Actualit�s : ABDELAZIZ BOUTEFLIKA OUVRE LA SEMAINE DU SAINT CORAN
“Je ne serai jamais un �radicateur si le peuple ne choisit pas l’amnistie g�n�rale”


Abdelaziz Bouteflika a r�it�r�, hier, � l’occasion de l’ouverture de la 6e semaine nationale du Saint Coran, son intention de recourir � la voie r�f�rendaire pour mettre en œuvre son double projet de r�conciliation nationale et d’amnistie g�n�rale.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le discours tenu par le pr�sident de la R�publique devant les participants � cette semaine religieuse, qui se d�roule � la Maison de l’Imam de Mohammedia, laisse supposer l’annonce prochaine du contenu du projet d’amnistie g�n�rale. Abdelaziz Bouteflika, qui avait laiss� entendre , dans ces pr�c�dents discours, qu’il pr�f�rait temporiser car “le peuple n’est pas encore pr�t � ce r�concilier avec lui-m�me”, semble aujourd’hui vouloir donner un coup d’acc�l�rateur � ce projet dont il est le seul � conna�tre la teneur. “Nous organiserons un r�f�rendum pour la r�conciliation nationale. J’appliquerai le choix du peuple s’il accepte la paix mais je ne serai jamais un �radicateur s’il y renonce.” Abdelaziz Bouteflika, qui a mis dos � dos les terroristes et ceux qu’il consid�re �tre les repr�sentants de la “soci�t� la�que”. “Qui doit pardonner � qui ? Les terroristes aux la�ques ou les la�ques aux terroristes ? (…) C’est une �quation tr�s compliqu�e mais la solution n’est pas impossible. Il reviendra au peuple de trancher.” Bouteflika met �galement dans le m�me sac les associations de familles de disparus et celles des victimes du terrorisme. “Les analyses meurtri�res et assassines de ces associations ne nous impressionnent pas. Certains tuent avec un poignard pendant que d’autres tuent avec une plume. Si vous ne voulez pas pardonner et bien ne pardonnez pas ! Nous nous en remettrons au peuple et ferons confiance en son choix.” “Le peuple” aussi n’�chappera aux foudres du pr�sident de la R�publique puisque, selon lui, la soci�t� alg�rienne a perdu son identit� musulmane et arabo-berb�re. “Nous ne sommes ni arabes, ni amazighs, ni europ�ens. Contrairement � nos voisins tunisiens et marocains, nous autres alg�riens avons perdu notre identit�. Nous nous consid�rons comme les plus intelligents et les plus courageux alors que nous n’avons pas pris une seule citadelle de la modernit�.” Bouteflika, qui reconna�tra lui-m�me avoir “faut�” en s’habillant � la mode “occidentale” f�licitera par contre ceux, qui dans l’assistance, �taient coiff�s d’une aamama (ch�che), symbole de culture et de savoir.
T. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable