Actualit�s : LES HOSPITALO-UNIVERSITAIRES CHEZ HARRAOUBIA
Entre la sant� et l�universit�, les dol�ances se noient


Le statut sp�cifique pour les enseignants hospitalo-universitaires, la revalorisation salariale, les moyens techniques et surtout plus de consid�ration, ont �t� les principales revendications pr�sent�es, hier, par le Syndicat national des professeurs et ma�tres assistants en sciences m�dicales � Rachid Harraoubia.
En effet, le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, a re�u, hier, au si�ge de son minist�re, le syndicat afin de d�battre de la situation de l�enseignant en g�n�ral et de l�hospitalo-universitaire en particulier, surtout que ce dernier, exer�ant dans la plupart du temps � l�h�pital, est confront� � la r�glementation du minist�re de la Sant� alors qu�il d�pend du minist�re de l�Enseignement sup�rieur. Cependant, le premier probl�me auquel les ma�tres assistants sont confront�s demeure la non-progression de leur situation professionnelle. Une situation de blocage a frein� leur �lan scientifique. Ils sont plusieurs en phase de terminer leurs th�ses, mais pour des raisons bureaucratiques, ils sont bloqu�s. Un �tat de fait que Rachid Harraoubia admet puisqu�il a reconnu que sur les 400 bourses octroy�es l�ann�e derni�re pour les ma�tres assistants afin d�achever leurs th�ses, quatre seulement ont �t� destin�es aux hospitalo-universitaires. Par ailleurs, les syndicalistes ont soulev� un autre probl�me non moins important, celui de la r�tention de l�information. Le r�seau intranet propos� par le d�partement de Rachid Harraoubia, en l�occurrence l�ARN, n�a pu toucher les concern�s malgr� l�assurance du premier responsable de la direction de l�informatique que toutes les structures des diff�rentes universit�s sont connect�es. Le probl�me c�est qu�au niveau des CHU, il n�y a pas de connection et ce r�seau qui constitue une biblioth�que virtuelle pour les chercheurs, ne leur profite pas. A cette probl�matique, s�ajoutent d�autres contraintes d�ordre mat�riel. C�est le manque de moyens dont souffrent les hospitalo-universitaires comme la v�tust� des amphis, le manque de documentation et le nombre �lev� des �tudiants. Le ministre de l�Enseignement sup�rieur a promis d�essayer de trouver des solutions � tous ces probl�mes. Enfin, Il serait plus judicieux de s�attaquer � la r�glementation qui r�git ce secteur et qui date des ann�es 1970. Des textes vieux de trente ans continuent � g�rer la facult� de m�decine. Le niveau ne peut que chuter.
I. T.

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