Actualit�s : INTERDICTION DE CIRCULATION DES POIDS LOURDS A ALGER
La r�action des commer�ants mitig�e


L’entr�e en vigueur � compter du 20 mars de la mesure d’interdiction de circulation des v�hicules poids lourds � Alger en pr�vision du Sommet arabe a �t� lourdement ressentie par une partie des commer�ants. Il semble en effet que le manque � gagner enregistr� tout au long de cette p�riode sera difficilement r�cup�rable.
A. G. - Alger (le soir) - Une vir�e dans quelques p�les �conomiques de la capitale a permis de jauger l’inqui�tude des commer�ants. Quelques-uns ont carr�ment r�adapt� leur plan d’action en fonction de la nouvelle donne. En effet, des grossistes soulignent avoir pris les devants en pr�vision de l’interdiction de circulation des camions. Salah, fournisseur en mat�riel de construction et kits d’ameublement, affirme que son travail implique plusieurs livraisons par jour � des chantiers implant�s dans Alger et d’autres wilayas limitrophes. Ce dernier affirme qu’un arr�t de l’activit� pendant quatre jours est synonyme de catastrophe. C’est pour cette raison qu’il assure avoir pris les devants avec ses partenaires afin qu’ils lui expriment leurs besoins de plusieurs journ�es de travail. L’industriel soutient aussi avoir lou� des espaces de stockage dans d’autres wilayas pour pouvoir assurer les livraisons aux clients importants de l’int�rieur du pays. Les grossistes en alimentation g�n�rale ne semblent pas trop s’en plaindre. L’autorisation sp�ciale d’assurer les livraisons pendant la nuit est une solution � m�me de limiter les pertes s�ches. Seulement, le travail nocturne n’est pas du go�t de tout le monde. Certains assurent que la nuit n’est pas tr�s indiqu�e dans la livraison de produits de large consommation. La majorit� des clients ferment leurs boutiques � partir d’une certaine heure. Tout ceci repr�sente un manque � gagner, poursuivent-ils. Par ailleurs, il existe des commer�ants qui ont d�cid� tout simplement de baisser rideau le temps de la lev�e de la mesure en question. “C’est une occasion de prendre quelques jours de vacances et laisser par l� m�me le mat�riel se reposer”, poursuit un grossiste implant� aux environs de Kouba. “Si on peut aider � la r�ussite du Sommet arabe avec l’immobilisation de notre mat�riel pourquoi ne pas joindre l’utile � l’agr�able”, a d�clar� pour sa part un vendeur de meubles. Pour lui, tout est question de bonne gestion. Ce ne sont pas quatre jours d’inactivit� qui vont faire la diff�rence. D’autant plus que “nous avons v�cu des situations quasi similaires durant la p�riode des intemp�ries”. Un avis qui n’est pas totalement partag� par une autre partie de commer�ants, qui, eux, voient la disposition comme une mesure discriminatoire.
A. G.

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