Premi�re initiative au niveau de l�universit� alg�rienne, l��thique, la d�ontologie et les franchises universitaires font l�objet d�un s�minaire ouvert depuis ce mardi 13 d�cembre � l�universit� de Tizi-Ouzou.
Cette rencontre de deux jours, rehauss�e par la pr�sence de Mme la ministre d�l�gu�e � la Recherche scientifique, Souad Bendjaballah, et � laquelle a pris part un panel d�universitaires, de gestionnaires et des repr�sentants des �tudiants, a trait � la d�finition des probl�mes r�els, � travers tous les volets, que vit l�institution universitaire, � l��re de la mondialisation, � positiver les aspects de la vie universitaire et d�essayer d�arriver � sortir avec des recommandations, du moins sur le plan fonctionnel, fond�es sur le respect des personnes, du savoir et des valeurs, � capitaliser les probl�mes que vit l�universit�, � travers son actualit� quotidienne, � l�effet de trouver les solutions et de mettre au diapason avec les mutations mondiales. L�universit� alg�rienne est au centre des mutations. Elle vit une crise de �gigantisme�, � cause des flux d��tudiants de plus en plus importants. Ce qui induit, selon M. Ahmed Za�d, vice-recteur charg� de la planification, des incompatibilit�s avec les aspects infrastructurels et les moyens mis en jeu. La soci�t�, travers�e par divers courants, d�teint sur le fonctionnement de l�universit�, sur la production des id�es et donc induit des probl�mes relationnels entre les composantes de la communaut� universitaire. Il en ressort donc de ce s�minaire que des r�flexions et des analyses seront port�es, gr�ce � un travail p�dagogique, � la connaissance de toute la composante universitaire, premier vecteur concern�, pour identifier les racines de ces dysfonctionnements qui freinent son d�veloppement. La soci�t� est porteuse, pour que ces analyses et r�flexions soient exploit�es et capitalis�es, des fondements substantiels capables d�apporter de nouvelles valeurs � l�universit�. On sugg�re aussi de voir avec le recul les probl�mes des franchises, en essayant de cerner les causes r�elles et les divergences qui surgissent sur le plan p�dagogique et administratif, pense encore M. Ahmed Za�d. �Il faut d�limiter les champs des conflits, au sens large, les causes et les agents porteurs et par ricochet entrevoir des rem�des, � d�faut d�anticiper sur leur gouvernance.� L�universit� s�inscrit dans le contexte de la globalisation, elle doit trouver les moyens pour am�liorer les formations, aller dans le sens de la comp�titivit� dans le cadre de la concurrence internationale, tout en pr�servant son capital. La recherche de la stabilit� n�est pas antinomique avec l�ouverture sur la soci�t�, le d�bat d�id�es doit �tre porteur d�innovations technologiques. �L�esprit critique doit s�accompagner de l�esprit de tol�rance, et la violence doit �tre mise � l��cart. La diversit� d�id�es n�a pas emp�ch� le fonctionnement de l�universit�. Il est par contre imp�ratif de rejeter tous les facteurs de blocage....�, insiste pour sa part M. Fellag, vice-recteur charg� des relations internationales.
J. L. Hassani

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