R�gions Centre : PR�VENTION CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE
Un manque flagrant de moyens


Alors que les officiels ne cessent de r�p�ter que �l�Alg�rie est pr�te � faire face � toute �ventualit�, pour reprendre l�impression de Amar Tou, et que toutes les mesures sont prises et tous les moyens sont mis � la disposition des services concern�s pour la d�tection et l�analyse de cas suspects, laa r�alit� du terrain semble aux antipodes de ce discours rassurant.
En effet, de l�avis de certains v�t�rinaires exer�ant dans l�arri�re-pays, la situation n�est pas aussi reluisante que �a. L�un deux exer�ant dans une subdivision d�agriculture englobant quatre communes, qui sont d�autant plus � forte activit� avicole, nous parle de son impuissance pour mener � bien la mission, car dit-il, �m�me si cette �pizootie ne s�est pas d�clar�e de mani�re officielle chez nous, la pr�vention et la vigilance doivent �tre de mise�. H�las ! tel ne semble pas le cas , il nous cite l�exemple de deux cas de mort d�oiseaux sauvages enregistr�s dans sa circonscription o� �m�me les moyens de transport pour acheminer les d�pouilles vers le laboratoire de Dra�-Ben- Khedda font d�faut�. Cela sans parler de l�absence de bo�tes st�riles et les moyens de pratiquer l�autopsie. �Figurez-vous que nous avons achemin� les deux oiseaux morts dans de simples sachets.� Cela voudrait dire que c�est un cas de ce redoutable virus, les praticiens eux-m�mes, risquent une contamination. Qu�en est-il des autres citoyens et �leveurs quand eux, cens�s �tre � la premi�re ligne du �front�, ne sont pas pr�munis ? s�interroget- on, en imaginant que des cas r�els se manifestent un jour. En outre, notre interlocuteur nous informe qu�hormis deux combinaisons et 5 litres de d�sinfectant, aucun autre moyen n�est mis � la disposition de sa circonscription. �Quant on sait qu�une combinaison ne peut servir qu�une fois, avant son incin�ration et qu�une telle quantit� de d�sinfectant ne peut m�me pas servir pour les besoins en la mati�re d�une petite chambre, nous imaginons l�ampleur du manque�, ajoute-t-il. Pour ce praticien, m�me si le ton n�est pas � l�affolement, il convient de �mettre le paquet�, �maintenant que cette maladie est visible chez bons nombres de pays voisins, comme les pays africains et la France�, rench�rit- il.
A. A.

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