Face aux atteintes de plus en plus fr�quentes � l’environnement et � la sant� publique, la Gendarmerie nationale passe � l’action. En plus de ses traditionnelles missions, le Commandement de la gendarmerie mobilise ses troupes pour traquer commer�ants v�reux et pollueurs de tout acabit.
Une op�ration pilote est men�e � Oran, Ouargla et Alger en attendant que d’autres villes soient �galement concern�es. Les gendarmes retenus auront pour mission d’analyser les eaux de baignade, de contr�ler la qualit� des produits alimentaires p�rissables et de veiller � la r�duction de la pollution sonore. C’est en collaboration avec les minist�res de l’Environnement, de la Sant�, de l’Education, du Tourisme, les for�ts et les Ressources hydriques que des cellules ont �t� install�es. Contact� hier, le colonel Ayoub , chef de la cellule de la communication, a expliqu� que les trois gendarmes qui composeront chacune d’entre elles sont des bacheliers ayant obtenu un bac scientifique. Ils ont n�anmoins re�u une formation sp�cifique au niveau de l’�cole des Issers. Des professeurs leur ont enseign� la l�gislation en mati�re de protection de l’environnement, la chimie et les sciences de la Terre. Une formation compl�mentaire leur a �t� dispens�e � Oran o� ils ont �t� familiaris�s avec les techniques d’analyse des eaux de baignade et des produits agroalimentaires. Munies de kits complets pour la d�tection de ces effractions, ces brigades form�es agiront � chaque fois qu’une violation de la loi est constat�e. elles devront en parall�le mener un travail de sensibilisation au niveau des �tablissements scolaires et en partenariat avec plusieurs d�partements minist�riels. A l’instar du travail effectu� pour lutter contre la d�linquance juv�nile et la criminalit�, la gendarmerie compte redoubler d’efforts afin que le code de l’eau, celui de la sant� publique soient rigoureusement appliqu�s. Le commandement organisera � cet effet, le 27 juin prochain, un s�minaire consacr� aux r�percussions de la qualit� de l’eau sur la sant�. L’occasion de tirer une fois encore la sonnette d’alarme quant � la propagation des maladies � transmission hydrique.
N. I.

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