R�gions Est : CONSTANTINE
JOURN�E D'�TUDE SUR LA VIANDE ET D�RIVES
La protection du consommateur en question


La Direction du commerce de la wilaya de Constantine a organis� dimanche dernier une journ�e d��tude et d�information sur la viande et d�riv�s en collaboration avec les associations de protection du consommateur. Plusieurs points ont �t� �tudi�s lors de cette journ�e qui a regroup� toutes les parties concern�es. Consommateurs et repr�sentants du secteur du commerce ont �t� attentifs � la communication de M. Boudjellel, directeur de l�Institut de nutrition et d�alimentation alimentaire (INATA), ax�e sur l��valuation de l�ex�cution des recommandations formul�es sur les viandes et d�riv�s en mettant l�accent sur le risque de contamination de ce produit prot�ique et la n�cessit� de prendre des mesures de protection strictes.
A ce propos, les intervenants n�ont pas manqu� de soulever les pr�occupations du citoyen et autre existence de textes r�glementaires et proc�dures l�gales r�gissant les devoirs et les droits de tout un chacun. Par ailleurs, le probl�me de l�emballage en sachets plastiques, a �t� soulev� pour la circonstance. C�est ainsi que M. Bouabdallah, directeur de l�environnement, a jug� n�cessaire l�interdiction de l�emballage en sachets plastiques de par les dangers qu�ils repr�sentent � travers le degr� de toxicit� des produits chimiques qu�ils d�gagent. L�intervenant insistera par cons�quent sur le r�le des op�rateurs �conomiques en ce sens qu�ils doivent imp�rativement informer leurs clients notamment sur la source de leurs produits. D�aucuns ont parl� du manque d�hygi�ne enregistr� particuli�rement � certains endroits comme le march� Boumezzou du centre-ville et celui des 1600-Logements sis � El- Khroub. Ce dernier est, selon un intervenant, devenu un lieu de stockage et non un lieu commercial. La question des cyclamates a �t� pos�e �galement lors de cette journ�e o� certains ont demand� des explications quant � son danger et son impact sur la sant�. Les repr�sentants de la direction du commerce et ceux du laboratoire d�hygi�ne sont intervenus � leur tour pour r�pondre aux interrogations soulev�es. Il ressort, selon ces derniers, que la collaboration entre les diff�rentes parties concern�es, le consommateur, les op�rateurs �conomiques, les associations de protection du consommateur et l�administration s�av�re �tre une exigence cruciale dans ce domaine pr�cis. Les associations de protection du consommateur ont �t� pri�es d�intensifier leurs activit�s dans ce sens. Cette journ�e a �t� par ailleurs l�occasion d�annoncer qu�un plan d�action sera entam� prochainement afin de combattre ce ph�nom�ne du commerce informel et d�sorganis�. La formation intersectorielle, la coordination entre les associations de protection du consommateur et le consommateur lui-m�me, l�encouragement des op�rateurs �conomiques � adopter de nouvelles m�thodes de commercialisation, et enfin l�encadrement des march�s formels et informels par la DCP en activant un service de s�curit� ad�quat, ont �t� ainsi inscrits au chapitre des recommandations de cette journ�e.
Latifa T.

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