Actualit�s : Enquete : VIANDES HALLAL
IRLANDE, BELGIQUE, FRANCE, HOLLANDE, ALLEMAGNE,... ET PAYS MUSULMANS
Du porc �hallal� !!! (5)
Par Amine Merouane Boulanouar


�Il y a depuis quelques jours une grave affaire de porc d�clar� hallal dans une grande surface dans le d�partement du Pas-de- Calais. Il faut absolument d�noncer cela. C�est � moins de 2 heures de Paris. Je suis pr�t � vous y emmener ...�. L�homme qui nous interpelle ainsi, alors que nous quittons la Mosqu�e de Paris en ce jeudi 23 f�vrier, semble tr�s inquiet.

Une des barquettes �r�ti de dinde et darde de porc� confi�e
par l�huissier � A�ssa Goutraya pour le conserver dans ses frigos.

Son c�ur bat la chamade, ses mains tr�mulent et ses propos mettent les consciences � l��preuve. D�un accord commun, nous d�cidons d�y aller, avant, pr�cise-t-il, que �l�affaire ne soit �touff�e�. Par qui ? Il ne dit pas mot. Dans trois heures, nous saurons que les fraudeurs et leurs complices ont d�j� agi, ils entreprendront tout pour noyer le poisson dans l�eau. A ce jour, il semble qu�ils aient r�ussi puisqu�il n�existe aucun d�p�t de plainte contrairement � ce qui s�est pass� quelques semaines auparavant lorsque dans une autre affaire, celle-l� de porc dans des saucisses hallal, concernant une entreprise arrageoise �aux collines de l�Artois�, qui avait mis en �moi la communaut� musulmane. De nombreuses personnes se demandent pourquoi les �imams de toutes les mosqu�es� se distinguent par un mutisme inexplicable contrairement � leur attitude la premi�re fois. Il est presque vingt heures lorsque nous arrivons chez A�ssa Goutraya, un jeune Alg�rien propri�taire d�une surface qui fait dans l�alimentation g�n�rale, la boucherie, la charcuterie. Avant de le rencontrer, notre accompagnateur, dont il est ais� de comprendre son souci d�anonymat, avait pr�sent� A�ssa comme �tant celui qui avait d�couvert le pot aux roses, un homme d�termin� qui ne se laissait pas faire, loin des combines et compromis. Le lecteur jugera son attitude tandis que nous nous consacrerons � rapporter les faits. Uniquement les faits. Sans jugement de valeur. A�ssa vient de fermer boutique lorsque nous arrivons. En quelques instants, il explique les faits : �Un ami s�est fait avoir dans la grande surface Auchan Noyelles. C�est juste � c�t�. Il y a achet� de la viande soi-disant hallal, plus pr�cis�ment une barquette de r�ti de dinde portant le label hallal. Mais en lisant l��tiquette hallal, qui �tait coll�e sur la barquette, il a constat� qu�il �tait �crit que la barquette contenait du porc. D�s qu�il m�en a inform�, je suis parti le constater accompagn� d�un autre ami. Un scandale, on fait manger du porc aux consommateurs musulmans qui ignorent ce genre de proc�d�s, qui font confiance, ils sont analphab�tes pour la plupart. Nous avons pris l�initiative de faire constater les faits par un huissier qui s�est d�plac� sur les lieux m�mes. Je vais apporter le proc�s-verbal de constats.� Quelques instants apr�s, A�ssa revient avec le P-V et aussi avec une barquette scell�e par l�huissier (voir photo) qu�il lui avait confi�e pour conserver dans son frigo. Nous en prenons une photo. Coup d��lectricit� dans l�air, A�ssa est subitement g�n�. Il en parle avec notre accompagnateur. Faisant mine de n�avoir rien vu, nous prenons note des informations port�es sur la barquette. A�ssa veut bien nous tendre le P-V d�huissier. L�affaire y est d�taill�e. On y lit le plus surprenant : la barquette contenant du �r�ti de dinde et barde de porc 5%� porte une �tiquette hallal, elle est m�me certifi�e hallal par la fameuse �soci�t� fran�aise de contr�le de viande hallal� (sur laquelle nous reviendrons). M�me que le nom de l�Institut musulman de la Mosqu�e de Paris y est aussi port�. Il faut bien savoir que cette �soci�t� fran�aise ...� est habilit�e � proc�der au contr�le de viande par la mosqu�e de Paris dont elle utilise l�intitul� (lire pr�c�dentes �ditions).
Pressions

A�ssa est de plus en plus g�n�, il est apparent qu�il souhaite que nous partions. Il n�osera pas le dire. Nous le prions de nous remettre le P-V pour en faire une photocopie (que nous obtiendrons le lendemain par une autre voie). Il explose : �Non. Je ne peux pas�. Notre accompagnateur ne comprend pas et lui lance : �Pourquoi donc as-tu voulu que la presse en parle. D�s le d�but tu �tais d�accord�. A�ssa baisse les yeux, bouge, se dirige vers la caisse, il est mal dans sa peau. Il r�pond : �Je ne veux pas avoir de probl�me. Avant que vous n�arriviez et hier aussi, j�ai re�u des appels t�l�phoniques de deux personnes... Nous n�indiquerons pas les noms cit�s pour des raisons li�es � la poursuite de cette enqu�te qui se sont d�clar�es de la Mosqu�e de Paris. Je d�sire �viter les probl�mes...�. Notre accompagnateur tente de convaincre. Palabres au cours desquels nous en profitons pour lire le P-V, en prendre des informations. Rien � faire, A�ssa, comme un escargot, se blinde dans sa coquille apr�s avoir soulign� : qui a pay� l�huissier au nom de la mosqu�e de Libercourt. Pourquoi donc ? �Il fallait bien le r�mun�rer. J�ai propos� � Rachid de payer en attendant d��tre rembours�. Il fallait bien qu�il y ait un demandeur. J�ai pay� alors. Mais je crois que les gars de l�association de la mosqu�e ne sont pas d�accord. Ils veulent eux aussi �touffer l�affaire...�, pr�cise-t-il. Qu�est-ce que cet imbroglio ? Qui est ce Rachid ? A�ssa accepte de nous donner ses coordonn�es. Nous le quittons vers 21 heures non sans prendre, dehors, une photo de son magasin. Cela l�inqui�tera davantage puisqu�il t�l�phonera, quelques instants apr�s, notre accompagnateur lequel n�omettra pas de lui faire des remontrances quant � sa double attitude. A la premi�re heure, nous prenons contact avec Rachid Frahtia. Nous laissons un message sur son r�pondeur. Nous rappelons deux heures apr�s. Finalement, il nous t�l�phonera vers midi au moment m�me o� nous �tions � Auchamp. Il confirme tous les propos de A�ssa. Nous convenons d�un rendez-vous apr�s la pri�re du vendredi pour une interview. �Para�t-il vous subissez des pressions pour �touffer l�affaire� ? �Allez-vous d�poser plainte ?� lui demandons-nous. �Noooon. Pas du tout. Nous sommes d�cid�s � ne pas nous laisser faire ...�, indique-t-il. Depuis, plus aucune nouvelle de lui. A deux reprises nous lui avons t�l�phon� pour le rendez-vous : �Ouiiii. Je ne vous entends pas ...� Bien compris. Rachid Frahtia se d�bine, se r�tracte avec diplomatie. Pourquoi n�a-t-il pas rappel� ? Quels genres de pressions ou menaces a-t-il subi ? Qui est derri�re ? Neuf heures. Arriv�e � la grande surface Auchan- Noyelles, l� o� la fraude, la tromperie et l�escroquerie sont consomm�es. Direction : les rayons de viandes. plus de barquettes �r�ti de dinde et barde de porc�. Elles ont �t� retir�es imm�diatement de la vente�, soulignera, quelques instants plus tard, Denis Ribar, responsable du rayon boucherie. Cependant, la situation est rest�e telle quelle, c�est-�-dire des rayons pleins � craquer de toutes sortes de viandes faux hallal.

Ni hypoth�ses, ni supputations, encore moins de l�exag�ration. Que des faits :
1er constat : Un employ� d�Auchan qui colle, � l�aide d�un appareil � la main, des �tiquettes �hallal� sur des barquettes de viandes provenant de l�entreprise Deveuil. Rien moins qu�un autre scandale qui met en relief les pratiques de faux hallal. Le seul habilit�, apr�s contr�le physique, visuel et effectif, est le contr�leur. Donc, ces produits auraient d� arriver � Auchan d�j� �tiquet�s �hallal�. Ce qui n�est pas le cas. M. Ribar confirmera na�vement (il faut pr�ciser que de nombreuses personnes s�impliquent, indirectement, dans ces fraudes par ignorance du hallal qui, en Europe, n�est pas r�glement�. Cela profite aux fraudeurs) ce qui est �une habitude� � Auchan Noyelles (et certainement chez d�autres surfaces distributrices). �C�est le fournisseur Deveuil qui nous fournit les �tiquettes ...�, indique-t-il en nous donnant ses coordonn�es. Quelques jours plus tard, celui-ci nous t�l�phonera apr�s l�envoi de deux t�l�copies. D�abord, c�est un de ses collaborateurs, disant s�appeler Perrin, qui soutiendra �faire 100% hallal� et nous invitera m�me � visiter l�entreprise. Face aux questions, il pr�f�re �laisser le patron s�exprimer�. Premi�re t�l�copie, aucune r�ponse. Deuxi�me photocopie dans laquelle, cette fois, nous mettons M. Perrin et son directeur � Jacques Melley � devant ses responsabilit�s �tant vis-�-vis des lecteurs que des services concern�s�. Finalement, ce dernier nous t�l�phonera pour attester de sa �sinc�rit� � faire 100% hallal�. Il confirmera tout ce qui a �t� affirm� par Ribar et pr�cisera �ne pas s�y conna�tre en mati�re de hallal. Je suis en pourparlers avec une association de contr�le hallal implant�e en Allemagne, elle est constitu�e de Turcs...�. Nous le convions � une intierview, il accepte. Cinq questions lui sont envoy�es. Aucune r�ponse. Le lecteur appr�ciera.
2e constat : Dans le m�me rayon boucherie, d�autres barquettes dont la viande, import�e d�Irlande est certifi�e �hallal�, par la mosqu�e d�Evry sont mises en vente. Grosse supercherie de la part, une fois de plus des dirigeants � tous Marocains � de cette mosqu�e dont les agissements frauduleux ont d�j� �t� expos�s (lire pr�c�dentes �ditions). Une telle certification suppose la pr�sence permanente physique et visuelle d�un contr�leur r�mun�r� par la mosqu�e d�Evry et employ� en ... Irlande. Evidemment qu�il ne s�agit que d�un mensonge de plus. A Auchan-Noyelles, nous demandons � rencontrer le directeur. �M. Didier Mason est absent. Laissez-nous vos coordonn�es�, r�pond le responsable � la s�curit� qui s�inqui�te sur l�objet de la visite. �A propos des barquettes faux-hallal� lui disons-nous. �Nous les avons retir�es de la vente...�, pr�cise-t-il avant de souligner que les barquettes en question proviennent des �tablissements Secou�. Aucun contact de la part du directeur d�Auchan- Noyelles. Une t�l�copie relative � l��affaire concernant le produit d�clar� hallal alors qu�il s�agit d�un produit illicite pour le consommateur musulman�. Appel de Mason. Il accepte de s�expliquer � travers une interview dont les questions lui seront adress�es. Le lendemain. Surprise : surlendemain, exig� par le biais de Mme Provot, qu�on lui transmette la photocopie de la carte de presse. C�est son droit, chose faite le lendemain. Mais point de r�ponse. Une troisi�me t�l�copie pour lui demander �� quoi sert ce jeu�. Finalement, il sortira de son mutisme � travers un message �mail (lire encadr�) dans lequel il �vitera de r�pondre avec pr�cision aux questions pos�es (et inspir�es de ses propres d�clarations au t�l�phone). Encore une fois, par email, il sera pri� de r�pondre aux 10 questions pos�es. Aucune r�ponse � ce jour. Mais � quoi s�ent�ter � le faire parler, disent certains. Ils n�ont pas tort. Mason est emp�tr� jusqu�� la moelle dans cette affaire qui n��clabousse pas seulement Auchan-Noyelles, mais aussi d�autres acolytes. Tels ceux qui ont conseill� Didier Secou�, l�entreprise qui a fourni le �porc hallal�. En effet, nous avons sollicit� le directeur de Secou�, par t�l�copie � deux reprises. Une premi�re fois pour avoir sa �version des faits�, aucune r�ponse, une deuxi�me fois pour lui pr�ciser que �le r�ti de dinde plus la barde de porc, les fraudes, les tromperies et les assurances fournies par les pseudocontr�leurs seront �tal�s car rien ne compte plus que la v�rit�. Aucune r�action de Secou� � ce jour. Aux derni�res nouvelles, il a consult� un pseudocontr�leur de viande hallal et son complice qui lui ont conseill� de faire le mort. Agira-t-il de m�me face aux services de la r�pression des fraudes. Ou bien ces derniers ne r�agiront- ils qu�une fois que de jeunes musulmans, chauff�s par ceux qui jouissent de prendre pr�texte sur de telles graves affaires pour les envoyer br�ler les banlieues ? Une heure environ avant la pri�re du vendredi, nous nous pr�sentons � la mosqu�e de Libercourt au nom de laquelle a �t� �tabli le proc�s-verbal de l�huissier. Un seul fid�le dans cette b�tisse �loign�e de la ville. Nul ne sait que Rachid Frahtia, membre de l�association culturelle est l�une des deux personnes qui ont fait �clater cette affaire avant de se r�tracter. Quand m�me nous lui laissons nos coordonn�es � remettre � l�un des responsables de l�association. Deux heures apr�s, un appel provenant d�un des dirigeants qui confirme tout ce qui s�est pass� tout en soulignant que le bureau de l�association �se r�unira apr�s la pri�re pour d�cider des suites � r�server�. Quant au P-V d�huissier, il n�en a aucune id�e. Seules trois personnes sont concern�es : A�ssa, Rachid et Me Barbet (l�huissier) dont la secr�taire confirmera tous les faits et surtout que ce P-V a �t� �tabli au nom de la mosqu�e de Libercourt. Quelles suites � cette affaire ? Aucune information de disponible, sauf la rumeur colport�e par les uns et les autres. Ou alors le commentaire de certains qui estiment qu�il faut �viter d�en parler car il existe un risque : celui d��clabousser la Mosqu�e de Paris qui a habilit� la �soci�t� de contr�le ...� � �contr�ler� en son nom. Mais en quoi est concern�e la Mosqu�e de Paris ? Par l�abus de confiance certainement car nul n�est � l�abri des fraudeurs, des escrocs et des calomniateurs. Les investigations qui se poursuivent le r�v�leront avec pr�cision. (A suivre)
A.M.B.

* Lire nos pr�c�dentes �ditions

�Monsieur le Ministre�
Si l�habit ne fait pas le moine, ni les m�dailles accroch�es complaisamment c�t� c�ur, ni la barbe bien taill�e, n�accordent la sagesse et l�int�grit� � l�homme. Un personnage, employ� de la Mosqu�e de Paris (dont nous tairons le nom pour le moment), nullement concern� par l�enqu�te relative au faux hallal, n�a pas trouv� mieux que les calomnies, les d�nigrements et les diffamations pour voler au secours des fraudeurs et leurs acolytes. �Monsieur le Ministre�, ainsi se fait-il appeler par son entourage intime et par ceux qui se moquent de lui (sachant que c�est un bluffeur qui avait argu� qu�on lui avait propos� le poste de ministre des Transports apr�s avoir particip� � la campagne �lectorale de 1999), �Monsieur le Ministre� donc pour se distinguer aupr�s de quelques personnages qui avaient mal dig�r� les vrais/faux certificats de viande hallal expos�s au recteur de la Mosqu�e de Paris (lire interview), cet employ� � la m�disance, au d�binage, aux mensonges et aux calomnies en all�guant que Le Soir d�Alg�rie et nous-m�mes �tions manipul�s par le fameux recteur de la mosqu�e d�Evry, adversaire d�clar� et ennemi jur� de l�Alg�rie. Cet individu, jamais connu auparavant, r�cemment d�cor� par le Conseil repr�sentatif des institutions juives, r�put� pour ses vieilles accointances avec les antigaullistes et les partisans de l�Alg�rie fran�aise dont notamment le g�n�ral Gouhaud, renomm� pour ses critiques � l��gard du recteur avant qu�il ne soit int�gr� comme fonctionnaire � la Mosqu�e de Paris gr�ce, pr�cise- t-on, aux bons soins d�une certaine dame Mme L. M., elle-m�me proche du c�l�brissime Lecanuet, qui se r�unissait souvent avec les ex-s�nateurs durant la p�riode coloniale et avec le g�n�ral cit� pr�c�demment. Pour faire bonne figure, ce personnage s�est retourn� contre elle apr�s qu�il eut �mang� dans le creux de sa main. Ebranl� lui-m�me par les vrais/faux certificats, nous �tions loin de savoir qu�il �tait concern� par les affaires du hallal, des pompes fun�bres, etc., quelques instants apr�s le soir de l�interview accord�e par le recteur, le roi des cloches s�est mis � d�clarer telle une masseuse de hammam. A qui calomnie mieux mieux. C�est l�une des armes des fraudeurs. Le �Ministre� qui se d�clare par son comportement de lui-m�me concern� par les affaires du faux hallal a bien fait d�attirer sur lui l�attention du Soir d�Alg�rie lequel ne pouvait pas en savoir davantage, le lendemain, puisque le personnage �tait dans son bureau, enferm� � double tour, en consultation avec un certain Kanovich, membre des institutions juives, mais surtout �honorable correspondant du Mossad�, selon le d�l�gu� des RG pr�sent � la houleuse r�union du CFCM. Cependant, les informations recueillies � propos de �Monsieur le Ministre� sont dignes d�int�r�t�
A. M. B.

Menaces et calomnies

�Il n�aura plus de visa. Nous le bloquerons. Il a pu venir en France gr�ce � l�invitation d�abattoirs. Le ministre [?] nous a donn� l�assurance qu�aucun article ne sera plus �crit�� De telles all�gations mensong�res, de telles calomnies vengeresses, de telles inepties, de telles insanit�s sont d�bit�es par le patron d�une �soci�t� de contr�le de viande hallal�, qui, au lieu de s�adresser � la justice s�il s�estimait l�s� (ce n�est pas le cas), a pr�f�r� user de l�arme des fraudeurs et des poltrons, c�est-�-dire les contrev�rit�s et les mensonges. Mal, tr�s mal m�me. C�est le moins que l�on puisse dire de l�impact de l�enqu�te publi�e par Le Soir d�Alg�rie. �vident que nous nous attendions � de telles r�actions, mais jamais on n�aurait cru que les fraudeurs �taient si d�termin�s � pr�server cette �manne c�leste� qu�ils se sont appropri�e � travers un pseudocontr�le. Des vertes et des pas m�res parvenues aux oreilles. Tout a �t� fait pour bloquer, pour emp�cher la publication de cette enqu�te. C�est dire que les sp�cialistes du faux hallal n�ont pas eu la citation, faite sienne par Le Soir d�Alg�rie, de Joseph Pullitzer : �(�) Il n�aura jamais peur d�attaquer le mal��, y est-il attest� (page 22). Aucune calomnie, aucune intimidation, aucune invitation � Djenan El Mithaq ou au �Sauveur� ne d�tournera Le Soir d�Alg�rie de sa mission. Tous les visas de tous les pays du monde, ainsi que les protecteurs des fraudeurs ne feront taire Le Soir d�Alg�rie.C�est une question de principe. A. M. B.

�5% de porc seulement� !!!

Lors de notre passage � Auchan- Noyelles, une grande surface; dans le Pas-de-Calais, pour nous entretenir, avec le directeur. Il nous a �t� d�clar� qu�il �tait �absent�. Malgr� que nous ayons pris le soin de lui laisser nos coordonn�es, celui-ci se distinguera par son silence. Quelques jours plus tard, une t�l�copie lui est transmise pour lui demander de nous �t�l�phoner, en urgence� pour affaire concernant le produit d�clar� hallal alors qu�il s�agit d�un produit illicite pour le consommateur musulman�. Le directeur, Didier Masson, nous t�l�phone et d�clare �avoir cess� toute relation commerciale avec l�entreprise SECOU� qui lui a fourni les barquettes contenant SEULEMENT 5% de porc, �� (lire enqu�te). M. Masson accepte de nous accorder une interview dont les questions lui seront envoy�es le lendemain. Mais au lieu de recevoir les r�ponses, le lendemain, le directeur de Auchan nous fera demander par sa collaboratrice, Mme Prouot, la photocopie de notre carte de presse. C�est son droit. Elle lui sera transmise. Mais toujours aucune r�ponse aux questions. Ce n�est plus son droit puisqu�il s��tait engag�. Une deuxi�me t�l�copie lui est transmise pour lui faire prendre note qu�il a �t� consult� et qu�il assumera ses responsabilit�s. Le lendemain, il enverra par e-mail le texte ci-dessus qui ne constitue pas des r�ponses � dix questions. S�il est �vident que le directeur d�Auchan-Noyelles tente d��chapper � des questions g�nantes et encombrantes, il a bel et bien confirm� que du porc a �t� vendu avec une �tiquette �Hallal� portant les noms de la �Soci�t� fran�aise de contr�le de viande hallal� et de la Mosqu�e de Paris. Dans sa correspondance (lire fax simul� ci-dessus), M. Masson �voque une �erreur non intentionnelle� avant de se contredire en affirmant que �Le fournisseur avait pr�cis� la composition sur l��tiquette� c�est-�-dire la pr�sence de porc. En d�autres termes, ses propos signifient que la �barde de porc 5%� -�tait bel et bien intentionnelle comme l��tait le faux logo hallal destin� � tromper les consommateurs musulmans. De contradictions en contrev�rit�s, de mensonges en fraudes, Auchan-Noyelles navigue dans la tromperie en all�guant que la viande de b�uf d�coup�e dans ses ateliers est �certifi�e hallal par un organisme Licom...� Or cette organisme d�tenu par une �contr�leur� irakien et son fils baigne dans le faux hallal en d�livrant de vrais faux certificats � des abattoirs entreprises fournisseurs et distributeurs tel Auchan. Les deux personnages dirigent 4 organisme de contr�le� qui sont en fait qu�un seul. Autre justificatif employ� par Auchan et consorts pour se mettre hors de cause et se disculper la pr�sence de �Musulmans pratiquants afin de mieux r�pondre aux attentes clients�. Tout un chacun aura compris le stratag�me des fraudeurs.





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