Ils sont plus de 120 000 analphab�tes, selon Cheriet Brahim, pr�sident de l�association Iqra de Khenchela. �Bien que les statistiques ne soient pas connues avec pr�cision, on peut dire que le chiffre est r�el�, dira ce dernier. L�association a ouvert des classes dans 8 communes pour un millier de personnes �g�es entre 10 et 70 ans.
Seulement 79 sont de sexe masculin, le reste, soit pr�s de 120, sont des filles �g�es de 10 � 16 ans et 200 femmes entre 51 et 70 ans. Ceci dit pour les tranches d��ge extr�mes. Au niveau des 9 communes, Khenchela, Babar, A�n Touila, Mahmel, Ouled Rechah, Djellal A�n Touila, El Hamma et N�sigha, les concern�s viennent le soir pour apprendre � lire et �crire. Ils sont encadr�s par 17 personnes dont des licenci�s recrut�s dans le cadre du filet social et des enseignants b�n�voles. Le pr�sident de l�association se dit encourag� par le directeur de l�action sociale, le directeur de l��ducation et le directeur de Sonelgaz pour leur pr�cieux concours mais regrette l�inertie de certains maires. L�ill�trisme est un fl�au ravageur particuli�rement dans le milieu rural dop� par les conditions de vie pr�caires qui font que des parents arr�tent la scolarisation de leurs enfants � cause de son co�t on�reux. Plusieurs livres sont distribu�s portant sur des th�mes pr�cis tels �La lutte contre le sida�, �La tuberculose et paludisme� avec le concours d�un fonds mondial, la culture de l�environnement, avec le concours de l�ambassade des Etats-Unis, un livre de fran�ais avec le concours de l�ambassade du Canada, la citoyennet�, avec le concours de l�Unesco. La plupart des titres sont pr�fac�s par Mme Barki, pr�sidente de Iqra et directrice d��cole en retraite. Bon nombre d�ouvrages sont �crits par des retrait�s de l�enseignement.
A. Ma�chi

Nombre de lectures :

Format imprimable