A croire qu�il aide ceux qui veulent � tout prix isoler la presse et faire main basse sur la ville. Pour sa derni�re sortie, entour� par un petit groupe d��lus locaux et de fonctionnaires, choisis sur le tas, il a, cette fois-ci, tent� subrepticement de rassembler des griefs pour suspendre de ses fonctions un commis de l�Etat qui constitue un v�ritable rempart devant la m�diocrit� et la corruption.
La principale raison �voqu�e lors de la r�union de ces perturbateurs est la relation amicale qu�entretient ce cadre avec les gens de la presse. Interpell� en pleine s�ance de travail par le wali, ce chef de da�ra a compl�tement ni� les faits. Il a tourn� casaque. Une volte-face qui lui a co�t� une �ni�me humiliation. Notre r�daction dispose d�un rapport accablant �tabli par un participant � cette r�union. L��t� dernier d�j�, lors de la visite du ministre de la Justice � B�char, ce chef de da�ra �ind�licat� s�est rapproch� sur la pointe des pieds des journalistes pour critiquer en son absence le repr�sentant du Soir d�Alg�riedans la r�gion. Pr�sente sur les lieux, une amie et cons�ur d� El Watan venue d�Alger lui a mis les points sur les i. Mais apparemment, il s�av�re mauvais �l�ve. En s�attaquant � la presse, le chef de da�ra oublie qu�il entrave la t�che du wali qui g�re, d�une mani�re irr�prochable d�ailleurs, les nombreux programmes de d�veloppement de la wilaya, lanc�s au cours de ces derniers mois et qui se voit contraint par ailleurs de surveiller �galement les man�uvres peu catholiques de ce responsable. Ce dernier, pour rappel, n�a pu proc�der � la r�partition des logements sociaux. Une t�che qui lui a �t� confi�e depuis de longs mois mais qui n�a jamais �t� concr�tis�e. Les d�lais fix�s par le wali sont largement d�pass�s, provoquant le m�contentement de milliers de pr�tendants.
Lies Mourad

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