R�gions Centre : AIN-DELFA
30 agents de s�curit� d’Alg�rie T�l�com radi�s


Pour r�pondre � la mesure de leur radiation par la direction d’Alg�rie T�l�com, 30 agents de s�curit� en poste depuis 1998, selon leurs dires (6 affect�s au gardiennage du Central t�l�phonique de A�n Defla, les 24 autres assurant la s�curit� des antennes situ�es au nord de la wilaya � la zone frontali�re avec la wilaya de Tipasa, au lieu-dit “El Annab”), un sit-in a �t� observ� mercredi dernier devant le si�ge de la direction d’Alg�rie T�l�com.
Ils r�clament leur r�int�gration, affirmant par ailleurs que depuis leur recrutement ils n’ont jamais b�n�fici� de cong�. Il faut noter que de 1998 � juin 2004, ils �taient pris en charge par les services de la wilaya. Depuis cette date, ils sont pass�s sous la tutelle de l’entreprise. “Nous n’avons jamais sign� de contrat de recrutement”, alors que dans le document leur signifiant leur licenciement ils sont qualifi�s d’“AGS contractuels”. La d�cision de licenciement qui leur a �t� remise individuellement prend effet � partir du 1er mai. Il y est pr�cis� : “Je vous informe que les besoins de mes services ne justifient plus le maintien de votre activit� � dater du 1er mai.” R�volt�s par cette d�cision, ils affirmeront : “Au pire des ann�es de feu nous avons assur� la s�curit� des installations et maintenant qu’on n’a plus besoin de nous, on nous laisse tomber comme une vielle chaussette...” D’autres ajoutent : “Il n’est pas question qu’on donne du travail � des gens qui viennent d’ailleurs alors que nous sommes marginalis�s... Nous ne nous laisserons pas faire...” Ils affirment qu’Alg�rie T�l�com a sign� un contrat avec une soci�t� de gardiennage et que deux d’entre eux ont r�int�gr� leur poste. Ils rappellent qu’ils ont accompli leur mission dans des zones totalement isol�es o� le terrorisme continue de s�vir, parce que, disent-ils, les deux gardes communaux tu�s et les autres bless�s lors d’une embuscade tendue derni�rement par un groupe terroriste sont de leur localit�. D�sabus�s, ils se disent outr�s par tant d’ingratitude.
Karim O.

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