Actualit�s : BECHAR
La presse d�range le wali


Le wali de B�char a interdit aux repr�sentants de la presse ind�pendante, El Watanet Le Soir d�Alg�rie, l�acc�s � la salle de r�union de la wilaya o� se tenait hier le conseil de l�ex�cutif. Apparemment, il n�aime pas la transparence. Pourtant, il ne cesse de crier haut et fort, qu�il veut co�te que co�te, �carter les affairistes.
Des propos, d�cid�ment contradictoires, car si on veut r�ellement exclure ces �l�ments nuisibles, ces parasites, il faudrait imp�rativement ouvrir les portes � la soci�t� civile et � la presse qui rejette la flagornerie. On ignore ce que M. Boukharouba reproche exactement � ces deux organes. En ce qui concerne Le Soir d�Alg�rie, nous avons subi des harc�lements. Mais jusqu�� pr�sent, nous avons mis cela sur le compte de la m�diocrit�. Maintenant, le wali a franchi le pas en interdisant � ces deux journaux l�acc�s aux sources d�information. Cependant, il faut rassurer le repr�sentant de l�Etat que ce n�est pas la presse qui a demand� aux �lus de l�APW, en d�saccord avec lui, de mettre sur pied une commission d�enqu�te pour v�rifier ce qui s�est pass� dans les budgets (des PCD notamment) ni demander � ces �lus d�exiger �son d�part de la wilaya en raison de son inertie�. Le pr�sident de la R�publique a, luim�me constat�, lors de sa visite dimanche dernier �les d�ficits et les retards accumul�s dans les projets de d�veloppement�, selon certaines sources. En ce qui concerne l�article �B�char : une wilaya abandonn�e� paru dans notre �dition du 26 juin, il faut dire que si les autorit�s avaient pris en consid�ration cette information, la crise aurait �t� d�samorc�e avant les douloureux �v�nements de B�char-Djedid, survenus le 6 juillet 2005.
Lies Mourad

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