Sports : LA VIE DES CLUBS
MO CONSTANTINE
Et si on se disait tout ?


Nous le disions samedi et c’�tait par ailleurs pr�visible, la semaine pourrait �tre agit�e au sein du MOC. Et aux premi�res heures de la matin�e de samedi, en l’occurrence A. Benkahoul, pr�sident des Blancs, rencontr� au hasard d’une rue, nous disait son d�sappointement suite � la d�claration faite par le coach � un journal local.
Effectivement Tebib y tenait des propos pour le moins �quivoques pour reprendre les propos du pr�sident qui estimait que l’entra�neur �s’est empress� de tirer la couverture � son profit en imputant la d�faite enregistr�e face aux Eulmis � d’autres facteurs que ceux du terrain �. Substantiellement dans ledit journal, Tebib �voquant la r�surgence de vieux r�flexes d�clarait �…le r�sultat est l� pour nous rappeler qu’une �quipe, ce n’est pas seulement onze joueurs sur le terrain… je n’ai pas besoin de d�tailler une situation pr�caire � tous les niveaux�. Pourtant, ce sont ces d�tails qui empoisonnent la vie des clubs en g�n�ral et en le cas d’esp�ce, le MOC que le coach aurait eu du m�rite � d�voiler. C’est pourtant simple, les joueurs ne sont pas pay�s au moment o� a contrario, selon des proches du club, il empoche rubis sur l’ongle son salaire apr�s avoir obtenu la r�gularisation d’une situation qui remonterait du temps o� Zeghdoud g�rait le club. Ce qui, sur le plan de la morale, n’est tr�s certainement pas la meilleure des attitudes. Cela �tant, tous ceux qui savent comment fonctionne le coach se gaussent, se r�jouissant m�me de pr�voir ses r�actions � l’issue de chaque �chec ou semi-�chec. Ainsi, la plus “plausible” des informations qui circulent depuis une bonne partie de la phase retour est que Tebib agence son avenir sur le parcours du Mouloudia par rapport � celui de l’AS Khroub, club de sa ville natale. Mais pourquoi l’ASK, une fois la question pos�e. La r�ponse est unanime chez monsieur tout le monde, et elles sont m�me deux. La premi�re : Le MOC qui re�oit l’ASK � trois journ�es de la fin du championnat pourrait laisser des plumes et c’est fort probable compte tenu de la r�alit� des valeurs. Une telle �ventualit� �cornerait s�rieusement la carte de visite du coach, remettrait en cause sa pr�sence au Mouloudia au-del� de contribuer � la r�trogradation de l’�quipe et constituerait quelque part une revanche, m�me si les Khroubis s’en d�dient, pour les dirigeants de l’ASK lesquels ont de tout temps reproch� � l’enfant du “village” d’avoir une pr�dilection pour les autres �quipes. Bien entendu, sur ce plan, le coach a aussi ses raisons. La deuxi�me : L’ASK a les arguments n�cessaires pour acc�der en division Une. Il suffirait pour peu que les r�gles du jeu soient respect�es. Ce qui est loin d’�tre le cas et les r�sultats de la journ�e �coul�e pour au moins deux matches en sont la parfaite illustration. Mais consid�rons dans ce cas de figure que l’ASK perde en toute logique face aux Mouloud�ens. Et l�, imm�diatement, m�me si �a ne demeure que sp�culations, Tebib n’est pas en mesure de subir la pression qui s’en suivrait et nous n’irons pas, � notre tour, dans les d�tails. N’avait-il pas repouss� la m�me offre � l’aller, attendant bien au chaud que la rencontre face aux Khroubis passe. Son argument b�ton � l’�poque �tait qu’il �tait trop pris par des travaux engag�s dans sa villa. Les travaux ont toujours cours pourtant. Quel serait alors le d�nominateur commun entre ces deux hypoth�ses ? �Le d�part programm� du coach tout simplement �, r�torque tout sportif oisif dont le dada est de faire dans l’ex�g�se du football constantinois. Autrement, le plus grand vœu de Tebib est de ne pas se trouver � la barre technique des Blancs lors de MOC-ASK. Le meilleur des raccourcis est de devenir ind�sirable aupr�s de ceux qui l’ont recrut� et les contraindre � r�silier la relation de travail tout en prenant soin de ne pas s’attirer la col�re des supporters avec lesquels il veut garder un excellent commerce comme avec ceux du CSC o� il reste adul�. Le sc�nario avait commenc� par une menace de d�mission apr�s le nul conc�d� � Constantine face au SAM. Cette menace �tait beaucoup plus proche du ballon-sonde que d’une r�elle vell�it� de partir. Mais toujours selon les proches du club �Ce jour-l�, le coach avait engag� l’�bauche d’un d�part s�paration et � mesure que passeront les semaines ses intentions se pr�ciseront� jusqu’au jour “J”. Et d’ores et d�j� sont �voqu�s en catastrophe les noms de quelques “empiriques” entra�neurs de la ville pour le remplacer ne serait-ce que pour assurer le maintien. Ce qui n’est pas impossible pour peu que les joueurs le veuillent. Et dans le cas pr�cis des joueurs, d’aucuns parmi les amis du MOC qui ne vont plus au stade depuis une vingtaine d’ann�es et dont le “g�nie”, rest� intact, de d�coder la moindre intention des staffs technique, administratif et m�me de ceux qui piaffent d’impatience pour les remplacer, sont unanimes � soutenir que �Les joueurs ont sciemment lev� le pied face � El-Eulma, non pas qu’ils ont �t� soudoy�s, mais simplement pour rappeler aux responsables que c’est � eux qu’il appartient de gagner ou de perdre des matches comme cela a �t� le cas avant le d�gommage de Boudemagh, et par cons�quent d�cider de l’avenir de l’�quipe et d’avenir il n’y aura pas tant que leur situation n’est pas r�gl�e �. Sur cette situation, le m�me Benkahoul dira son d�sarroi de ne pas avoir encore obtenu �les subventions promises. A ce jour, j’ai d�bours� sur fonds propres plus de cinq cent millions mais cela a �t� insuffisant�. En attendant, le Mouloudia se d�place � Boufarik et pour esp�rer redresser la barre, il faut des arguments, ceux du terrain et ceux dont il n’est nul besoin de donner des d�tails et que tout le monde conna�t. Apparemment, nul ne jurera qu’il dispose pour le moment de l’un ou l’autre.
Adlane B.

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