Actualit�s : Enquete VIANDES HALLAL IRLANDE, BELGIQUE, FRANCE,HOLLANDE,... PAYS MUSULMANS R�seaux marocains et connexions fran�aises (1) Par Amine Merouane Boulanouar
�Dites � votre mari de revenir vite. Il va se faire tuer � Alger. Il faut lui enlever de la t�te ce projet d�investir en Alg�rie. C�est mieux pour lui qu�il le fasse au Maroc ...�.
Compl�tement retourn�e, la femme ne sait plus quoi
faire. D�sempar�e apr�s de tels propos malgr� ceux plus r�confortants
de son �poux, Daniel Hertzog, qui lui t�l�phonait d�un restaurant d�Alger-centre,
vers 20 heures, un certain soir de 1998. Les propos sont ceux d�un
personnage int�gr� et influent de la fili�re marocaine du faux hallal. Si
int�gr� qu�il est dans tous les rouages de la fraude, au march� de gros
de Rungis, � Marseille, � Lyon, dans l�entreprise Charal. Si influent qu�il
a manipul� deux journalistes d�un hebdomadaire fran�ais � grand tirage
qui a publi� une �enqu�te� dans laquelle ce Hertzog, patron de la
soci�t� Zaphir et de la marque de produits Isladelice, a �t� d�nonc�
calomnieusement comme �tant un fraudeur produisant des produits �labor�s
(p�t�, cachir, mortadelle ...) faux hallal. Sa r�plique a �t� fatale
pour cette publication qui a �t� oblig�e par la justice m�me non
seulement de publier un d�menti mais le jugement m�me condamnant l�hebdomadaire.
Hertzog a eu totalement gain de cause m�me s�il a �t� condamn� pour
des faits ne concernant pas le hallal mais plut�t la composition de ses
produits (nous y reviendrons). Tous les subterfuges ont �t� employ�s par
ce personnage pour d�tourner Hertzog et d�autres investisseurs vers le
Maroc. L�homme appartient � une fili�re de fraudeurs, � un r�seau
manipul� par les services sp�ciaux marocains qui ont choisi comme repaire
et base arri�re la mosqu�e d�Evry. Nous ne pouvons pas �taler dans un
seul article les donn�es recueillies au cours de nos investigations, elles
seront expos�es au cours de cette troisi�me partie de notre enqu�te
relative � �la mafia du faux hallal� et prochainement dans une autre
enqu�te traitant de �l�Islam en France�. (Lire nos �ditions du 12
d�cembre 2005 et des 18, 19, 21, 22, 23 et 24 f�vrier 2006). Dans cette
mosqu�e d�Evry, il est pr�m�dit�, ourdi et m�ri les campagnes de
d�nigrement les plus machiav�liques contre l�Alg�rie, planifi� et
commandit� les plus incroyables manipulations comme celle qui consiste �
faire accroire � des divisions marocaines, et ex�cut� les op�rations de
d�stabilisation du Conseil fran�ais du culte musulman (CFCM) en vue de
paralyser ses activit�s (c�est r�ussi pour l�instant puisque les
commissions du CFCM n�arrivent pas � entamer leurs activit�s � cause de
cette pseudo �guerre maroco-marocaine� dont le moins qu�on puisse dire
est qu�elle est bien �tonnante sachant les capacit�s de manipulation des
consuls et attach�s militaires marocains qui ont, � titre d�exemple,
plac� au premier rang d�une manifestation anti-alg�rienne, le recteur
marocain de cette m�me mosqu�e d�Evry (sur lequel nous reviendrons
demain). Un homme � l�allure d�bonnaire, au verbe mielleux mais dont les
propos � l��gard de l�Alg�rie, des Alg�riens en g�n�ral et du
recteur de la mosqu�e de Paris, puent le mensonge et les contrev�rit�s. L�une
de ces derni�res que nous a d�bit�es Khelil Meroun puisqu'il est le
recteur de cette mosqu�erepaire, consistait � all�guer, au cours de notre
rencontre lors du dernier Ramadhan consacr�e pourtant � un sacrificateur
qui signait de faux certificats de viande hallal, que son homologue de Paris
se d�pla�ait en v�hicule diplomatique etc. Propos formellement d�mentis
par Abdelah Zekri, membre du CFCM autant que Meroun ... Ce r�seau de
Marocains agit partout : dans les moqu�es, dans les principales villes et
particuli�rement � Marseille, Paris et Strasbourg. Il se compose de
fili�res bien distinctes mais qui agissent en harmonie en �troite
collaboration � tel point qu�un m�me personnage peut disposer de
plusieurs casquettes � la fois, jouir de plusieurs qualit�s en m�me
temps, comme par exemple �tre �lu au CFCM, pr�sider une association
culturelle, appeler � l�instauration d�un label hallal mais mordre de
pleines dents dans le faux hallal. Ce n�est pas tant que la fraude, la
tromperie et l�escroquerie sont pratiqu�es syst�matiquement par le lobby
marocain. Des Alg�riens se distinguent dans ce vaste march� du faux hallel,
ils sont m�me fort connus dans les abattoirs europ�ens. Mais de l� �
constituer une fili�re, un lobby, il n�en existe aucune trace. Les
investigations men�es en Hollande, en Belgique, en France convergent vers l�existence
d�un lobby marocain bien structur�, particuli�rement int�gr� dans les
abattoirs, dans les entreprises de production, dans celles de la
distribution, fort organis� � travers des associations culturelles, des
mosqu�es et des soci�t�s dites de contr�le de viande hallal, et surtout
anim� par des personnages-cl�s fort influents par leurs relations. Un
lobby qui a fait main basse sur le march� dit de la viande hallal. Tout ce
que Le Soir d�Alg�rie a publi� dans ses pr�c�dentes �ditions n�est
que la partie visible de l�iceberg. L�enqu�te relative � ce march�
accapar� par une maffia de fraudeurs, de trompeurs et d�escrocs dont est
victime la communaut� musulmane en Europe et dans les pays musulmans
(puisque toutes sortes de viandes y sont import�es) aboutit au constat
suivant : fili�res organis�es, complicit�s et connexions agissantes,
absence de v�ritable contr�le de la viande hallal, insuffisance ou
inexistence de r�glementation en mati�re de hallal, fraudes, tromperies et
escroqueries � vaste �chelle, manipulation de sommes consid�rables qui
�chappent au fisc et qui serviraient selon des sources s�rieuses, au
financement occulte de partis politiques, � la r�tribution d�individus,
sollicit�s pour participer � des manifestations ou initi�es par des
consulats ou de casseurs. Une vir�e dans les boucheries du boulevard
Rochechouart permet de se faire une id�e sur le financement de ceux qui
obligent les bouchers � payer tel logo qu�un autre. Avant de s�appesantir
sur les pratiques frauduleuses de cette maffia, sur ses fili�res et ses
animateurs, il est n�cessaire de revenir sur le r�le de certains
intervenants dans ce march� :
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Viande en provenance d�Irlande
certifi�e hallal par la mosqu�e d�Evry. En v�rit�, du faux hallal
puisque le logo �tait coll� par un employ� de Auchon Noyelles qui n�a
aucun lien ni avec le mosqu�e d�Evry, ni avec le hallal. �On me
demande de le faire, je le fais�, affirme-t-il.
|
A propos du sacrificateur :
Le sacrificateur est habilit� � abattre � plut�t � �gorger �
rituellement un bovin, un ovin ou des volailles par l�une des trois
mosqu�es (Paris, Lyon, Evry) agr��es par le minist�re fran�ais de l�Agriculture
qui lui d�livre, apr�s test et paiement de droits, une carte de
sacrificateur. Pr�cision de taille, il est indiqu� sur cette carte qu�elle
ne peut �en aucun cas servir de justificatif pour le hallal. Il est donc
interdit d�en faire usage � cet effet�. La fraude commence � ce niveau
lorsque des abattoirs, des industriels de la viande estiment faire du hallal
par la seule pr�sence d�un sacrificateur musulman. Tout � fait faux. Le
sacrificateur �tant employ� par l�abattoir ou l�entreprise, il se
soumet aux d�sid�ratas de l�employeur. Il est donc juge et partie. Le
seul � pouvoir d�clarer qu�une viande, qu�un produit est hallal est le
contr�leur. Donc, pr�tendre qu�une viande est hallal par la seule
pr�sence d�un sacrificateur est une supercherie. L�unique, apte � le
certifier est le contr�leur.
A propos du contr�leur : Il doit �tre ind�pendant, c�est-�-dire
recrut�, employ� et r�mun�r� autrement que par l�abattoir, le
producteur, le fournisseur ou le distributeur de viandes. G�n�ralement le
contr�leur appartient � une soci�t�, une association ou un organisme qui
s�est autoproclam� contr�leur de sa propre initiative. Il n�existe
aucune r�glementation li�e � cette fonction de contr�leur. Tout un
chacun peut se d�clarer contr�leur au vu et au su des pouvoirs publics qui
ne peuvent s�immiscer en quoi que ce soit puisque, selon eux, cela rel�ve
des �autorit�s religieuses� (???). Cela laisse le champ libre � tous
genres de trafics dans lesquels se sont investis les pseudo-contr�leurs. A
l�exemple de l�Alg�rie, ce �m�tier� n�existe pas, �tant donn�
que l�abattage est automatiquement hallal dans les abattoirs... S�il n�est
pas pr�sent psychiquement, oculairement et visuellement � toutes les
�tapes de l�abattage, le contr�leur ne peut pas � et ne doit pas �
certifier que la viande est licite, c�est-�-dire hallal � la
consommation par les musulmans. Un certificat de viande hallal attribu�
sans la pr�sence effective d�un contr�leur n�est qu�un faux
certificat qui consomme la fraude, la tromperie et donc l�escroquerie. Au
cours de nos investigations, nous avons trouv� des certificats vierges
portant le logo de pseudo-soci�t�s de contr�le implant�es � des
centaines de kilom�tres du lieu de l�abattage, il ne s�agit en fait que
de faux certificats de complaisance transmis par fax ou remis par paquets
moyennant des r�tributions financi�res. Du faux et usage de faux estiment
des observateurs.
Scandale � la mosqu�e
d�Evry |
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La mosqu�e d�Evry a
trouv� la formule la moins contraignante : au lieu de d�l�guer sur
place des contr�leurs pour v�rifier si la soci�t� CORICO pratique le
hallal, elle pr�f�re d�livrer un �certificat de conformit�,
valable pour l��ternit�. De la sorte, les fraudes et les tromperies
sont consomm�es � la marocaine. Et dire que Khalil Meroun se conduit
en donneur de le�ons. Le proc�d� est id�al pour CORICO auquel il
suffit de remettre une �taxe� forfaitaire. A qui est destin� cet
argent ? |
D�abord, la pr�sence du contr�leur est obligatoire
avant l��gorgement pour constater si la b�te � �gorger est vivante. C�est
une condition obligatoire de l�abattage hallal � laquelle sont peu
enclins, � souscrire des abattoirs ou des entreprises sans scrupules. Par
exemple, au cours du transport de centaines de dindes, il arrive que
certaines meurent avant d�arriver � l�abattoir, le contr�leur ne les
int�gre pas dans la cha�ne d�abattage parce qu�elles sont mortes et
donc haram � la consommation. Mais cela importe peu pour le directeur de l�abattoir
qui, voulant minimiser ses pertes les inclut dans la cha�ne. Nous avons
assist� � pareille situation chez Celvia Ceprovia (nous y reviendrons). De
m�me, le contr�leur doit assister � l��gorgement de la b�te et
v�rifier si elle se d�bat pour expulser son sang, ensuite il doit veiller
� ce que la viande hallal soit mise � l��cart de toute autre viande...
lorsqu�il s�agit de produits �labor�s (steaks hach�s, p�t� ...) le
contr�leur est davantage sollicit�. Souvent, il utilise des espaces
r�serv�s, des cha�nes, des cadenas pour pr�server le caract�re hallal
de la viande. Rares sont les soci�t�s de contr�le si rigoureuses.
A propos du contr�le :
Comment doit s�effectuer le contr�le. D�abord, il faut relever que
c�est une responsabilit� morale personnelle. Il doit s�effectuer
oculairement par une pr�sence physique du contr�leur qui ne doit pas
signer un certificat de viande hallal s�il n�a pas assist� � toutes
les �tapes du hallal. Pr�sent avant l��gorgement pour v�rifier si la
b�te est vivante, pr�sent au moment de l��gorgement pour v�rifier si
celui-ci est conforme au rite, pr�sent au moment du conditionnement de la
viande ou de ses d�riv�s et y apposer le logo hallal qui doit comporter le
nom du certificateur. Comme il est ais� de le constater, tout est question
de contr�le et de v�rification avant la d�livrance d�un certificat de
viande hallal. La r�alit� est toute autre, des pseudo-soci�t�s de
contr�le � souvent des soci�t�s familiales � d�livrent par fax ou
par courrier, fournissent aux abattoirs et entreprises de production ou de
distribution, des certificats de viande hallal sans avoir contr�l� ou
assist� � toutes les �tapes d�abattage, c�est-�-dire qu�il s�agit-l�
de faux certificats hallal. Les abattoirs et industriels ne s�embarrassent
d�aucun scrupule et adh�rent pleinement � la tromperie car l�abattage
hallal ralentit la production particuli�rement en ce qui concerne la
volaille. Donc il est avantageux pour eux de s�acoquiner aux fraudeurs. Et
s�il arrive de les surprendre, ils prennent les airs de sainte ni-touche
effarouch�e. Des �associations de contr�le� employant deux ou trois
employ�s ont le don d�ubiquit� : elles �contr�lent� des sites
distants l�un de l�autre de quelque 200 km ... une autre supercherie
lorsqu�on saura qu�il faut avoir sous la main, dans chaque abattoir, au
minimum cinq contr�leurs en permanence pour pr�tendre � la signature de
certificats de viande hallal. Autre astuce employ�e par des grandes
surfaces : confectionner chez un s�rigraphe des logos hallal (voir photo),
les confier � un employ� pour les coller sur des barquettes de viande. Et
le tour est jou�. Nous avons assist� � pareille sc�ne chez Auchan
Noyelles qui n�a trouv� mieux que de vendre du porc hallal � des
consommateurs musulmans qui se sont fait avoir (nous y reviendrons plus en
d�tail dans nos prochaines �ditions). Le march� hallal a tellement
�volu� qu�il suffit aujourd�hui d��tiquettes hallal des produits
pour les faire consid�rer hallal *. Si par hasard de jeunes consommateurs
musulmans trop abus�s d�cident de br�ler de grandes surfaces comme ils l�ont
fait dans les banlieues, il ne faudrait pas chercher trop loin les causes�.
Les fili�res du Makhzen
Le march� des viandes faux hallal ne constitue qu�une des activit�s
du lobby marocain install� en Europe et principalement en France et en
Belgique. Chacune de ses fili�res, qui agit sous la coupe des consulats
marocains et notamment d�un cadre des services sp�ciaux qui pr�side les
conciliabules � la mosqu�e d�Evry, se consacre � tel ou tel aspect des
affaires de l�Islam. Une fili�re dont la mission primordiale consiste �
d�stabiliser le Conseil fran�ais du culte musulman paralys� dans ses
activit�s par cette m�me fili�re, elle est constitu�e par les Fouad
Doua�, Radad Rabih, Medji, Berkaoui, Boussouf et consorts, certains parmi
eux, ripoux exclus de la police qui tentent de renverser le CFCM par la
cr�ation du �Rassemblement des �lus du CFCM� (nous y reviendrons).
Leur derni�re trouvaille pour substituer l�Islam tol�rant, paisible et
ouvert � un islam monarchiste antid�mocratique. Billets d�avion et
s�jours gratuits au Maroc sont offerts tant � des fonctionnaires qu��
des personnages influents ... Dans le cadre pr�cis de cette enqu�te, la
fili�re qui a fait l�objet d�investigations longues et cadr�es est
celle du faux hallal. Son objectif premier consiste � emp�cher l�organisation
du march� de la viande hallal. Pourquoi ? Ce march� engrange des sommes
consid�rables ; l�organiser c�est canaliser ces millions d�euros qui
�chappent � tout contr�le. L�organiser, c�est aussi priver certaines
parties, certaines officines de b�n�ficier de ristournes qui leur
permettent d�agir dans l�opacit� en vue de financement occulte de
partis politiques et d�autres activit�s que tout un chacun peut deviner.
Il ne s�agit pas l� d�hypoth�ses ou de supputations, � qui sont
destin�s les fonds offerts par Corico et autres abattoirs et industriels �
la mosqu�e d�Evry qui n�a pas trouv� mieux que de d�livrer des
certificats hallal valables� une ann�e. Des d�l�gu�s de la mosqu�e de
Paris au sein du CFCM d�sireux de cr�er une structure unique de contr�le
de viande hallal se sont retrouv�s face � une opposition marocaine
concert�e qui n�acceptera jamais la transparence et l�organisation de
ce march� tant pourvoyeur de fonds ais�ment dissimulables et qui profitent
au Makhzen, cet amalgame de policiers, d�agents secrets, d�agents tr�s
sp�ciaux, de militaires, tous marocains qui agissent au service de la
monarchie marocaine. Deux personnages se distinguent dans cette fili�re qui
active m�me au sein de la commission hallal du CFCM qu�elle a r�ussi �
paralyser. Hassen Bouod, patron du groupe BHM, bien ancr� dans le sud de la
France gr�ce � ses appuis et Khalil Meroun, recteur de la mosqu�e d�Evry
(lire notre prochaine �dition) impliqu� dans les campagnes
anti-alg�riennes dans les fraudes, dans les tromperies et compl�tement
int�gr� dans le faux hallal. Dou� d�une persuasion hors du commun, il
est de toutes les man�uvres et combines. A titre d�exemple, il est � l�origine
des rumeurs naus�abondes � l��gard de Dalil Boubekeur, le recteur de la
mosqu�e de Paris qu�il fustige partout. Mais face � lui, il ne trouve
pas mieux que de l�embrasser sur la t�te !!! Selon des sources
concordantes, il a m�me mis � la disposition des extr�mistes alg�riens
le g�te et le couvert � la mosqu�e d�Evry. Depuis quelque temps, Meroun
se distingue par une man�uvre de diversion au sein du CFCM en faisant
croire � une �guerre maroco-marocaine� dans la F�d�ration nationale
des musulmans de France (� composante marocaine en majorit�). Un coup de
bluff qui permet d�accorder une plus grande cr�dibilit� � un personnage
(qui avait rendu visite et sevr� dans ses bras Abassi Madani) qui soutient
�tre malmen� par les services marocains, mais qui, on ne s��tonnerait
pas, roule pour eux lesquels r�vent en France d�un islam monarchique �
la marocaine. Bouod (dont nous publierons demain l�interview comment�e)
est un personnage incontournable � Marseille. Non pas parce qu�il est un
industriel des viandes, mais par ses relations tant au sein des institutions
que dans le milieu des affaires. D�ailleurs, il ne s�en cache pas puisqu�il
au lieu de nous recevoir dans son entreprise il a choisi de le faire dans la
prestigieuse b�tisse de la Chambre de commerce et d�industrie. Imbu de sa
personne, au lieu de r�pondre sans ambages aux questions, il pr�f�re
tournoyer pour noyer le poisson dans l�eau. Lorsqu�on insiste trop sur
les relations dont il se targue, alors il fait mine de s�emporter avant de
d�clarer : �Je suis aussi soutenu par le roi et les g�n�raux marocains��
De ses protections fran�aises, il ne r�fute en rien ce qui est soutenu par
des parties fran�aises bien inform�es. A ce propos, nous avons eu une
copie d�une lettre adress�e le 8 juin 2001 � la direction locale des
services v�t�rinaires. Un de ses passages est fort �loquent. �Vous
trouverez ci-joint un rapport de la direction des services v�t�rinaires
des Bouches-du-Rh�ne concernant la soci�t� Bouod et Cie situ�e �
Marseille qui fabrique des produits surgel�s et de la charcuterie sous la
marque Shahia.
|
Logo �viande hallal� de provenance inconnue que
collait l�employ� d�Auchon Noyelles (Pas-de-Calais) au moment de
notre visite. O� est le pseudocontr�le de la mosqu�e d�Evry ?
Flagrant d�lit de fraude et tromperie. |
L�analyse de ces produits a r�v�l� la pr�sence de
Listeria Monoytog�ne. (�) la DSV a �tabli un proc�sverbal qui a �t�
transmis au procureur de la R�publique. Toutefois, � ce jour, aucune
information n�a �t� transmise au consommateur pour le pr�venir du
danger encouru (�). Tous les �l�ments de tra�abilit� ont �t�
tronqu�s et falsifi�s par nos responsables � la demande express du chef
de l�entreprise Hassen Bouod. Les quantit�s d�clar�es d�truites sont
totalement fausses� A ce jour, le chef d�entreprise continue � nous
demander de proc�der � des pr�parations hach�es � l�avance, de mettre
le num�ro d�agr�ment de l�atelier de Bouod sur des produits que nous
ne fabriquons pas, notamment des produits que nous recevons en vrac, d�utiliser
des viandes fournies par des abattoirs qui ne font pas du hallal� Apr�s
une suite de faits d�lictueux �num�r�s, l�auteur de cette lettre
affirme que Bouod jouit de �passe-droits parce qu�il s�est install�
en zone franche�. Evidemment qu�il lui tient � c�ur d�exporter ses
produits. Il a tent� de le faire en direction de l�Alg�rie o� il a
m�me propos� un partenariat � l�entreprise Avicola qui a pr�f�r�
rabrouer un si beau parleur. Etonnant que Bouod n�ait pas song� �
investir dans son pays. Id�es courtes et bras longs, il est tr�s introduit
dans le milieu des m�dias o� il a commandit� une enqu�te publi�e par un
hebdomadaire dans laquelle il n�est m�me pas �corch� pour ses
agissements mis � nu par les services de la r�pression des fraudes� Un
beau parleur qui n�h�site pas � cultiver le faux pour en savoir plus.
Ainsi au cours de l�interview, il est mont� sur ses quatre chevaux pour s�attaquer
au Soir d�Alg�rie, tiens, tiens, Bouod a eu �cho ou lu la premi�re
partie de cette enqu�te publi�e le 12 d�cembre 2005 sous le titre �Fraudes
et escroquerie au nom de l�Islam�. Elle n�a pas �t� de son go�t,
all�guant que nous �avons mis tous les intervenants dans le hallal dans
le m�me sac de fraudeurs�. Archifaux. Il suffit de relire cette enqu�te.
A vrai dire, Bouod s�est m� en d�fenseur de ces fraudeurs dont il est un
des membres les plus influents (les proc�s-verbaux des services de
contr�le en font foi). D�ailleurs, il a �t� d�nonc� � plusieurs
reprises sur les ondes de Radio Guzelle� A cette d�nomination publique a
particip� un ancien collaborateur de Bouod qui s�est retourn� contre lui
en r�v�lant quelques-uns de ses agissements. Cet individu (sur lequel nous
reviendrons) est lui-m�me un des piliers de la maffia du faux hallal au
march� de gros de Rungis, rien ne se fait sans lui chez l�entreprise
Charal qui importe de Hollande du faux hallal. Il �tait le bras droit de
Coutard, le directeur commercial (d�ailleurs au cours d�une interview si
fade qu�elle n�est d�aucune utilit� � �tre publi�e, ce personnage,
qui soutient avoir d�rob� de l�APSI un dossier lors de son d�placement
� Alger, a r�v�l� les combines et pratiques frauduleuse de Charal (nous
y reviendrons); celui-ci dispose d�entr�es bien protectrices au sein des
pouvoirs publics locaux � Marseille et notamment aupr�s du directeur des
services v�t�rinaires qui lui accorde une protection particuli�re. Ainsi
au cours de l�A�d dernier, au moment o� les autorit�s sanitaires
veillaient au grain en mati�re de sacrifice rituel de moutons, ce
personnage agissait comme bon lui semblait � la cit� Solidarit�. Le DSV
local a choisi de d�tourner son regard. On comprend mieux ainsi les raisons
du pr�fet de Marseille qui n�a pas acc�d� � notre demande d�interviewer
le DSV � propos du hallal. Craintil que l�on mette � jour des
complicit�s ? Quoiqu�il en soit, il est apparu au cours des
investigations, des connexions bien entretenues. Des connexions qui se sont
r�v�l�es pour la d�fense de Charal dont le patron a �actionn� ses
appuis au minist�re de l�Agriculture � un certain Buers en l�occurrence�
La corruption, le banditisme, ce n�est pas seulement dans les pays
�mergents ou sous-d�velopp�s, c�est aussi dans les pays du Nord.
Evidemment avec davantage de raffinement. Ah si les services de la
r�pression des fraudes et de la lutte contre le banditisme s�int�ressaient
de plus pr�s � ce dossier du faux hallal� Quand m�me leur passivit�
est inqui�tante, notamment lorsqu�on saura que r�cemment du �r�ti de
dinde et barde de porc� portant le logo hallal, a �t� commercialis� �
Auchan Noyelles. Un huissier a �t� d�sign�, des consommateurs ont
d�nonc� mais curieusement les services de la r�pression des fraudes n�ont
rien vu ou entendu (nous y reviendrons). Un silence criant�
(A suivre)
* Lire les �ditions du 12
d�cembre 2005, des 18, 19,
21, 22, 23 f�vrier 2006
* Des entreprises ont concoct� une meilleure formule : cr�er carr�ment
des marques tels Medina Hallal et Orient Hallal, et le tour est jou�. Il
suffit d�un mod�le de minaret, d�un nom � consonance orientale et l�entreprise
peut pratiquer l�illicite en toute l�galit�. M�me qu�elle se targuera
d��tre �la seule � faire le v�ritable hallal� et blablabla�
Scandale � la mosqu�e d�Evry
La mosqu�e d�Evry a trouv� la formule la
moins contraignante : au lieu de d�l�guer sur place des contr�leurs pour
v�rifier si la soci�t� CORICO pratique le hallal, elle pr�f�re
d�livrer un �certificat de conformit�, valable pour l��ternit�.
De la sorte, les fraudes et les tromperies sont consomm�es � la marocaine.
Et dire que Khalil Meroun se conduit en donneur de le�ons. Le proc�d� est
id�al pour CORICO auquel il suffit de remettre une �taxe� forfaitaire.
A qui est destin� cet argent ?
Fraudes � la marocaine
Le document 1 montre une attestation d�habilitation
du sacrificateur Acikgozayhan d�livr�e par la mosqu�e d�Evry et
destin�e � permettre � l�entreprise RONSARD d�effectuer un abattage
hallal. Le sacrificateur �tant un employ� de RONSARD, il est oblig� de se
soumettre aux desiderata du directeur. La preuve est visible sur le document
2 qui montre des dindes aux t�tes et cous intacts. Aucune trace d��gorgement.
Du pur faux hallal. Des dizaines de cartons contenant des dindes non hallal
et sur lesquels �taient coll�es des �tiquettes portant la mention : �Le
Minaret viande hallal abattue � la main selon le rite islamique�. Un
scandale que la mosqu�e d�Evry qui cautionne le faux hallal au vu et au
su de Khalil Meroun, son recteur qui all�gue �uvrer pour un label hallal
unique. Il certifie �hallal� les produits RONSARD v�ritablement faux
hallal.
Fraudes � la marocaine |
Document 1 |
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Le document 1 montre une attestation d�habilitation
du sacrificateur Acikgozayhan d�livr�e par la mosqu�e d�Evry et
destin�e � permettre � l�entreprise RONSARD d�effectuer un
abattage hallal. Le sacrificateur �tant un employ� de RONSARD, il
est oblig� de se soumettre aux desiderata du directeur. La preuve
est visible sur le document 2 qui montre des dindes aux t�tes et
cous intacts. Aucune trace d��gorgement. Du pur faux hallal.
Des
dizaines de cartons contenant des dindes non hallal et sur lesquels
�taient coll�es des �tiquettes portant la mention : �Le Minaret
viande hallal abattue � la main selon le rite islamique�.
Un
scandale que la mosqu�e d�Evry qui cautionne le faux hallal au vu
et au su de Khalil Meroun,
Document 2 |
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son recteur qui all�gue �uvrer pour un
label hallal unique. Il certifie �hallal� les produits RONSARD v�ritablement
faux hallal.
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