Actualit�s : JACK STRAW A ALGER
Vers un �m�morandum d�entente� ?


Le chef de la diplomatie britannique, Jack Straw, est arriv� hier � Alger pour une visite de travail de deux jours. Au menu de ses entretiens convenus aussi bien avec le ministre alg�rien des Affaires �trang�res, Mohamed Bedjaoui, qu�avec le pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika, figurent �des questions d�int�r�ts communs�.
Ce g�n�rique englobe-t-il cependant les cas du golden boy alg�rien tomb� en d�ch�ance, Abdelmoum�ne Khalifa, r�fugi� � Londres, et des terroristes objet de demandes alg�riennes d�extradition ? Depuis les attentats de Londres de juillet 2005, la Grande-Bretagne a la pr�occupation s�curitaire accentu�e. Mais �le Londonistan� aura-t-il pour autant disparu ? Pas tout � fait, puisque, jusqu�au jour d�aujourd�hui, le Royaume-Uni, en l�absence d�accords ou de conventions, ne se sent pas l�obligation d�extrader vers leurs pays d�origine des personnes soup�onn�es de terrorisme. De l� � d�couler d�ailleurs toute la difficult� alg�rienne � obtenir l�extradition des personnes impliqu�es dans la subversion et le crime terroriste. Cependant, les choses ne devraient pas demeur�es en l��tat. Londres, qui reste pointilleux sur la question des droits de l�homme, affiche une nette volont� de parapher avec Alger �un m�morandum d�entente�. Du moins ce qu�avait affirm� le Premier ministre britannique, Tony Blair, pr�cisant au passage que �des conversations constructives� ont �t� engag�es avec les autorit�s alg�riennes. Il reste maintenant � savoir le degr� d�engagement de l�Alg�rie dans cette perspective. Le m�morandum d�entente se d�cline, du point de vue britannique, en engagement du pays partenaire �� ne pas torturer ou appliquer la peine capitale� sur les personnes qui feraient l�objet d�un renvoi vers leurs pays d�origine. Entre Alger et Londres, la coop�ration sur le plan s�curitaire reste � parfaire. Autant que le demeure la relation bilat�rale en g�n�ral. Les Britanniques ont repris � regarder autrement l�Alg�rie. Le risque Alg�rie chez l�Export Credits Guarantee Departement (EGCD) a �t� revu � la baisse. Il est aujourd�hui au niveau 2. Ce qui, logiquement, agira en incitateur sur l�investissement britannique diversifi� en Alg�rie. Car, jusque-l�, les produits �nerg�tiques ont globalement domin� l��change commercial entre les deux pays. Le d�partement de Mohamed Bedjaoui ne cache pas son optimisme de voir les �changes gagner en volume. �Il est ainsi attendu que le volume des �changes commerciaux entre les deux pays enregistre une hausse annuelle de 800 millions de dollars, d�s lors que le contrat gazier est appel� � atteindre 16 milliards de dollars sur une vingtaines d�ann�es. Gr�ce � un volume annuel d��changes commerciaux passant de moins d�un demi-milliard de dollars � 1,3 milliard de dollars, la Grande-Bretagne devrait se hisser � la huiti�me position en termes d��changes commerciaux�.
S. A. I.

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