Actualit�s : ANNABA
Trois Y�m�nites sous les verrous


Six �tudiants y�m�nites ont �t� arr�t�s et pr�sent�s devant le magistrat instructeur pr�s le tribunal de Annaba. Trois d’entre eux ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t et les trois autres laiss�s en libert� provisoire. C’est � l’issue d’une enqu�te qui aura dur� plus de six mois que ces individus ont pu �tre arr�t�s par les �l�ments de la police judiciaire suite � des informations faisant �tat d’un piratage effectu� sur une ligne t�l�phonique dont la facture s’�l�ve � la somme astronomique de... 1 milliard 200 millions de centimes.
Le chef du groupe, un homme de 38 ans, qui r�side en Alg�rie depuis 1991 occupe un appartement �quip� d’une ligne t�l�phonique sis � Sidi-Ammar dans lequel il recevait ses complices. La mise sur table d’�coute de ladite ligne pendant 1 mois — du 25 octobre au 25 novembre 2004 — n’avait rien donn� puisque l’homme en question n’avait ni �mis ni re�u des appels. Une comparaison entre les num�ros appel�s ant�rieurement (c’est-�-dire avant la mise sur table d’�coute de la ligne) et les num�ros appel�s � partir de la ligne pirat�e a fait appara�tre qu’ils �taient identiques (des appels vers l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan, le Y�men, l’Egypte, la Syrie, le Liban, l’Arabie Saoudite et la France). Confondu, le mis en cause a avou� avoir pirat� une ligne t�l�phonique r�sili�e qu’il utilisait lui et cinq autres Y�m�nites. Une perquisition effectu�e au domicile de ce dernier a permis de d�couvrir un faux cachet rond au nom du minist�re de l’Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique ; un des �tudiants a d�clar� qu’il utilisait ce cachet pour �tablir des dipl�mes et des attestations. Pouss�e plus loin, l’enqu�te a r�v�l� qu’il y a complicit� au niveau d’Alg�rie T�l�com, ce qui a permis l’activation d’une ligne suppos�e avoir �t� r�sili�e. A ce jour, celui ou ceux qui se trouvent derri�re cette arnaque n’ont pas �t� identifi�s ; toutefois, Alg�rie T�l�com est en train de mener une enqu�te de son c�t� et pris les mesures qui s’imposent en pareil cas. Il se pourrait aussi, au vu des num�ros appel�s portable et fixe, que les services de s�curit� aient lev� un li�vre puisqu’il est fort possible qu’il s’agisse l� d’un r�seau dormant en collusion avec le terrorisme international qui vient d’�tre r�activ�.
M. Rahmani

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