Actualit�s : AFFAIRE DE LA "BAVURE M�DICALE" A LA CLINIQUE LE RAMEAU D'OLIVIER DE BEJAIA
La famille Idir d’El Flaye persiste et signe


La famille Idir d’El-Flaye qui avait perdu, le mois d’octobre dernier, dans des circonstances �nigmatiques, un enfant, victime d’une simple fracture du f�mur lors d’un accident de la circulation et qui d�c�da cinq jours apr�s son �vacuation sur conseil d’un chirurgien de garde au niveau de l’h�pital Khellil-Amrane vers la clinique “le Rameau d’olivier”, cons�cutivement � une embolie graisseuse, est revenue � la charge dans la journ�e d’hier � l’issue d’un point de presse pour exiger toute la v�rit� sur ce qu’elle (la famille) n’h�site pas � qualifier de “gravissime erreur m�dicale � l’origine de la mort de leur fils Chafa�”, a-t-on soutenu.
“Nous savons que rien ne pourra rendre � la vie notre fr�re mais nous sommes d�termin�s � mettre � nu ces pratiques scandaleuses pour qu’il n’y ait plus d’autres victimes”, l�chent d’embl�e Djamel et Tarik, fr�res de la victime, avant de rappeler les diff�rentes d�marches entreprises en vue de faire �clarer la v�rit�. La rencontre avec le directeur de la sant�, les deux plaintes d�pos�es successivement ainsi que la saisine du conseil de l’Ordre des m�decins qui “persiste dans son mutisme” ont �t� autant de points soulev�s par les conf�renciers. Ces derniers se sont interrog�s ensuite sur le fait qu’“aucune mesure conservatoire” n’ait �t� prise apr�s l’affaire et �galement sur la “lenteur” observ�e dans le traitement du dossier par la justice. Djamel, le grand fr�re de la victime, souligne que c’est la d�claration de l’ex-ministre de la Sant� affirmant que son d�partement “n’avait jamais re�u de plainte officielle faisant �tat d’erreurs m�dicales dans les cliniques priv�es” qui le fera pr�sentement r�agir. Pourtant, mart�le le conf�rencier, document � l’appui, “nous avons saisi le ministre de la Sant� et une commission d’enqu�te a �t� install�e apr�s notre entrevue avec le DSP de B�ja�a qui nous a m�me assur� que le chirurgien incrimin� a �t� sanctionn� en r�siliant son contrat de convention”. Des r�ponses qui ne semblent pas convaincre les conf�renciers qui remettront en cause au passage m�me le lieu de d�c�s comme l’attestait l’acte �tabli par le secteur sanitaire de B�ja�a. “Notre fr�re n’est pas mort � l’h�pital”, temp�te Djamel. Dans la foul�e, les deux conf�renciers ne cachent pas leurs soup�ons quant � “une �ventuelle complicit� entre les diff�rents intervenants dans ce dossier”. Par ailleurs, dans un troisi�me document adress� au nouveau ministre de la Sant�, Amar Tou, la famille Idir tient � �num�rer les anomalies relevant “la mauvaise prise en charge” de leur d�funt fr�re, notamment “son d�tournement vers une clinique priv�e, � savoir le Rameau d’olivier, cit�e nomm�ment, et s’interroge �galement sur le fait que “le chirurgien incrimin� ait pu op�rer dans la clinique priv�e et d�livrer le constat de d�c�s avec le seau de l’h�pital public”. Ce sont, entre autres, autant de griefs retenus par la famille Idir � l’encontre du praticien qui a pris en charge le jeune Chafa�.
A. K.

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