Culture : MUSIQUE “AZUL A L’PARIS”, LE NOUVEL ALBUM D’OULAHLOU
L’anticonformisme au-dessus de tout


Oulahlou, auteur du c�l�brissime tube Pouvoir assassin de 2001, d�di� aux victimes du Printemps noir de Kabylie, revient avec un album anticonformiste, Azul a l’Paris � diffusion internationale, sorti chez Virgin. Un nouvel opus qui confirme le caract�re “insoumis” de l’artiste qui conna�t une perc�e fulgurante dans l’univers de la chanson kabyle “contestatrice”.
Il est vrai, Oulahlou a toujours eu comme mod�le Ferhat, Idir, Matoub et A�t-Menguellet auxquels d’ailleurs il rend hommage dans une des chansons de ce nouvel album. D�fenseur de la transgression de l’anticonformisme, Oulahlou brise encore les tabous, d�veloppe une parano�a � l’�gard de l’ordre �tabli, de la soci�t� conservatrice et cart�sienne et il entend le faire savoir dans tout le r�pertoire. Il d�nonce toutes les violences d’o� qu’elles viennent. Dans Dacennaf, il brocarde les attitudes du p�re agressif envers son petit gamin, de la violence � l’�cole, celle conjugale et pour finalement chuter sur la r�pression de l’Etat. Da hwawi, un autre titre qui sonne comme un aveu et appelle la jeunesse, la soci�t� � se lib�rer du joug de “la mis�re culturelle”. Le chanteur psychologue rappelle que bouger, vivre, aimer sont aussi des facettes importantes dans la vie des humains. Pourquoi alors s’enfermer, s’isoler ? Apr�s tout, la vie ne tient qu’� un petit bout de fil, profitez- en ! Tel est, l’autre message de celui qui est toujours fid�le � sa campagne, la guitare, qui ne l’a jamais quitt�e. Et pour donner une dimension universelle � son nouveau produit, Oulahlou, �cartel� entre deux cultures, a adapt� deux chansons des non moins c�l�bres Brassens et Moustaki. Azul a l’Paris, titre g�n�rique de ce nouvel opus, c’est une sorte d’hymne d�di� aux t�m�raires sans papiers avec tout le lot de gal�re qu’ils collectionnent de jour en jour, aux abords de la Seine, sur le parvis de Beaubourg � Paris... En attendant qu’il termine sa tourn�e promotion dans les salles parisiennes, son public, comme lui d�fenseur de la “radicalit�”, au sens positive, est impatient de le retrouver et de partager avec lui sa nouvelle vision.
J-L-Hassani

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