Au lendemain de la visite chahut�e du pr�sident de la R�publique � Tizi-Ouzou, le premier magistrat de cette wilaya sort de sa r�serve et s�attaque aux auteurs �manipul�s� du chahut et des perturbations v�cues, le m�me jour de la visite, par l�universit� de Tizi-Ouzou.
Pour autant que l�on se pla�t ici � parler, � mots presque couverts, de chahut de gamins manipul�s, il semble, � en croire des indiscr�tions, que les incidents ont valu �un remontage de bretelles� venu d�en haut, � certains personnels appel�s � veiller au bon d�roulement de la visite pr�sidentielle. En tout cas, l�ire de M. Ouadeh, wali de Tizi- Ouzou ne semble pas encore apais�e, � en juger par les mots durs qu�il a eu � l��gard des �chahuteurs� et de ceux qui les ont, selon lui, instrumentalis�s, lors d�une r�ception organis�e au si�ge de la wilaya en l�honneur des fonctionnaires charg�s de la pr�paration de la visite pr�sidentielle. Rappelant l�objectif de la visite de Bouteflika venu �faire passer un message de paix � une population fatigu�e�, le wali a salu� �l�extraordinaire g�n�rosit� de la r�gion qui ne peut �tre g�ch�e par une poign�e de chahuteurs d�enfants manipul�s�. Le wali se laissera aller � une diatribe en r�gle contre les partis politiques qu�il accuse sans les nommer et qui sont facilement identifiables, en suivant le regard et le propos du wali d��tre derri�re les incidents de lundi dernier qui ont tout de m�me oblig� Bouteflika � changer son plan de visite, � l�exemple de celle abandonn�e du chantier de l�universit�. �Ils ne repr�sentent qu�une poign�e de d�linquants et de voyous (...). On sait ce que veut dire le boycott passif chez ces gens-l� ; c�est le lance-flammes. Ils ont oubli� qu�il se sont tromp�s de soci�t�, dira le wali qui a encore parl� de �touristes politiques qui vivent � l��tranger, de ceux qui sont prot�g�s par les gendarmes � Club-des-Pins et qui demandent le d�part des gendarmes�. Le propos est suffisamment clair pour identifier les parties dont �le petit chahut a permis de mesurer la repr�sentativit� dans la r�gion�, que le wali met en accusation leur reprochant de �manipuler la r�gion lorsqu�ils ont des probl�mes avec le haut (le pouvoir ? ndlr)�. Pour le wali, il y a eu �provocation� de la part de ceux qui ont voulu saisir la visite du pr�sident pour d�stabiliser la r�gion�.
S. A. M.

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