Actualit�s : CHAKIB KHELIL A SKIKDA
La s�curit� sur les sites p�troliers en d�bat


Un s�minaire portant sur le th�me de la pr�vention des risques majeurs a �t� organis� conjointement par Sonatrach Aval et l’ISGA d’Annaba, ce mercredi au niveau de l’auditorium de GL1K, rehauss� par la pr�sence du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil.
Une rencontre co�ncidant avec la comm�moration de l’incident survenu le 19 janvier 2004, � laquelle ont pris part les autorit�s locales de la wilaya, les �lus du peuple, les directeurs des diff�rents complexes de la zone p�trochimique des organismes publics et priv�s. Prenant la parole lors de la s�ance d’ouverture des travaux de ce s�minaire, le ministre de l’Energie et des Mines, a demand� � l’assistance une minute de silence � la m�moir e des 27 victimes de la catastrophe de GNL, suite � cela il a d�velopp� un discours ou prime le mot “hommage” � travers lequel il a voulu “... rendre hommage � toutes celles et tous ceux qui, avec courage et abn�gation, ne m�nagent aucun effort en continuant � servir efficacement le secteur de l’�nergie et des mines afin d’am�liorer la richesse nationale...”. L’orateur admettant que “bien que l’�dification de notre potentiel �nerg�tique et minier ait �t� men�e selon les standards internationaux... ce potentiel reste n�anmoins soumis � des al�as car le fonctionnement de toute installation industrielle notamment dans notre secteur, comporte toujours des �l�ments de risques d’exploitation.” Il confortera l’assistance en affirmant qu’“aucun pays n’est � l’abri des catastrophes li�es aux installations industrielles... A l’instar de l’explosion du complexe de liqu�faction de Skikda, les cas du Bhopal (en Inde), de Seveso (en Italie), de Piper Alpha (en Mer du Nord) et AZF (en France) et d’autres ont marqu� l’histoire r�cente de la s�curit� industrielle”. Chakib Khelil a notamment fait r�f�rence au potentiel dont regorge la plate-forme p�trochimique en soulignant que “le p�le industriel de Skikda occupe une place privil�gi�e en mati�re de d�veloppement des activit�s du secteur... avec ses 1270 ha dont 388 sont r�serv�s au d�veloppement des projets futurs, il int�gre 7 importantes unit�s et emploie une population active de 1200 travailleurs de diverses sp�cialistes dont 8100 rel�vent de Sonatrach”. La catastrophe de GL1K a eu l’avantage d’interpeller les responsables concern�s sur l’imp�rieuse n�cessit� de ne plus tol�rer la contigu�t� des habitations avec les installations industrielles. Dans ce sens, le ministre a soulign� que “des solutions doivent �tre recherch�es dans l’int�r�t de la propre s�curit� et de la pr�servation de la sant� des indus occupants d’une part, mais aussi pour assurer la s�curit� de la zone industrielle en tant qu’ensemble �conomique vital pour notre pays”, avant d’encha�ner de l’in�luctabilit� de “la r�cup�ration des terrains ill�galement occup�s, la remise de ces terrains � leur vocation initiale pour la r�alisation de grands projets industriels, telle la raffinerie de condensat”, un cas qui n’est pas sp�cifique qu’� Skikda. Celui de Hassi-Messaoud est plus �vident. D’ailleurs, le CIM qui s’est r�uni r�cemment � ce sujet a adopt� des r�solutions consistant � s�curiser ce site industriel et � pr�server la population des dangers de tout risque majeur. D’autre part, le Parlement vient d’adopter, selon Chakib Khelil, sur proposition du gouvernement une loi relative � la pr�vention des risques majeurs et � la gestion des catastrophes dans le cade du d�veloppement durable. Des nouveaut�s sont � signaler, selon les propres termes du ministre, comme l’introduction au sein des instituts de formation qui ont dans leurs modules un enseignement de la s�curit� industrielle, la dotation de Sonatrach pour la premi�re fois d’une direction centrale sant�, s�curit� et environnement d�nomm�e HSE, et dont les investissements pr�vus pour les deux prochaines ann�es, visant l’am�lioration de la s�curit� des unit�s industrielles, atteindront la barre de 1,2 milliard de dollars, l’installations dans les brefs d�lais d’agences autonomes concernant le secteur de l’�lectricit� et des mines, celles du secteur des hydrocarbures, elles verront le jour apr�s l’adoption du projet de loi sur les hydrocarbures, la cr�ation d’une soci�t� sp�cialis�e dans la lutte contre la pollution maritime, en partenariat avec les pays de la M�diterran�e et ceux de l’Afrique de l’ouest, � cette fin une proposition sera soumise au deuxi�me congr�s africain qui se tiendra du 14 au 17 f�vrier 2005 � Alger. Il est pr�vu une acc�l�ration dans la “formation du personnel du secteur de l’�nergie et des mines par le groupement IAP constitu� de Sonatrach, Sonelgaz, Naftal, Naftec et int�grant le CPE d’Alger, l’IAP d’Arzew et Naftogaz en partenariat avec des instituts de grand renom et d�velopper notamment des fili�res d’avenir dans le marketing, les finances, la commercialisation, le “procurement et la s�curit� industrielle”, selon toujours le ministre. Za�d Zohe�r

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