Actualit�s : MAURICE BLANC, CHARGE DES RELATIONS EXT�RIEURES AU PS, A BOUZEGUENE
�Le positionnement du FFS, c�est aussi le n�tre�


Maurice Blanc, charg� des relations ext�rieures au PS, membre de l�Internationale socialiste et militant tr�s actif de la fondation Jean Jaures, en visite de travail en Alg�rie a profit� de son s�jour pour effectuer une vir�e en Kabylie profonde, �dans l�Alg�rie r�elle�. H�te hier des militants de base du FFS de Bouzeguene avec Karim Tabou, Rabah Brahimi..., il a volontiers accept� de se confier aux lecteurs du Soir d�Alg�rie.
Le Soir d�Alg�rie : Quel effet cela vous fait-il de visiter la Kabylie profonde ?
M. B. :
C�est une premi�re et �a me fait tr�s plaisir de profiter de l�organisation de la conf�rence de Boumerd�s pour aller � la rencontre de l�Alg�rie r�elle. �a me permet de m�impr�gner de la mani�re dont vivent les Alg�riens en ce moment particulier o� il y a aussi des �ch�ances importantes pour tous les Alg�riens et les Alg�riennes.
Cette curiosit� satisfaite, l� n�est pas uniquement votre motivation ?
Je saisis aussi cette occasion pour apporter mon soutien et pour reconna�tre le travail qui est effectu� par tous mes camarades du FFS. Je tenais donc aussi � les saluer quels qu�ils soient pas seulement les dirigeants nationaux mais aussi � l��chelon local car, dans tous les partis du monde, c�est l� o� se font et se r�alisent les choses le plus importantes et les plus proches des gens.
Pa-del� la conf�rence anim�e hier � Boumerd�s sur l�identit� socialiste du XXe si�cle, votre visite qui co�ncide avec l�emballement de la vie politique nationale a-t-elle un autre sens ?
Dans le cadre d�un �change fraternel que nous avons avec le FFS d�une part et la fondation Jean Jaures d�autre part, nous avons aussi un programme d��changes, de contacts et de formation. On se voit r�guli�rement dans diff�rentes r�unions internationales. L�id�e �tait de faire le point avec nos amis du FFS et d��changer avec eux de la mani�re dont les uns et les autres nous fran�ais avec les Alg�riens du FFS nous concevions ensemble les relations internationales socialistes � l�int�rieur de notre organisation internationale qui s�appelle l�Internationale socialiste.
Avez-vous rencontr� des officiels alg�riens ? Sinon de quoi il a �t� essentiellement question avec vos camarades du FFS ?

Je ne suis pas venu pour �a. J�ai rencontr� uniquement mes camarades du FFS, il �tait principalement question de l�impact de la mondialisation dans nos diff�rents pays et o� elle se manifeste de mani�re particuli�re. Mais les uns et les autres nous avons ensemble � r�pondre aux m�mes d�fis mondiaux et pour cela il faut aussi que nous nous organisions � cette �chelle l�.
Vous avez eu des �changes avec la base militante du FFS locale. Quelle appr�ciation en faites-vous ? De quoi a-t-il �t� question et comment trouvez-vous le niveau politique des militants de base alg�riens ?
Cela m�a fait tr�s plaisir de voir tous ces camarades rassembl�s avec lesquels on a eu un �change direct, tr�s franc et parfois un peu rude d�ailleurs. Parce que l�on se parle tr�s franchement des difficult�s de nos situations, de la mani�re dont, parfois, en France nous avons connu la politique. Ici nos camarades ont une appr�ciation et un jugement sur la mani�re dont nous l�avons fait. �a ne leur pla�t pas toujours et on a pu en parler tr�s franchement entre nous et ; pour les uns et pour les autres �a a �t� productif et int�ressant. Cela �tant, j�ai �t� tr�s admirablement surpris par le niveau de formation politique et le niveau de conscience des militants de base du FFS, leur qualit� d�information. Ils connaissent dans le d�tail la situation fran�aise et la r�alit� des d�bats internes. Mieux, en tout cas, que nos camarades fran�ais connaissent la r�alit� de la vie politique en Alg�rie.
Quel avis le PS porte-t-il sur le projet de charte pr�sidentielle pour la paix et la r�conciliation nationale ?

De ce point de vue-l�, moi je fais confiance au positionnement de nos camarades du FFS. Nous avons, nous socialistes, une r�gle � l��chelon internationale : toujours soutenir notre parti fr�re dans le pays concern� car seul lui conna�t bien le contexte. Par cons�quent, le positionnement du FFS est aussi le n�tre.
Entretenez-vous des relations avec d�autres partis politiques alg�riens ?
Nous avons un seul partenaire en Alg�rie, c�est le FFS. Nous n�avons, par cons�quent, pas de relations formelles avec les autres partis. Cela �tant, il arrive que des partis politiques de passage en France demandent � nous rencontrer. Mais nous concernant, l�organisation avec laquelle on a un partenariat et avec laquelle on d�veloppe des relations fraternelles, c�est bien le FFS.
Le FFS vit pr�sentement une p�riode difficile�

Je constate qu�ils sont dans une p�riode qui, pour eux, est difficile dans l�exercice de la politique au niveau local. Une des raisons pour lesquelles je suis tr�s content d��tre ici pour leur dire aussi qu�ailleurs dans le monde ils ne sont pas seuls. On les soutient et si ma pr�sence peut avoir un sens et une petite importance, c�est aussi de manifester ce soutien et de rappeler � nos camarades du PS que nos fr�res du FFS qui sont en Alg�rie m�nent une lutte dans des conditions tr�s difficiles et qu�ils ont besoin de notre soutien et de notre aide.
Entretien r�alis� par S. Hammoum

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