Actualit�s : FAROUK KSENTINI AU CENTRE DE PRESSE D' "EL MOUDJAHID"
Plaidoierie pour l’amnistie g�n�rale


"L’amnistie ne doit proc�der que par une loi que seul le pr�sident de la R�publique d�terminera les contours". C’est ce qu’a affirm� Me Farouk Ksentini pr�sident de la commission ad hoc sur les disparus au Centre de presse “El Moudjahid” ce jeudi. Il pr�cisera par cette m�me occasion que "la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme est sur le point de rendre son rapport sur les disparus avant le 31 mars prochain au pr�sident de la R�publique" sans toutefois r�v�ler le contenu de ce rapport.
Ilhem Tir - Alger (Le Soir) - Me Ksentini s’est exprim� sur le dossier des droits de l’homme, de l’�tat actuel de son �volution et sur la question des disparus. Il n’a pas manqu� � la r�gle en plaidant pour le volet de l’amnistie g�n�rale et de la r�conciliation nationale dont il ignore les atouts et les abords. Pour ce qui est de la remise de son rapport avant le 31 mars prochain, il s’est content� de souligner qu’un “travail de r�flexion approfondi et correct a �t� fait afin d’aboutir � une solution d�finitive � ce probl�me ". Il a not� �galement que des cas de disparitions ont �t� enregistr�s dont il est difficile de reconna�tre les responsabilit�s." L’Etat est accus� et ces accusations �manent de ceux qui font de la politique sous couvert des droits de l’homme " r�pondant indirectement � Me Ali Yahia Abdenour qui l’avait accus� d’�tre un second visage du pouvoir en occultant des v�rit�s. Approchant le sujet de l’amnistie g�n�rale et la r�conciliation nationale, il dira que "l’amnistie fond�e sur l’oubli, laisse intact les droits des tiers. Le principe du texte de loi que nous attendons n’a rien de contraire avec les droits de l’homme". Affirmatif et rassurant � la fois, Me Ksentini en d�fenseur du projet de Bouteflika a tent� de convaincre l’assistance "des bienfaits de cette loi esp�r�e" mais cela n’emp�che que certaines ambigu�t�s avaient surgi comme relatives aux cat�gories concern�es par cette amnistie g�n�rale. C’est au pr�sident de la R�publique de d�finir justement les contours de cette loi attendue selon Farouk Ksentini, impatiemment par le peuple. En faisant une comparaison avec la loi sur la concorde civile projet�e quelques mois seulement apr�s les �lections pr�sidentielles de 99 "Nous souhaitons rester dans les m�mes proportions pour cette loi sur l’amnistie" propose-t-il. L’implication du pr�sident Ahmed Ben Bella "avec toute son autorit� morale" dans la question, r�confortait le militant des droits de l’homme en Alg�rie qui qualifie la situation de notre pays dans ce domaine de moyenne car il existe selon lui toujours une volont� politique d�termin�e". L’Alg�rie s’est mise en conformit� avec les autres pays depuis la mise sur chantier des r�formes" reconna�t le pr�sident de la commission ad hoc avant d’ajouter "Il faut souligner que la r�putation de l’Alg�rie a �t� d�t�rior�e par certaines ONG qui avaient pris partie contre l’Etat alg�rien. Ces organisations demandent aujourd’hui de revenir et pour cela, elles devront s’excuser d’avoir fait campagne contre l’Alg�rie et d’�tre aussi mal renseign�es." I. T.

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