R�gions Centre : TIZI-OUZOU

AIN-ZAOUIA

Plaidoyer pour la construction d�un lyc�e

Etre lyc�en et habiter A�n-Zaou�a n�est pas une entreprise de tout repos. Et pour cause, les �l�ves de cette localit� suivent leurs �tudes secondaires dans les lyc�es de Boghni et Dra�-El- Mizan. Leur nombre s��l�ve � plus de 500 pour ceux qui sont scolaris�s � Dra�-El-Mizan.

Cependant, l��loignement et le manque de moyens de transport sont des facteurs qui les emp�chent de se consacrer pleinement � leurs �tudes en mettant le maximum d�atouts de leur c�t� pour r�ussir. C�est la raison pour laquelle la population de cette commune n�a de cesse appel� de tous ses v�ux � la r�alisation d�un lyc�e. Le pr�sident de l�APC a, pour sa part, saisi dans ce sens le ministre de l�Education nationale qui effectuait, le 20 d�cembre dernier, une visite d�inspection � A�t- Yahia-Moussa et Assi-Youcef. Boubekeur Benbouzid avait alors promis d�en �tudier l�opportunit� et instruit les services de la direction de l��ducation de Tizi-Ouzou de recenser le nombre des lyc�ens de A�n-Zaou�a. Outre le nombre �lev� de ces �l�ves, le maire de A�n- Zaou�a insiste surtout sur les conditions qui rendent leur scolarit�, des plus difficiles. Il citera pour exemple les villages de Kentidja, Igherbiyen, Adebagh et A�n-Zaou�a-villages dont les enfants se l�vent � 5 h du matin, parcourent plus de 6 km � pied pour rejoindre le ramassage scolaire et ne rentrent pas avant 19 h. Tr�s t�t le matin et tard, en fin de soir�e, des filles sont ainsi oblig�es de traverser la for�t de Boumehdi, connue pour ne pas �tre un havre de paix. Elles ont pour seul autre choix d�arr�ter leurs �tudes. Ce que, malheureusement, certaines ont �t� contraintes de le faire. De plus, ajoute notre interlocuteur, la commune souffre d�un d�ficit criant en mati�re de moyens de transport. Les quatre camions et les deux minibus sont loin de r�pondre aux besoins de la population scolaire. Ils sont ainsi 75 �l�ves � s�entasser dans un camion am�nag� qui roule sur un semblant de route d�fonc�e exposant ainsi au danger la vie de nombreux enfants. Le pr�sident de l�APC a tenu � pr�ciser que la commune de A�n-Zaou�a est dispos�e � mettre � la disposition des autorit�s une assiette de terrain pour l�implantation du lyc�e. J. L. Hassani

LARBAA-NATH-IRATHEN

Journ�e attractive avec les chasseurs

Quoi de plus exaltant que de passer une journ�e avec une �quipe de chasseurs. Un moment qui n�a rien � envier � une ballade touristique. Paysages vari�s, d�cor naturel, ambiance fort sympathique, loin du stress quotidien. Plus qu�un sport, un loisir, la chasse, au petit gibier et au sanglier, est, ici, depuis la nuit des temps, v�ritablement l�opium des villageois, jeunes et adultes. Depuis son ouverture, officieuse, au mois de novembre, car n��tant pas l�galis�e depuis plus d�une d�cennie, la chasse, activit� autrefois l�gendaire, est devenue un loisir pour de nombreux jeunes gens. Equip�s de fusils, arme transmise de p�re en fils, ou d�un fusil de chasse artisanal, g�n�ralement fabriqu� par l�int�ress�, les chasseurs, accompagn�s de leur meute de chiens, ne programment pas leur sortie. C�est devenu un rituel hebdomadaire. L�automne est une saison propice pour la chasse au sanglier et au petit gibier, comme le li�vre, la perdrix et tr�s rarement le faisan, tr�s recherch� en ce moment. Dans les bois et les for�ts, l�ambiance est tout autre. C�est le grand jour. Ici, les traditions de chasse sont respect�es � la lettre. La chasse commence par une fastueuse c�r�monie. Les consignes et les signaux de chasse seront respect�s � la lettre. On veille � l�organisation et au doublement de chaque membre de l��quipe. Les cibles seront identifi�es avant l�entame de la partie. La chasse au sanglier est visiblement la partie la plus facile. La prolif�ration de cette b�te y est pour beaucoup. La meute de chiens les rep�re facilement. La battue est plus qu�imminente, avec bien entendu le respect des �r�gles d�or�. �Le fusil de chasse est avant tout une arme. Elle doit servir pour tuer la b�te. La balle ne doit pas aller dans la direction des autres membres de l��quipe�, pr�cise Mustapha, accro � la chasse depuis l�adolescence. On ne craint pas les accidents. �Ici, de m�moire, aucun accident n�est enregistr�, rassure encore, Mustapha. Le bon choix a �t� bien port� sur la cible. Bient�t on ne tardera pas � savourer le plaisir de voir son chien, assez rus�, �couler� la b�te. La r�ussite est garantie. �La journ�e ne fait que commencer et on est � notre premier quota�, soupire Kader. La c�r�monie de fin de partie se dessine. En attendant une pause-d�jeuner est plus que n�cessaire, dans la perspective de rentrer avec un gros lot. Ramdane, le v�t�ran, se rappelle des belles ann�es 1970 et 1980. �A cette �poque, la chasse �tait organis�e. Les chasseurs avaient leur propre association et l�activit� �tait r�glement�e. Des �trangers, des coop�rants fran�ais, polonais, russes participaient avec nous dans des battues. Il est vrai, durant la d�cennie 1990 avec tout ce qui s�est pass�, on n�osait pas aller aux champs, devenus des maquis.� �Aujourd�hui, il faut que la chasse �volue, soit mieux r�glement�e et pourquoi pas impliquer les pouvoirs publics dans l�organisation et l�encadrement�, ajoute encore Kader. En attendant, la fin de la pause sonne. On repart � une nouvelle battue, dans l�espoir de rentrer tr�s fier mais surtout de m�riter la grande fiesta de fin de journ�e...
J. L. H.

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