Les 132 familles �h�berg�es� dans des chalets � Regha�a depuis le s�isme du 21 mai 2003 lancent un ultime cri de d�tresse. Attendant, en vain, un �ventuel relogement depuis cette date fatidique, ils sont toujours dans les deux sites �provisoires� d�nomm�s Amirouche et Bourada, � l�entr�e de Regha�a. �Nous n�avons plus la force de vivre dans une telle situation. C�est dramatique�, atteste Boukirat Youcef, vivant dans l�un des deux sites. Etayant ses dires : �Dans certains chalets, il y a trois familles qui cohabitent. Des personnes dorment � tour de r�le�.
Et de s�interroger : �Comment n�y aurait-il pas de voyous parmi eux ? Les jeunes passent le plus clair de leur temps dans la rue faute d�espace.� �La presse est notre ultime recours pour lancer notre SOS�, a-t-il ajout�. Il dira encore : �Nous avons essay� de nous organiser en association, dont le nom est Afak, pour faire aboutir dans un cadre l�gal nos revendications, mais l�agr�ment nous a �t� refus�.� �Nous avons marre des promesses non tenues. Nous voulons du concret�, a-il d�clar�. Ceci avant de rappeler la promesse faite par les autorit�s : �Il y avait 650 logements en construction qui devaient nous �tre destin�s. Cependant, nous avons appris r�cemment que d�autres b�n�ficiaires ont �t� choisis.� �Pour essayer de nous calmer, nous avons appris par le biais du pr�sident d�APC que 10 familles seront relog�es�, a not� Boukirat Youcef. �Reste que nous ne savons pas sur quels crit�res ce choix s�est fait�, a-t-il relev�. Les familles continuent � entreprendre des d�marches notamment aupr�s du wali d�l�gu� de Rouiba pour trouver une solution.
M. O.

Nombre de lectures :

Format imprimable