R�gions Est : SKIKDA
L’association Zahra monte au cr�neau


Une c�r�monie de remise de prix et de cadeaux a �t� organis�e r�cemment par l’association pour les diab�tiques Zahra en pr�sence des malades, du personnel m�dical et param�dical ainsi que des repr�sentants de la presse, soit toutes les personnes qui “ont aid� l’association dans la r�alisation de ses objectifs”, selon les dires de M. Boua�krif, le pr�sident de ladite association.
Cette rencontre fut aussi une opportunit� pour le pr�sident de d�voiler les probl�mes auxquels sont confront�s les diab�tiques dont le nombre a atteint les 17 000 � travers toute la wilaya, et les risques de complications qui peuvent �tre induites pour cause de mauvaise prise en charge de cette maladie ainsi que les retomb�es n�gatives li�es au co�t des analyses, des auscultations... qu’appartiendrait au secteur sanitaire de d�penser, “le manque de moyens (absence d’insuline) a fait perdre � une diab�tique de 19 ans l’usage de ses yeux”, raconte le conf�rencier. “Nous sommes aussi en butte � un dilemme extraordinaire, des actions de sabotage sont sans cesse d�plor�es au niveau de l’h�pital de Skikda par trois ou quatre personnes qui font tout pour casser notre �lan � venir en aide � cette frange sociale”, affirme-t-il sans prendre le soin de nous citer les “saboteurs”. Il a �galement soulev� le probl�me des subventions allou�es dans le cadre du fonds de wilaya � son association. “Les maigres sommes qui nous sont allou�es ne peuvent suffire � satisfaire la demande en termes de m�dicaments n�cessaires aux malades pour stabiliser leur taux d’h�moglobine. De ce fait, nous avons eu recours � notre propre argent pour y rem�dier.” Un cas de figure qui l’a incit� � formuler le vœu que “soient �pargn�s les diab�tiques des complications qui peuvent appara�tre, comme l’insuffisance r�nale, sachant qu’une s�ance d’h�modialyse co�te la bagatelle de 8000 DA”. Il est m�me revenu au vol dont a �t� victime le bureau de son association il y a de cela quelque temps. “Un carton de seringues pour une valeur de 1,3 million de centimes, une tirelire contenant 9000 DA provenant des cotisations, tout �a est d� � l’absence d’un gardien affect� � la polyclinique des Martyrs.” Tout le “monde” n’a pas �chapp� aux “cisailles” du pr�sident suscit�, m�me la presse a eu elle aussi droit � un “proc�s” devant une assistance m�dus�e, une sorte de jugement � la Nuremberg inoubliable. “Certes, la presse nous a aid�s dans notre mission mais c’est insuffisant, quand on voit que des associations d’autres wilayas du pays qui consentent moins d’efforts ont droit � des articles plus consistants, alors que nous, qui nous “sacrifions” plus, on ne se voient que rarement dans les journaux.” Joignant la parole � l’acte, il brandira deux articles de presse o� il est question de distribution de stylos pour les diab�tiques dans les wilayas de Mila et Souk-Ahras. Ce qui prouve que cette gaucherie � l’encontre de la presse a �t� minutieusement pr�par�e. Un geste qui a fait jaser la corporation, des signes �vidents de m�contentement y furent explicitement d�montr�s. Il s’est �tal� ensuite sur les actions lanc�es par l’association et le soutien inconditionnel de quelques m�decins b�n�voles et secteurs sanitaires (particuli�rement celui de Harrouch). L’�tablissement d’un carnet de suivi pour les malades, organisation de journ�es d’�tude � l’issue desquelles des recommandations et des conseils furent prodigu�s aux diab�tiques les incitant � s’impr�gner de la m�thode th�rapeuticop�dagogique en vigueur dans les pays d�velopp�s et les sensibiliser � croire en l’indisponibilit� des visites p�riodiques... seraient, entre autres, les initiatives qui eurent droit de cit�. Il a m�me lou� les efforts consentis par quelques m�decins ou labos priv�s, notamment le Dr Berrahal, qui a pris l’initiative de prendre en charge 2000 des 3000 DA d�pens�s pour des s�ances de laser au profit des malades.
Za�d Zohe�r

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