurgicale qui se r�alise sans que l’on ait besoin de recourir � de grandes ouvertures (incisions). Elle permet en outre de pratiquer une intervention chirurgicale sous contr�le vid�oscopique.
En quelle ann�e la cœliochirurgie est-elle apparue, et dans quel contexte a-t-elle �t� introduite en Alg�rie ?

La cœliochirurgie est apparue en 1940 gr�ce au Dr Raoul Palmer qui a introduit un endoscope (cam�ra) par l’ombilic afin d’explorer le pelvis. En 1970, Hubert Manche a trait� les abc�s pelviens, les grossesses extra-ut�rines puis les kystes � l’aide de la m�me m�thode. C’est en France en 1987 que la toute premi�re cœlioscopie � l’effet de l’ablation d’une v�sicule biliaire a �t� pratiqu�e. L’ann�e suivante a vu la g�n�ralisation de la technique sur tout le territoire fran�ais. En 1989, la cœliochirurgie s’�largit � tout le continent europ�en et aux Etats-Unis d’Am�rique. Ce n’est qu’en 1992 que la m�thode a fait son apparition en Alg�rie. C’est un m�decin belge qui est venu l’initier � quelques chirurgiens de l’h�pital Zmirli (El-Harrach). Apr�s avoir bien ma�tris� la technique, l’h�pital Zmirli a commenc� � dispenser des cycles de formation au profit d’autres chirurgiens d’Alg�rie.
En tant que chirurgien, quels sont les avantages de la cœlio aussi bien pour les patients que pour les praticiens ?

Le premier aspect qui revient est celui de pouvoir ex�cuter la pratique chirurgicale mais � travers de petites incisions. Il va sans dire que l’aspect esth�tique de la plaie conna�t un bond qualitatif en raison des petites ouvertures qui viennent ainsi remplacer les grandes entailles. Dans le m�me ordre d’id�es, la cœliochirurgie permet aux malades de r�cup�rer rapidement leurs forces et d’assurer �galement une prompte reprise du transit intestinal. La dur�e de l’intervention est consid�rablement r�duite comme celle de l’alitement. Ceci est tr�s important, notamment pour le cas des sujets � risques pour ne citer que les personnes �g�es, cardiopathes et autres. Il est cependant utile de pr�ciser que la cœliochirurgie procure plus de confort aux praticiens du point de vue de la vision et de l’ergonomie. Il convient aussi de rappeler que tous ces avantages influent consid�rablement sur le co�t de l’op�ration, dont la dur�e d’hospitalisation tourne autour de 24 heures au lieu de 15 ou 25 jours n�cessaires jusque-l�.
Quels sont les domaines dans lesquels la cœliochirurgie peut intervenir ?
Comme son nom l’indique, la cœliochirurgie traite tous les probl�mes qui ont un lien avec le ventre. Mais d’une mani�re g�n�rale, celle-ci intervient dans la v�sicule biliaire, remplace les laparotomies exploratrices, agit sur le traitement de quelques probl�mes gyn�cologiques � l’exemple du kyste de l’ovaire et fibrome urinaire. La cœliochirurgie donne �galement de bons r�sultats dans la solution des probl�mes de l’hernie ainsi que les maladies ulc�reuses. Et la liste reste encore tr�s longue.

A. G.

 

Dr BENSALEM MEDECIN REANIMATEUR
“Chez nous, l’anesth�sie est m�dicalis�e”

Le Soir d’Alg�rie : En tant que m�decin anesth�siste, vous apportez un grand plus � la cœliochirurgie. Pouvez-vous nous donner plus de pr�cisions ?
Dr Bensalem :
La chirurgie digestive par voie cœlioscopique (vid�o chirurgie) pose des contraintes anesth�siques sp�cifiques. C’est une anesth�sie particuli�re � cause des modifications respiratoires et cardiaques dues aux pneumop�ritoines que l’on injecte dans l’abdomen. Une compr�hension des modifications est indispensable pour mener � bien ce type d’anesth�sie. C’est une technique nouvelle qui n�cessite de nouveaux �l�ments de surveillance. Elle doit �tre pratiqu�e par une �quipe exp�riment�e et bien entra�n�e. Si toutes ces conditions sont r�unies, le geste en lui-m�me para�t simple. L’autre particularit� est sans doute l’absence de douleurs post-op�ratoires, source de probl�mes cardiorespiratoires. Ceci facilite la suite des op�rations.
Parlez-nous de l’association de la p�ridurale dans la cœliochirurgie.

La p�ridurale consiste � piquer les sujets au niveau du dos et � placer un canal dans lequel on injecte des anesth�siques. Ceci �vite le recours � l’anesth�sie g�n�rale. Ce geste quand il est bien ma�tris� est pratiquement sans risque et demeure indolore. Cette m�thode a �t� longtemps utilis�e pour des anesth�sies locor�gionales. A titre d’exemple, l’accouchement sans douleur se fait gr�ce � la p�ridurale. Quant � l’association de la p�ridurale � la chirurgie digestive par cœlioscopie, elle a des indications bien sp�cifiques. Elle intervient surtout quand l’anesth�sie g�n�rale devient probl�matique et d�licate devant des malades grabataires ou � risques �lev�s. A la clinique Diar-Sa�da, les patients ont b�n�fici� de cette technique, dont le d�roulement a �t� parfait.
Peut-on avoir votre avis sur la n�cessit� de m�dicaliser l’acte d’anesth�sie?
L’anesth�sie fait quelquefois peur aux patients beaucoup plus que l’acte chirurgical lui-m�me. Les indications chirurgicales �tant plus audacieuses, le niveau d’esp�rance de vie plus �lev�, l’association de maladies (diab�te, hypertension art�rielle, insuffisance respiratoire par tabagisme, maladies du cœur, etc.) plus fr�quentes, on se retrouve devant des probl�mes complexes qu’il faut souvent traiter, �quilibrer pendant et apr�s l’intervention. Pour ce faire, un cursus m�dical devient obligatoire. Il est clair que le technicien anesth�siste garde toute sa place aupr�s du malade car c’est une aide indispensable qui fait un travail remarquable au niveau de toutes les structures de sant� en Alg�rie. A Diar-Sa�da, avec mon ami le docteur Abdellaoui, l’anesth�sie est m�dicalis�e � tous les niveaux, m�me pour les simples accouchements.

Le Soir d’Alg�rie : En tant que m�decin anesth�siste, vous apportez un grand plus � la cœliochirurgie. Pouvez-vous nous donner plus de pr�cisions ?
Dr Bensalem :
La chirurgie digestive par voie cœlioscopique (vid�o chirurgie) pose des contraintes anesth�siques sp�cifiques. C’est une anesth�sie particuli�re � cause des modifications respiratoires et cardiaques dues aux pneumop�ritoines que l’on injecte dans l’abdomen. Une compr�hension des modifications est indispensable pour mener � bien ce type d’anesth�sie. C’est une technique nouvelle qui n�cessite de nouveaux �l�ments de surveillance. Elle doit �tre pratiqu�e par une �quipe exp�riment�e et bien entra�n�e. Si toutes ces conditions sont r�unies, le geste en lui-m�me para�t simple. L’autre particularit� est sans doute l’absence de douleurs post-op�ratoires, source de probl�mes cardiorespiratoires. Ceci facilite la suite des op�rations.
Parlez-nous de l’association de la p�ridurale dans la cœliochirurgie.

La p�ridurale consiste � piquer les sujets au niveau du dos et � placer un canal dans lequel on injecte des anesth�siques. Ceci �vite le recours � l’anesth�sie g�n�rale. Ce geste quand il est bien ma�tris� est pratiquement sans risque et demeure indolore. Cette m�thode a �t� longtemps utilis�e pour des anesth�sies locor�gionales. A titre d’exemple, l’accouchement sans douleur se fait gr�ce � la p�ridurale. Quant � l’association de la p�ridurale � la chirurgie digestive par cœlioscopie, elle a des indications bien sp�cifiques. Elle intervient surtout quand l’anesth�sie g�n�rale devient probl�matique et d�licate devant des malades grabataires ou � risques �lev�s. A la clinique Diar-Sa�da, les patients ont b�n�fici� de cette technique, dont le d�roulement a �t� parfait.
Peut-on avoir votre avis sur la n�cessit� de m�dicaliser l’acte d’anesth�sie?
L’anesth�sie fait quelquefois peur aux patients beaucoup plus que l’acte chirurgical lui-m�me. Les indications chirurgicales �tant plus audacieuses, le niveau d’esp�rance de vie plus �lev�, l’association de maladies (diab�te, hypertension art�rielle, insuffisance respiratoire par tabagisme, maladies du cœur, etc.) plus fr�quentes, on se retrouve devant des probl�mes complexes qu’il faut souvent traiter, �quilibrer pendant et apr�s l’intervention. Pour ce faire, un cursus m�dical devient obligatoire. Il est clair que le technicien anesth�siste garde toute sa place aupr�s du malade car c’est une aide indispensable qui fait un travail remarquable au niveau de toutes les structures de sant� en Alg�rie. A Diar-Sa�da, avec mon ami le docteur Abdellaoui, l’anesth�sie est m�dicalis�e � tous les niveaux, m�me pour les simples accouchements.
A. G.

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