R�gions Centre : TIZI-OUZOU
R�glement de comptes � coup de fusils � pompe, de PA...


Trois bless�s graves, trois v�hicules incendi�s dont une 4x4 de 340 millions pulv�ris�e � coups de grenade, est le bilan non officiel mais dont tout le monde parle � Tizi-Ouzou depuis deux jours. L�affaire, qui oppose deux g�rants de cabarets � propos d�une femme, a d�but� dans la nuit de vendredi � samedi par une descente fracassante d�un des deux clans dans l��tablissement de l�adversaire auquel on aurait inflig� une correction et caus� des d�g�ts.
�La victime� r�pliquera d�s le lendemain, dans la nuit, de mani�re plus muscl�e. Cette seconde mi-temps se serait d�roul�e � coup d��p�e, de fusils � pompe et de PA jusqu�au centre-ville, � quelques pas de la S�ret� urbaine, au carrefour du Djurdjura. On parle de 200 �l�ments de la police qui auraient �t� engag�s dans la chasse aux deux groupes ennemis, au demeurant bien connus de la police. Les quartiers des Gen�ts et des Cadis ont �t� tenus en �veille presque toute la nuit de samedi � dimanche par les forces de police � la recherche des auteurs des combats de rue, d��change de coups de feu en plein centre-ville. Une source officielle parle de 29 interpellations pour �examen approfondi de situation� au terme duquel 26 auraient �t� rel�ch�es et 3 gard�es � vue, pr�sent�es au parquet de Tizi-Ouzou en citation directe pour d�tention et port d�armes prohib�es, d�tention et commercialisation de stup�fiants, d�apr�s toujours la m�me source officielle. Le tout-Tizi �tait en �moi ce dimanche � cause de ce qui s��tait pass� au cours de la nuit pr�c�dente. De l��moi � l�effroi, il n�y a qu�un pas, il est franchi par beaucoup � la vue des protagonistes de la rixe de la veille. Les commer�ants de la rue Lamali, notamment, s�attendent � l��clatement d��meutes d�un moment � l�autre. La rumeur amplifie cette crainte angoissante. Dans la rue, les gens ne s�expliquent pas une telle situation, on parle de complaisance et m�me de complicit�, les Arouch ne se sont pas g�n�s de le dire clairement aux services de s�curit�. L�antagonisme entre les clans ne date pas d�aujourd�hui, il remonte � plusieurs ann�es, d�apr�s certains sources au fait des tenants et des aboutissements. On apprend, par ailleurs, que la police judiciaire de la S�ret� de wilaya a appr�hend� deux agents des domaines de Dra�- Ben-Khedda, accus�s de corruption au pr�judice d�un citoyen et � propos de la d�livrance d�un acte de propri�t�. La police judiciaire de Tizi- Rached a pr�sent�, de son c�t�, deux malfaiteurs, A. K., 23 ans et A. A., 22 ans, au juge d�instruction de Larb�a-Nath-Irathen qui les a plac�s sous mandat de d�p�t sous l�inculpation d�association de malfaiteurs et de vol qualifi�. Un troisi�me malfrat, membre de la bande, en fuite, est activement recherch� pour r�pondre de ses actes devant la justice.
B. T.

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