Actualit�s : Enquete VIANDES HALLAL IRLANDE, BELGIQUE, FRANCE, HOLLANDE, ALLEMAGNE,... ET PAYS MUSULMANS R�seaux marocains et connexions fran�aises (2)
�Les sacrificateurs marocains qui travaillaient en Belgique, ou en
France, sont les otages des fraudeurs, ils sont pris entre le marteau et
l�enclume. Le marteau, ce sont des religieux appartenant � la mosqu�e d�Evry
qui les obligent � jouer les contr�leurs en signant de faux certificats
hallal, l�enclume, ce sont les abattoirs et les fournisseurs de viande qui
les emploient sous la menace de l�exclusion s�ils ne se soumettent pas au
faux hallal.
A vrai dire, l�abattage rituel hallal freine la cha�ne de
production et donc les patrons d�abattoirs demandent aux sacrificateurs de
fermer les yeux ; c�est ce qu�ils font�, confie le pr�sident d�une
association culturelle � marocain lui aussi � qui pr�f�re ne pas s�occuper
du hallal estimant que �j�aimerais bien faire quelque chose pour la
communaut� musulmane. H�las, cela pue les magouilles�� sans doute qu�il
faudrait bien pr�ciser qu�il s�agit de magouilles marocaines. Il est vrai
que durant les investigations men�es � propos de la viande faux hallal, il
est apparu que quelques Alg�riens, Tunisiens, Libanais et Irakiens sont
impliqu�s dans ces pratiques frauduleuses. Mais en aucune fa�on, il ne
s�agit de r�seau ou de fili�re tel celui des Marocains. Ce r�seau marocain,
avec des tentacules en Hollande, Belgique et Italie essentiellement,
parfaitement organis�, excellemment structur� et bien implant�. En France,
il semble jouir de protection particuli�re. A titre d�exemple, le cas de
Hassen Bouod, patron de HBM, mis en cause dans une affaire d�intoxication
alimentaire, et dans une autre relative � la pr�sence de listeria dans
plusieurs lots de steaks hach�s : celui-ci a fait intervenir ses relations,
dont Renauld Dutrevic (ministre de la PME, n� au Maroc), susurre-t-on,
lequel aurait �ordonn� l�arr�t des fouilles chez Bouod�.Nous avons voulu en
savoir plus aupr�s de V.V. qui a trait� le �dossier Bouod�. H�las, Motus et
bouche consue. Ce r�seau marocain, selon les informations recueillies, est
encadr� par des consuls et militaires marocains qui, craignant que le march�
hallal leur �chappe, misent sur celui du faux hallal. L�int�r�t n�est pas
seulement financier mais surtout d�ordre �conomique. Tant que le faux hallal
perdure, tant qu�aucune r�glementation ne r�git le hallal ou les
associations de �contr�le�, les recettes non contr�l�es sont assur�es et
l�emploi pour des dizaines de sacrificateurs marocains est garanti. Aussi
simple que cela. Les diplomates officiels et officieux marocains usent de
toutes les combines pour �viter la mise au ch�mage de ces sacrificateurs
oblig�s aujourd�hui de �marcher� dans les magouilles pour �viter des
lendemains incertains. Une question de survie. La prise en charge de ce
r�seau par des repr�sentants consulaires est donc tout � fait naturelle et�
l�gitime sachant l�ardent v�u d�instaurer en Europe un islam monarchique
donc antid�mocratique. L�gitime aussi que le lecteur s�interroge sur
l�attitude des pouvoirs publics fran�ais en ce qui concerne le hallal. Il
faudrait d�abord pr�ciser que les services de la r�pression des fraudes se
basent sur la loi qui interdit de tromper le consommateur et de lui vendre
un produit non conforme � l��tiquette. Et pour l��tre, il suffit au
producteur, au fournisseur, au boucher,� de fournir un certificat de viande
hallal. Tout ce qu�il y a de plus simple. A gogo sont disponibles les
faux-certificats hallal. A ce jour, tant qu�il n�existe pas une
r�glementation propre au hallal, c�est-�-dire � l�abattage rituel � lequel
constitue en Europe une exception pour les Juifs et les Musulmans � la vie
longue est assur�e aux fraudeurs. A suivre A.
M. B.
M. HASSAN BOUOD (GERANT DE BHM)
�Je suis soutenu par les g�n�raux et le roi marocains��
Un sacr� personnage que ce Hassan Bouod, un Marocain install� en France
depuis des ann�es qui fait dans la charcuterie, la transformation des
viandes et les surgel�s. G�rant du groupe BHM (avec son fr�re) qui dispose
d�une usine et de plusieurs boucheries et magasins d�alimentation sur la
c�te de Provence-Alpes C�te d�Azur, l�homme a m�me tent� de nous manipuler
pour faire sa promotion en Alg�rie o� il a agi des mains et des pieds pour y
investir. Heureusement que ni les pouvoirs publics , ni des entrepreneurs
priv�s n�ont �t� dupes et ont su �viter les propositions all�chantes d�un
individu qui aurait pu intoxiquer les consommateurs alg�riens. � ! Aucune
exag�ration dans ces propos ; Bouod s�est d�j� distingu� en France : par le
listeria monocytog�ne lequel sans l�intervention des services v�t�rinaires
fran�ais aurait fait un ravage parmi les consommateurs (nous d�tenons un
document fort r�v�lateur en ce sens : entre autres, il est �crit :
non-respect des r�gles d�hygi�ne de production de viandes hach�es,
pr�parations de viande� l�atelier de fabrication est contamin�, les viandes
mati�res premi�res le sont lors du travail en amont de l�atelier, et les
lames de surface sont qualifi�es de d�favorables. On d�ploie la pr�sence de
coliformes f�caux sur chacune d�elle�). Donc, d�une mani�re insoup�onn�e,
tout est calcul chez ce personnage qui a r�ussi m�me � bloquer
l�intervention dans ses locaux des services de contr�le gr�ce � ses
affinit�s avec le ministre fran�ais de la PME (n� au Maroc) qui serait
intervenu en sa faveur. Certes, il est difficile de r�unir des preuves dans
ce cas mais il n�y a pas de fum�e sans feu. Il est aussi l�gitime de
s�interroger dans ce cas, pourquoi un tel ministre est cit� au lieu d�un
autre� Tout est calcul chez lui pour plusieurs raisons : entre autres, au
lieu de nous recevoir au si�ge de BHM, il nous a donn� rendez-vous dans
celui de la Chambre de concurrence de Marseille. Pour nous impressionner.
Pour faire preuve de son statut d�important �lu, d�incontournable
personnalit� influente, et tutti quanti. Un pr�tre strat�ge qu�il est : au
lieu d�attendre les questions de l�int�rieur, il fonce t�te baiss�e telle
une b�te bless�e. La meilleure d�fense est l�attaque, disent certains. C�est
aussi sa devise. Alors il attaque en usant de contrev�rit�s, de mensonges et
de bluff comme lorsqu�au cours de l�interview, il accuse Le Soir d�Alg�rie
d�avoir g�n�ralis�, d�avoir �mis tous les intervenants de march� de la
viande hallal dans le m�me sac lors de son �dition du 12 d�cembre 2005. Les
paroles s�en vont et les �crits restent. Tout un chacun qui prendra la peine
de relire la premi�re partie de notre enqu�te� �Fraudes et escroqueries au
nom de l�Islam� constatera que jamais il n�a �t� �crit que tous les
producteurs, tous les sacrificateurs, tous les contr�leurs, et tous les
bouchers �taient des fraudeurs. En v�rit�, cette enqu�te a fait tr�s mal �
la maffia du faux hallal dont certains ont r�agi par la calomnie, d�autres
par les menaces et les intimidations et d�autres encore en abusant de
subterfuges, pour bloquer sa publication s�il est l�gitime que les fraudeurs
usent de tous les moyens pour pr�server leurs int�r�ts, il faut r�v�ler sa
na�vet� � avoir m�sestim� leur capacit� de nuisance, souvent il co�te cher
de mettre � nu les pratiques frauduleuses. On vous d�vore � la croque en
sel.
Quelle appr�ciation faites-vous en ce qui concerne le march� de la
viande dite hallal ?
Le trafic du hallal est li� au rituel. Il y a le hallal respect�, le
hallal bricol� et le hallal qui est une simple appellation. Aujourd�hui,
malheureusement, le hallal est libre � la port�e de tout le monde. Je plaide
pour que le hallal ne soit la propri�t� ni des imams, ni des barbus, ni des
religieux. Si on veut l�Islam de France, si on veut travailler honn�tement
avec les lois de la R�publique, le hallal doit �tre int�gr� dans le droit
commercial. En France, il existe un code de la consommation qui d�fend les
labels, les origines, etc. Je souhaite que le hallal soit int�gr� dans la
l�gislation. On n�a besoin de faire bac + 18, pour comprendre la d�finition
du hallal. En agr�ant 3 mosqu�es pour habiliter des sacrificateurs, le
l�gislateur sait que c�est une r�alit�. En France, on �voque la la�cit�
lorsque cela arrange, sinon on joue cache-cache avec. On veut l�Islam de
France, alors qu�on cr�e une fondation. Comment ma�triser le march� hallal ?
Faire un arbitrage d�Etat ? Ou alors � qui donner le pouvoir d�arbitrage ?
Je r�ponds � la l�gislation en mati�re de r�pression des fraudes mais je
refuse de r�pondre demain � une l�gislation communautaire. O� allons-nous ?
Vous avez mis sur le march� des produits � l�origine d�intoxication
alimentaire due au botulisme comme r�v�l� par les analyses. Plus tard, il y
a eu un cas de steak hach� portant le listeria. Comment expliquez- vous cela
?
En 2003, au moment de la canicule, lorsque la chaleur a battu tous les
records, le botulisme s�est d�velopp� sur un produit � base de volaille qui
a tra�n� plus plus de 2 ou 3 heures dans une temp�rature de plus de 35�. Une
personne a consomm� en ao�t 2003 un saucisson. Je ne dis pas le nombre de
d�c�d�s en France en ao�t 2003. Le consommateur croit qu�un saucisson cuit
est st�rilis� et qu�il ne risque rien. Or, il faut le laisser entre 0 et 4�.
Mais le consommateur a pr�f�r� son sandwich et l�a mang� plus tard. Cela a
d�velopp� le botulisme. Dieu merci, cette personne n�a rien eu. Nous avons
�t� mis en cause et rendus responsables. Les services concern�s ont fait
leur travail, et notre responsabilit� n��tait nullement engag�e. Par
pr�caution, les services v�t�rinaires sachant qu�il faut plus d�une semaine
pour avoir les r�sultats des analyses, ont d�cid� de retirer les lots de
notre marque Shahia. C��tait plus une question de stockage de produits que
d�anomalie du produit�
Des observateurs confient que vous b�n�ficiez en France de soutiens
importants pour avoir pu �chapper � de lourdes sanctions�
Je suis aussi soutenu par le roi, par les g�n�raux marocains. Je suis aussi
sollicit� � l�h�tel Matignon� Je suis pr�sident de l�association Zone
franche dans les quartiers nord, ce ne sont pas les Arabes qui ont vot� pour
moi. Ce sont les Fran�ais qui ont vot� pour moi. Heureusement qu�aucun Arabe
n�a vot� pour moi.
Vous �tes connu pour �tre tr�s introduit � Marseille, pour avoir de bonnes
relations, des relations particuli�res avec les pouvoirs publics de
Marseille, avec la mairie. Est-ce le fruit de l�int�gration ?
Je n�ai pas de relations particuli�res avec la mairie, ou avec le Conseil
g�n�ral. J�ai des relations de respect avec les d�cideurs du monde
politique, du monde �conomique et institutionnel en g�n�ral. C�est pour moi
un devoir. Je suis un des op�rateurs, engag� dans le tissu �conomique et
social par mes mandats qui m�obligent, de temps en temps, � les c�toyer
comme aujourd�hui, lors du d�jeuner avec le pr�sident de la Chambre de
commerce.
Cela n�a pas emp�ch� radio Guezelle de vous mettre en accusation devant des
auditeurs � propos de produits non hallal�
Je ne suis pas l� pour pol�miquer.
Le lecteur doit bien savoir quand m�me�
Le niveau des parasites de Radio Guezelle � un certain moment� Ils ont
pens� qu�ils �taient en position de manipulation m�diatique, ils ont essay�
de faire un chantage � un certain moment. J�ai �t� l�un des rares et la seul
� r�sister dans la profession pour ne pas tomber dans leur jeu.
R�sister � quoi ?
R�sister � des tentatives de racket et d�adh�sion forc�e � leur
id�ologie.
C�est-�-dire ?
L�affaire Radio Guezelle fait partie du pass�.
Le lecteur attend d��tre inform� d�autant plus que la rumeur court�
Non, non. La caravane passe et les chiens aboient� Depuis qu�ils ont
enclench� contre nous cette affaire, nous voyons le bilan malheureux de
Radio Guezelle et de cette �quipe de manipulateurs. Le syst�me juridique et
associatif fran�ais leur donne cette possibilit� Ils ont utilis� ce m�dia
de mani�re personnelle au lieu d��tre collective dans l�int�r�t g�n�ral. Ils
l�ont d�tourn� de ses activit�s et de ses statuts�
Mais en quoi consiste cette affaire ?
Derri�re tout cela, ils ont fait un montage autour de Radio Guezelle.
Ils ont essay� de manipuler les gens � travers la radio. Ils ont voulu
prendre les op�rateurs importants pour surfer sur le hallal en s�associant �
de faux imams, � des associations dans le but de racketter, pour obliger les
op�rateurs � faire chez eux de la publicit�. Je n�ai pas voulu adh�rer � ce
jeu, � cette m�thode maffieuse� D�ailleurs, cela n�a pas dur�. Je suis all�
en justice contre eux. Ils ont jou� sur une faille de la loi fran�aise qui
estime que le m�dia est un outil d�information et de formation. Mais le
l�gislateur malheureusement a confondu entre avoir les ondes et les
professionnels derri�re et entre avoir les ondes et les amateurs et les
escrocs derri�re. Je n�y peux rien, je n�ai pas cherch� � comprendre. Moi je
continue mon parcours et eux continuent � s�enfoncer�
Que voulaient-ils exactement ?
Ils demandaient de l�argent. Ils voulaient que j�adh�re � leur plan
publicitaire. J�ai refus�.
Dans un des passages de cette �mission de Radio Guezelle, il est soutenu
que vous avez demand� au recteur de la mosqu�e d�Evry de vous d�livrer des
certificats de viande hallal moyennant une r�tribution financi�re.
J�ai d�j� r�pondu en demandant qu�on pr�sente des preuves. La
mosqu�e d�Evry, comme d�autres mosqu�es m�a demand� d�adh�rer � elle. J�ai
refus� de faire partie de la mosqu�e d�Evry ou d�autres.
Pourquoi ?
Je ne suis pas partisan d�une mosqu�e. Je fabrique des produits � la
disposition de toute la communaut�. Si je d�sire aider une mosqu�e, cela ne
manque pas. Je ne veux pas �tre affili� � une mosqu�e d�une mani�re
identitaire.
Mais n�avez-vous pas besoin dans vos activit�s de certificats de viande
hallal ?
Je n�ai jamais demand� de certificat de viande hallal. C�est un r�ve. La
mosqu�e d�Evry d�livre des photocopies de certificats hallal � mon
concurrent Corico. Corico �tait m�me repr�sent� dans la Radio. Je n�adh�re
pas aux agissements de la mosqu�e d�Evry.
Quels agissements ? Pouvez-vous �tre plus explicite ?
Ne cherchez pas � monter la mayonnaise.
Quelle mayonnaise ? Soyez�
J�ai vu un article de votre journal. Il est faux, il est compl�tement faux (Bouod
s�emporte� il n�admet pas les questions qui le g�nent�) C�est du n�importe
quoi dans cet article que l�on m�a communiqu�. Cela ne me regarde pas, mais
ce n�est pas honn�te d��crire que tous les services v�t�rinaires les
services des fraudes, les complicit�s�
Je ne vous permets pas de donner une telle appr�ciation sur Le Soir
d�Alg�rie surtout quand vous soutenez des contrev�rit�s�
Cet article n�est pas honn�te�
Monsieur, Le Soir d�Alg�rie n�est pas tomb� de la derni�re pluie. L�article
dont vous faites r�f�rence ne vous concerne pas personnellement, vous n�avez
m�me pas �t� cit�. Il a �t� �crit apr�s des investigations sur le terrain en
Hollande et ailleurs.
Cet article n�et pas bien.
C�est votre point de vue qui ne vous permet pas d�all�guer des
contrev�rit�s. Le Soir d�Alg�rie a fait des investigations, des
recoupements. Il existe des preuves, des recoupements. Si vous pr�tendez que
c�est faux, �crivez-le. Cela sera publi�.
Je ne suis pas l� pour parler au nom de la profession... Je ne permets pas
qu�on g�n�ralise la profession.
Dans l�article du 12 d�cembre 2005 auquel vous faites allusion, il n�a
jamais �t� fait une g�n�ralisation. Il y a �t� mis en exergue et d�nonc� des
pratiques frauduleuses.
Il n�y a pas un mot sur les gens honn�te (2).
Tant mieux puisqu�ils ne sont pas concern�s par les fraudes. Mais puisque
vous d�fendez ces fraudeurs, dites-leur de d�poser plainte contre Le Soir
d�Alg�rie. Ils seront bien surpris par ce que nous d�tenons et vous avec.
Je m�en fous ... dans cet article, c�est �crit que tous les services sont
complices.
C�est faux. Jamais il n�a �t� publi� ce que vous all�guez.
Non, c�est vrai. A la 15e ou la 20e ligne, je pense (2).
C�est archifaux
Je veux conna�tre votre opinion.
Mon opinion importe peu. Je vous ai sollicit� pour une interview et non pour
d�battre avec vous. Seul compte ce que vous direz qui sera int�gralement
publi�. Allah seul le sait. Vous avez le droit de douter. Cependant,
vous lirez vos propos dans leur int�gralit�. Je ne suis pas l� pour
pol�miquer d�autant plus que vous cultivez des contrev�rit�s. Vous d�tournez
l�interview. Dans ce cas...
Je reviens � propos de la mosqu�e d�Evry. Ils n�ont pas admis que pour eux
c�est un commerce, ils n�ont pas accept� qu�un dirigeant d�entreprise
marocain n�adh�re pas � la mosqu�e d�Evry qui est g�r�e par des Marocains.
Je ne suis pas venu en France chez les Marocains, chez les Alg�riens ou les
Tunisiens. Je suis venu en France. Je ne suis pas l� pour cr�er un
communautarisme. Mon entreprise r�pond � la l�gislation fran�aise, � la
r�pression des fraudes fran�aises, � la loi fran�aise. J�ai mon inspiration
rituelle. Aucun ne peut me dire que je suis plus ou moins musulman qu�un
autre. Cela ne se mesure pas � la dimension de la barbe, de la djellaba ou �
la fr�quentation de la mosqu�e, je n�entre pas dans ce montage ... A un
moment, El Moharir, un journal alg�rien a �crit en premi�re page que j��tais
un dangereux professionnel de la viande hallal, que je faisais manger
n�importe quoi aux consommateurs parce que j��tais soutenu par le pouvoir
marocain. C�est du n�importe quoi. Cela ridiculise l�expression
journalistique globale [??!!].
Les faits qui vous sont reproch�s sont av�r�s par ces m�mes services
fran�ais de la r�pression des fraudes. Vous avez commercialis� de la viande
avari�e � l�origine de d�c�s. L�avocate Yebdri a �t� agress�e dans une de
vos boucheries � la suite de ses d�clarations.
Que voulez-vous ? Elle a �t� embobin�e dans Radio Guezelle, elle pensait
qu�avec la radio, elle allait grossir son portefeuille clients et surfer sur
la mis�re des gens de la communaut� J�ignore ce qu�on lui a miroit�, ils
l�ont bien utilis�e un moment donn�, puis ils l�ont jet�e�
Vous ne r�pondez pas � la question de son agression ?
C�est son interpr�tation. Il y a la loi. C�est ais� de le dire � la radio
que d�aller d�poser plainte. A ma connaissance, elle n�a pas d�pos� plainte.
Selon des sources concordantes, vous avez envisag� d�investir en Alg�rie ?
Nous avons vendu en Alg�rie nos produits. Malheureusement cela n�a pas
dur� (3). Nous n�avons pas trouv� de distributeur professionnel capable de
prendre nos produits r�guli�rement et faire une op�ration durable. Nous
voulions d�abord commercer et ensuite transf�rer une partie de notre
savoir-faire sur place (4). H�las, nous sommes tomb�s sur des importateurs
motiv�s par le business (5). Du jour au lendemain, ils passent de la viande
aux pi�ces d�tach�es. Nous ne sommes pas tomb�s sur un professionnel qui
veut cr�er un fonds de commerce. Nous continuons � chercher (6). Nous ne
perdons pas espoir.
Pour vendre en Alg�rie ?
Oui. Mais surtout pour trouver un partenaire sur place. Nous n��cartons
pas cette hypoth�se car le march� alg�rien a besoin de nous. Il y a beaucoup
de place pour les produits �labor�s comme ceux que nous fabriquons (7).
Propos recueillis par A. M. B.
(1) Au contraire des affirmations de Bouod, les documents �manant des
services de sant� et du laboratoire d�analyses publi�s dans l��dition d�hier
accablent totalement Hassan Bouod qui pr�f�re faire dans l�amalgame et les
contrev�rit�s pour noyer le poisson dans l�eau. Tout le contraire de ses
all�gations, sa responsabilit� est tout engag�e. Les d�lits commis par Bouod
sont peu m�diatis�s par la presse qui l�encense p�riodiquement pour en faire
le symbole de la r�ussite et de l�int�gration par l��conomie. Curieusement,
ni cette presse ni les pouvoirs publics ne se sont int�ress�s aux records
d�tenus par Bouod : plus grand nombre de licenciements dans la zone,
nombreux cas devant les prud�homme, infractions au code de travail...
(2) : En consultant cet article, le lecteur pourra ais�ment constater la
mauvaise foi de Bouod.
(3) : Heureusement pour le consommateur alg�rien.
(4) : Pourquoi ne pas transf�rer ce �savoir-faire� au Maroc ?
(5) : Le lecteur d�duira pourquoi Bouod est motiv�.
(6) : Bouod a sollicit� l�entreprise avicole pour un partenariat. Ses
dirigeants n�ont pas �t� dupes.
(7) : A condition qu�ils ne soient pas porteurs de botulisme !
Botulisme et mensonges de Bouod
Lors de l�interview, Hassan Bouod a us� d�amalgames et de mensonges
dissimulant le fait que les services v�t�rinaires fran�ais ont relev� la
pr�sence de listeria dans le steak hach� produit par la soci�t� Bouod.
C��tait la deuxi�me affaire. Quelque temps auparavant, les m�mes services, �
la suite de cas d�intoxication alimentaire, dont ont �t� victimes des
consommateurs apr�s avoir consomm� des saucissons �hallal� de la marque
Shahia (appartenant � Bouod). Et dire que ce personnage a tent� d�investir
en Alg�rie. |
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