R�gions Est : BORDJ BOU-ARRERIDJ/D�VELOPPEMENT
Un programme en or, mais...


Qu�en est-il du programme de d�veloppement �conomique de la wilaya de Bord-Bou-Arr�ridj qui inclut plusieurs partenaires de l�appareil de l��tat ? La relance �conomique laquelle est cens�e th�oriquement toucher l�espace du chef-lieu aussi � partir du moment o� tous les grands ��v�nements� se r�sument dans la ville est-elle concr�tement sentie ?
Une comparaison analytique de l�op�ration d�investissement tous programmes confondus de l�ann�e pr�c�dente et de celle en cours permet de constater que le nombre d�exercices passe de 618 � 708 soit d�une AP (autorisation de programme) de l�ordre de 19,9 milliards de dinars � 26,7 milliards de dinars avec une priorit� d�investissement accord�e, notamment aux secteurs de l�hydraulique, l��ducation et les routes, pourtant du c�t� de la voirie de la ville, les ��ventreurs� loin d��tre dou�s pour la chirurgie du tapis s�ing�nient plut�t � offrir en spectacle leurs propres creux d�incomp�tence au moment o� l�importance est accord�e aux travaux des routes dont le PEC (programme en cours) affiche une portion qui passe de 24,81% � 25,81% en l�espace d�une ann�e seulement, ce qui fait penser logiquement � une carence de budget par d�faut ou par mauvaise planification soit � l'incomp�tence professionnelle des entreprises des travaux publiques. Quoi qu�il en soit, le calvaire persiste en force et c�est fortement regrettable qu�il continue � se manifester malgr� les appels au secours d�sesp�r�s des citoyens lesquels font souvent r�f�rence au �Grand S�tif� � titre comparatif dans leur discours quotidien de l��tat de la voirie ! Si dans le secteur de l�hydraulique, la stabilit� est sans l�ombre d�un doute le ma�tre-mot du constat malgr� que le PEC r�gresse presque de 5%, l��ducation, elle, qui voit pourtant son PEC passer de 1,6 milliard de dinars � 2,3 milliards de dinars enregistre une diminution de 3,2% du PEC total alors que l�actuelle conjoncture, vu les nouvelles r�formes scolaires notamment celles des programmes exigerait davantage de besoins en termes d�infrastructures scolaires et d�outils p�dagogiques si l�on admet qu�il n�est nullement interdit d�apporter sa contribution dans des actions d�int�r�t g�n�ral malgr� que les responsables du secteur en question s�amusent souvent aux sarbacanes en visant tant�t cellule de traitements, tant�t chefs d��tablissement et plus grave encore privant impun�ment de pauvres enseignants au droit d�acc�s aux concours de promotions sous pr�texte du soi-disant retard accus� dans les correspondances de la tutelle ! Le bilan des activit�s de la DPAT permet de constater en outre une petite rectification de l�ordre d�une � trois op�rations suppl�mentaires, apport�es essentiellement dans cinq secteurs parmi les 17 connus, � savoir les trois d�j� cit�s, l�urbanisme et la sant�, cette derni�re r�put�e pour �tre � la fois unijambiste et s�cable, se verra dot�e d�une PEC de l�ordre de 1,2 milliard de dinars (2,44 l�ann�e pass�e) et enregistre des prestations largement au-dessous du service minimum, ce qui oblige souvent � titre d�exemple les cas urgents � des �vacuations forc�es vers les CHU d�Alger, de S�tif ou de Constantine ! Enfin compte-tenu de la r�alit� des choses, ne faut-il pas revoir par cons�quent la situation du programme de d�veloppement dans son aspect d�concentr� ?
Sa�d�ne Ammara

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