R�gions Est : SETIF
Des monuments au seuil de l’oubli


On ne peut parler de S�tif ou de “Sitifis” sans citer des monuments comme le citadelle byzantine dont le g�n�ral Salomon en a fait une forteresse en 540 apr�s JC ou encore du mausol�e de Scipion l’Africain dat� du IVe si�cle, malheureusement, ces �difices t�moins d’un grand pass� historique, sont en proie � l’indiff�rence et � l’abandon, qu’il s’agisse de la citadelle ou du Scipion l’Africain, les conditions de survie dans lesquelles se trouvent ces vestiges sont insultantes � la m�moire des fondateurs de Sitifis.
L’�tat d�plorable de Scipion en dit long sur les primordialit�s des services concern�s, mais aussi sur le manque de civisme d’un grand nombre de citoyens qui ignorent pour la plupart l’histoire et m�me l’existence de ce mausol�e d�cor� de graffitis obsc�nes, et transform� en toilettes publiques et en lieu de rencontre pour les drogu�s et les ivrognes. L’irresponsabilit� dont les citoyens font preuve est rejet�e sur les responsables de “la ville. Si la commune ou d’autres br�lent par exemple des d�chets dans l’enceinte du musol�s apr�s la ramassage des ordures, pourquoi irions-nous nous pr�occuper de quelque chose” qui ne nous regarde pas ? s’interrogent les habitants et les commer�ants voisins du site. Pour d’autres, c’est peinant, mais une minorit� ne peut rien faire. Conditions similaires pour la citadelle, sise au parc d’attractions , ferm�e au public depuis plus d’une dizaine d’ann�es. Un responsable de la circonscription arch�ologique de la wilaya de S�tif a clairement affich� son embarras face � de tels outrages, les pr�occupations des �lus sont autres que l’histoire. A qui parler ? Certainement pas � des gens qui vous r�pondent que la communaut� doit manger et survivre non pas avec des pierres mais avec du business, ce qui explique que les murs de la citadelle sont entour�s de kiosques pour v�tements bon march�, affirme-t-il. Aussi la d�faillance budg�taire dont souffre l’arch�ologie fait que cette derni�re est devenue une science de la bourgeoisie n’ayant pas de place en Alg�rie.
Malissa Ould-Ali

Les bijoutiers vident leurs vitrines
En application des nouvelles lois du gouvernement pour l’assainissement du march� national des mat�riaux pr�cieux et la cr�ation d’un nouveau poin�on de garantie, plusieurs op�rations de saisie d’or non poin�onn� (bijoux import�s et bijoux de casse) ont �t� entam�es depuis une quinzaine de jours par la direction des imp�ts de la wilaya de S�tif, face � ces interventions d�crites “d’abusives”, les bijouteries de la ville de S�tif ont d�cid� de s�curiser leurs marchandises loin de leurs magasins, comme l’affirment plusieurs bijoutiers de renom, “m�me si cette loi, appliqu�s sans pr�avis, a pour but de purifier le march� national de l’or, des parrains de la contrebande, elle n’est certainement pas au service des artisans et des commer�ants. Nous ne sommes pas contre cette loi mais il faut qu’il y ait des compromis. Les raisons de notre r�ticence concernent le prix trop �lev� du poin�on qui varie entre 180 et 200 dinars le gramme, pour ce qui est des marchandises import�es, on nous exige les factures qui d’ailleurs sont rarement disponibles chez les importateurs. Aussi, les services des imp�ts nous demandent m�me de poin�onner les bijoux lav�s d’or. C’est aberrant”. En attendant le r�glement de ce litige, les bijoutiers ont d�cid� de garder leurs boutiques ferm�es jusqu’� nouvel ordre.
M. O. A.

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