R�gions Centre : AIT-IMGHOUR
Apr�s 50 ans d’attente, des foyers raccord�s au r�seau �lectrique


Insolite ! Au village A�t- Imgour, A�t-Ammar Oumhamed plus pr�cis�ment, il se trouve encore des foyers non aliment�s en �lectricit�. Certains croiront qu’il s’agit de r�centes constructions qui n’ont pas encore b�n�fici� de ce moyen pour des raisons techniques. Chose, en somme, tout a fait compr�hensible et logique. Mais, malheureusement, il s’agit bel et bien d’habitations dont l’�ge d�passe l’ind�pendance de l’Alg�rie et qui servent toujours de toit � trois familles.
Pourtant, nous apprend M. Sa�dani, puisque c’est de sa famille et celles de ces deux fr�res �migr�s qu’il s’agit, la premi�re �lectrification dont a b�n�fici� le village remonte au plus fort de l’�poque coloniale, en 1949. En 1980, le village a b�n�fici� d’un projet d’�l�ctrification qui n’a pas atteint son terme puisque une dizaine de foyers n’ont pas �t� touch�s. “La Sonelgaz a d�sert� les lieux avec promesse de revenir promptement achever le projet. Apr�s une attente et des d�marches qui ont dur� plus de 20 ans, un autre projet a �t� affect� en 2001 pour terminer l’�lectrification”, encha�ne M. Sa�dani. Mais, encore une fois, les trois fr�res Sa�dani ont �t� “omis”. En plus de cela et pourtant, selon toujours notre interlocuteur, sur demande de la soci�t� r�alisatrice, ces trois familles ont d� r�aliser � leurs frais un pyl�ne en b�ton pr�s de leurs habitations pour faciliter le branchement. Les d�boires de ces trois familles continuent � nos jours et elles ne doivent l’�clairage de leurs foyers qu’� la bont� des voisins d’o� elles s’alimentent. Les derni�res r�clamations faites aupr�s de la Sonelgaz de Dra� El-Mizan et de l’administrateur de la commune de Mechtras, M. Haliche, n’ont rien donn�. L’interpellation de ce dernier de la derni�re entreprise charg�e de l’�lectrification du village ne semble pas en voie de r�gler le probl�me non plus, toujours selon M. Sa�dani. “Le patron de cette entreprise, au lieu de revenir nous effectuer le branchement, propose de nous rembourser les frais avec quoi nous avons construit le pyl�ne. Comme si le probl�me se situe � ce niveau”, finit-il par nous avouer. Chose que les concern�s ont bien s�r refus�e.
A. A.

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