Actualit�s : BOUTEFLIKA FACE AU TERRORISME
Combattre Ben Laden et m�nager Hattab


Le pr�sident de la R�publique alg�rienne, M. Abdelaziz Bouteflika, proposait officiellement � l�Angleterre avant-hier, dans un message � la reine, la collaboration des services de s�curit� du pays pour combattre le terrorisme. L�offre, intervenue suite � la vague d�attentats terroristes qui ont secou�, juillet courant, Londres, traduit la bivalence dans le comportement du pouvoir alg�rien face au terrorisme.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir)- De proposer ainsi une aide � l�Angleterre dans son combat contre le terrorisme, le pouvoir alg�rien affirme une souscription � l�engagement international de lutte contre le ph�nom�ne. Ce qui, pour un pays qui a eu � en souffrir plus d�une d�cade durant, est dans la logique des choses. Sauf que, au regard de l�attitude observ�e face au terrorisme poursuivant de s�vir encore dans le pays, l�offre de collaboration soumise � Sa Majest� la reine s�assimile � une incons�quence au plan de la d�marche. Ici, la d�termination � combattre le terrorisme est t�nue. La pr�occupation n�est pas � son �radication. Elle est � une tentative suppl�mentaire de son apprivoisement, � travers l�amnistie g�n�rale que le pr�sident Bouteflika s�appr�te � d�cr�ter. Une amnistie g�n�rale qui, pour s�r, profitera aussi aux terroristes du Groupe salafiste pour la pr�dication et le combat (GSPC). Cette m�me organisation qui, outre les assassinats qu�elle continue de perp�trer, a f�licit�, il y a peu de jours, le groupe d�Abou Mosa�b Al Zarqaoui pour le rapt de nos deux diplomates en Irak, confirmant par l� l�all�geance qu�elle a pr�t�e � Al Qa�da. Si les ouailles de Ben laden sont combattues partout ailleurs, ils devraient logiquement l��tre aussi en Alg�rie. Or, le pr�sident Bouteflika et l�ensemble des partisans de la r�conciliation nationale font le choix, r�solu, sans conteste, de rester �loign�s de cette logique. Peu leur chaut, semble-t-il, que, dans leurs d�marches, l�incoh�rence soit autant criante. Il ne se peut que Ben Laden ou Al Zarqaoui soient des chefs terroristes � combattre et que Hassan Hattab ou un ��mir� du GIA soient, eux, �ligibles � la �cl�mence �. Les uns comme les autres s�abreuvent � la m�me id�ologie, poursuivent les m�mes objectifs, usent de la m�me m�thode : le terrorisme. Aussi le combat contre le terrorisme devrait �tre int�gral.
S. A. I.

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