Actualit�s : OPGI DE DAR-EL-BE�DA
Bras de fer entre des syndicalistes et la direction


Des �membres du conseil syndical� de l’OPGI de Dar- El-Be�da se sont pr�sent�s � notre r�daction, munis de dossiers, pour faire �tat de �mauvaise gestion dans une passation de march� au sein de leur organisme�. Ceci �en mati�re d’attribution des march�s de gr� � gr� simple au profit d’entrepreneurs priv�s�.
Il s’agirait, pr�cis�ment, du projet de r�alisation des travaux de voirie et r�seaux divers du projet des 120/200 logements aid�s (logements sociaux participatifs) � Ouled-Allel (commune de Sidi-Moussa).Le �pr�sident de ce conseil� a soulign�, avec ces documents, qu’une entreprise d�nomm�e �Siffi Abdelaziz� aurait d�croch� ce march� en lot unique d’une valeur de 17 992 796,45 DA. Ce document sign� par cette entreprise et par le bureau d’�tude ne porte pas le sceau de l’OPGI de Dar-El-Be�da. Interrog� sur ce point, les syndicalistes r�pondent que �le probl�me n’est pas l�, En effet, selon leurs propos, ce lot �qui �tait unique de V.R.D� fut scind� �intentionnellement et subtilement en trois tranches : 1�re convention pour un montant de 5 994 537,51 DA, 2�me convention pour un montant de 5 996 384,30DA et la troisi�me convention pour un montant de 5 999 779,39 DA�. �Or, le b�n�ficiaire de la premi�re convention n’est autre que Siffi Abdelaziz�, soutient notre interlocuteur. Dans leur �lettre de d�nonciation �, ces �syndicalistes� �crivent : �Nous remarquons clairement que la direction g�n�rale de l’OPGI viole au vu et au su de tout le monde le cadre r�glementaire r�gissant les march�s publics en vue d’enrichir certains pseudo-entrepreneurs o� la concurrence en tant que loi fondamentale dict�e par l’�conomie de march� est loin d’�tre une r�gle de gestion.� Pour expliquer cet �tat de fait ils citent �les articles 6 et 37 alin�a 2 du d�cret pr�sidentiel N�02-250 du 24/07/02 portant r�glementation des march�s publics mis en relief dans l’article 2 des conventions conclues entre l’OPGI et les entrepreneurs priv�s concernant les travaux cit�s (qui) n’ont aucune relation avec cette op�ration�. Contact�, le directeur g�n�ral de l’OPGI de Dar-El-Be�da, M. Chaban, nous a re�us dans son bureau pour donner plus d’explications. Il a relat� la gen�se de cette affaire. �J’ai �t� nomm� � ce poste 15 jours avant le s�isme. J’ai g�r� cette catastrophe avec des cadres comp�tents, notamment f�minins.� Et d’ajouter : �Pour ces logements, nous avons re�u trois � cinq fois les postulants � ces programmes en attendant la r�gularisation de ces logements.� �Il y a eu plusieurs r�unions avec l’ex�cutif pour achever dans les d�lais les plus courts tous les travaux.� Questionn� sur le document portant la signature de Siffi Abdelaziz et du bureau d’�tude, il r�pondra : �Je ne le commente pas.� Le directeur des ressources humaines, M. Ben Meridja, et d’autres travailleurs rencontr�s nous ont affirm� que ces syndicalistes ne sont pas repr�sentatifs. �Sur 11 membres du conseil, 8 se sont retir�s en constatant que les �lections �taient truqu�es�, ontils affirm�. Un dossier volumineux nous a �t� pr�sent� sur ces trois �syndicalistes �. Pour �claircir la situation, M. Chaban fait parvenir les directeurs des entreprises. Deux d’entre eux se sont pr�sent�s. Il s’agit de Siffi Abdelaziz et du directeur de la Sarl Samah. Interrog� sur le document pr�sent� par les �syndicalistes�, M. Siffi Abdelaziz dira : �C’est vrai, j’ai sign� ce document. Quand on me propose un march�, j’accepte. � Il pr�cisera plus loin : �Je travaille avec cet OPGI depuis 2000.� M. Chebili, assistant du DG, charg� du technique explique : �Chaque dossier fait l’objet d’un traitement approfondi avant d’�tre sign� par le D.G.� �En le consultant, il s’est av�r� aberrant, nous avons donc fait tout simplement appel � deux entreprises, comme nous avons pu faire appel � trois autres entreprises.� Et d’encha�ner : �Certains bureaux d’�tude ne connaissent pas le code du march� public�. Notre interlocuteur soulignera �galement que �si les 6 millions de dinars avaient �t� d�pass�s, il aurait fallu faire un appel d’offres et les travaux n’auraient pas �t� achev�s dans les d�lais. Or, cela a �t� fait dans l’urgence�. Notons qu’un inspecteur du minist�re de l’Habitat s’est rendu � cet OPGI il y a de cela une quinzaine de jours.
Meriem Ouyahia

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