Actualit�s : LE PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L'UNION AFRICAINE
�Non � l�immigration choisie !�


Le pr�sident de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Oumar Konar�, a fermement d�nonc� l�attitude unilat�rale de certains pays en ayant recours � des politiques migratoires unilat�rales en adoptant l�immigration s�lective en d�clarant � ce propos: �De fa�on unilat�rale, on d�cide de piller, de pomper les pays africains de leurs cerveaux. Chaque ann�e, plus de 25 000 dipl�m�s, dans tous les domaines, quittent l'Afrique.� Un continent qui, selon lui, est � victime d'une traite des cerveaux� p�nalisant ses efforts de d�veloppement.
En effet, ils sont plus de 4 millions d�Africains dipl�m�s install�s en Europe et presque autant dans le reste du monde. La Conf�rence des Nations unies sur le commerce et le d�veloppement (Cnuced) indique que chaque dipl�m� accueilli �quivalait � une �conomie minimale de 184 000 dollars. Alpha Oumar Konar� comparera cette traite des cerveaux � celle des esclaves africains aux XVIIe et XVIIIe si�cles. S�indignant, il s�est exclam� : �Ceci est inacceptable et extr�mement grave !� Le pr�sident de la commission de l�UA note que l'Afrique doit verser 4 milliards de dollars annuellement pour faire venir des expatri�s. Il a appel� � un d�bat en �s'asseyant autour d'une m�me table avec nos partenaires (pays d�velopp�s) pour discuter de ce probl�me �. Pour ce qui est des sites de transit, Alpha Oumar Konar� a invit� les pays d�velopp�s � ne plus traiter la question de l'immigration uniquement sous l'angle s�curitaire. �On ne peut pas acculer les pays africains � jouer les gendarmes et � �tre les gardiens des autres. Cela n'est pas possible �, a-t-il affirm� en substance. Et d�ajouter : �Dire que les pays de transit en Afrique du Nord doivent �tre ceux o� les candidats � l'immigration doivent �tre bloqu�s et parqu�s n'est pas acceptable. Cela ne doit pas se faire et n'arrivera jamais.� Il conclut en encouragent la lutte contre les passeurs et les marchands de sommeil, qui ont quasiment pignon sur rue.
M. O.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/04/04/article.php?sid=36537&cid=2