Actualit�s : S�MINAIRE SUR L'ANGOISSE A L'INSP
Tenter de comprendre le ph�nom�ne pour mieux le prendre en charge


L�angoisse sera le th�me d�un s�minaire qui se tiendra, les 19 et 20 novembre, � l�Institut national de sant� publique d�El-Biar. Les organisateurs de cette rencontre scientifique ambitionnent d�expliquer l�angoisse pour, notamment, la diff�rencier des situations de stress et de d�pression.
L�Association pour la r�habilitation psycho-�ducative infanto-juv�nile (ARPEIJ), partant donc de l�id�e qu�une confusion est faite entre les notions de stress et d�angoisse, a pris l�initiative de rassembler des sp�cialistes pour faire le point sur cette question. Le professeur Houria Chafai Salhi, co-organisatrice de cette rencontre, pr�cise que �l�angoisse est inh�rente � l��tre humain mais il y a des moments d�angoisse paralysante � soigner pas forc�ment avec des m�dicaments. Notre souci est donc de comprendre ce qu�est l�angoisse pour pouvoir la ma�triser. Bien qu�elle ait une fonction, l�angoisse il faut la diff�rencier de la peur�. Ce s�minaire qui s�adresse aux praticiens et � ceux qui s�int�ressent aux ph�nom�nes li�s � l�angoisse verra l�intervention d��minents sp�cialistes. Le docteur Fran�ois Leguil, psychiatre et psychanalyste ancien praticien hospitalier � l�h�pital Sainte-Anne � Paris et membre du champ freudien, sera invit� au s�minaire. Il y d�veloppera, selon les organisateurs de cette rencontre, les r�flexions et apports de Lacan sur le sujet lors de son s�minaire sur le th�me de l�angoisse et r�cemment �dit�. Par ailleurs, pr�cise le communiqu� de l�ARPEIJ, l�angoisse n�est pas que l�affaire de sp�cialistes : �Elle concerne chacun au plus intime de soi autant que le collectif, le social, la culture� Angoisse, qui es-tu ? Intitul� insolite peut-�tre, mais vrai, nombre de po�tes comme Imr el-Quais, Baudelaire� ont os� la tutoyer tentant de l�apprivoiser. Les croyances et les sagesses s�appliquent � la dompter, certaines m�decines tentent de l��radiquer, la r�duisant � un simple stress. La psychanalyse, elle, est soucieuse, bien entendu, de d�sangoisser mais il ne saurait s�agir simplement de supprimer� de se taire.�
F. Z. B.

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