L�Alg�rie poursuivra le remboursement anticip� de sa dette ext�rieure, estim�e � 21 milliards de dollars, selon le ministre des Finances, Mourad Medelci, qui s�exprimait hier � Paris. Mourad Medelci a pr�cis� que l�Alg�rie a d�j� proc�d� � des remboursements anticip�s pour une partie de la dette multilat�rale et a conclu des accords de conversion de la dette en financement d�investissements avec notamment la France, l�Italie et l�Espagne.
A ce propos, rappelons que la France a mis � la disposition de notre pays en juillet 2004 la totalit� de l�enveloppe de conversion de dette en investissements autoris�e par les r�gles actuelles du Club de Paris, soit 288 millions d�euros. En outre, Paris s��tait engag�e � soutenir aupr�s du Club de Paris la demande de l�Alg�rie de porter � 30% le plafond de conversion de dettes en investissements, actuellement limit� � 10% de la dette �ligible. De fait, le remboursement par anticipation de montants de la dette alg�rienne la plus ch�re est envisag�, selon Mourad Medelci, dans �le cadre de crit�res plus larges et plus dynamiques�. Cela �tant, Mourad Medelci qui a affirm� la volont� de notre pays de rendre sa coop�ration �conomique avec la France �op�rationnelle� et d��largir et renforcer l�Aide M�moire, sign� le 17 juillet 2004 et tra�ant le cadre de cette coop�ration , avait rencontr� hier le Medef, le patronat fran�ais. Aux entrepreneurs et repr�sentants de l�establishment bancaire et financier, le ministre des Finances a ainsi explicit� les perspectives � moyen terme de l��conomie alg�rienne dont la mise en �uvre du programme de soutien � la croissance, insistant sur la vaste gamme de possibilit�s induites par ce programme dans tous les secteurs d�activit� et les mesures de facilitation de l�investissement. A ce propos, Mourad Medelci s�est fait notamment le chantre de la tr�s nette am�lioration de l��conomie alg�rienne gr�ce � la mise en place d�une politique �conomique plus �visible� et en soulignant �l�importance de mettre le syst�me financier alg�rien au service de l�investissement, en invitant les comp�tences �trang�res � accompagner l�Alg�rie dans les programmes de modernisation de ce secteur�. Dans ce sens, il a annonc� la prochaine ouverture du capital du Cr�dit populaire d�Alg�rie (CPA), sur la base des recommandations d�un audit d�une grande banque d�affaires, et une banque � laquelle, selon lui, �pour la premi�re fois des banques fran�aises s�int�ressent�. Cela, avant de pr�ciser que trois autres banques alg�riennes conna�tront progressivement une ouverture de capital, et d�annoncer la mise en place, d�but janvier 2006, d�un nouveau syst�me de paiement interbancaire et de la mon�tique. Ce faisant, le ministre des Finances a relev� que le niveau des investissements directs �trangers (IDE) hors hydrocarbures reste �insuffisant, m�me s�il est plus important que les ann�es pr�c�dentes et des IDE port�s par une multitude de facteurs mais (qui) ne sont pas venus de l� o� nous les attendions�. En appelant � investir massivement en Alg�rie les entreprises fran�aises int�ress�es par des investissements productifs dans les secteurs des t�l�communications, avec l�ouverture projet�e du capital d�Alg�rie T�l�com, et des infrastructures portuaires, notamment les ports d�Alger, Djendjen et Jijel. De m�me, en demandant aux constructeurs automobiles d�investir le march� alg�rien tr�s porteur et en incitant � une pr�sence plus importante des entreprises fran�aises dans le secteur de la construction de logements.
C. B. /Agences

Nombre de lectures :

Format imprimable