Actualit�s : LE FFS R�POND A OUYAHIA AU SUJET DES "INDUS �LUS"
Pas de dialogue sans pr�alables


Le Front des forces socialistes (FFS) ne retirera pas ses �lus de la Kabylie et conditionne tout �ventuel dialogue avec le gouvernement � ce sujet par une s�rie de pr�alables. Son premier secr�taire national a fait savoir que les �lus de la r�gion r�sisteront de mani�re pacifique � un �ventuel “coup de force” de Bouteflika.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - En r�ponse au chef du gouvernement qui d�clarait lors de sa r�cente conf�rence de presse qu’il n’excluait pas de rencontrer les partis activant en Kabylie pour discuter de la question des “indus �lus”, Ali Laskri, premier secr�taire national, a pos� ses conditions. Tout en prenant acte de “la demande de dialogue” formul�e par Ouyahia, le FFS ne r�pondra positivement que si trois pr�alables sont r�unis. Ainsi, le parti de A�t Ahmed “exige que l’ordre du jour, le lieu et les objectifs soient arr�t�s d’un commun accord, que le d�roulement du dialogue dans toutes ses �tapes soit retransmis en direct � la t�l�vision et que la presse soit invit�e”. Autant de conditions pos�es alors que, pour l’heure, aucun contact n’a encore �t� �tabli entre les deux parties. Interrog� au sujet du d�cret que Bouteflika pourrait promulguer pour dissoudre les APC en Kabylie, Karim Tabbou, charg� de la communication, expliquera que c’est pour “masquer l’incapacit� de ceux qui ont tent� de manipuler la population que ce subterfuge a �t� trouv�”, ajoutant que m�me le Front de lib�ration nationale, premier � avoir annonc� le retrait de ses �lus, peine � faire appliquer cette d�cision. Qualifiant ledit d�cret de “ill�gal et de coup de force”, M Tabbou dira qu’il “n’a ni l�galit�, ni assise juridique” et qu’il �tait aberrant que l’ex�cutif impose � des partis reconnus une clause qu’il a n�goci�e avec “un groupe qui ne repr�sente que lui-m�me” avant de mettre en garde tous ceux qui poussent au pourrissement sur les graves cons�quences de ces “d�rives”. Interpell� au sujet de la r�conciliation nationale, le premier secr�taire national r�pondra qu’il ne peut en �tre question au moment o� les prisons pullulent de syndicalistes et de d�fenseurs des droits de l’homme. M�me constat au sujet de l’amnistie dont les contours restent � d�finir.
N. I.

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