R�gions Centre : PATHOLOGIES BUCCODENTAIRES EN MILIEU SCOLAIRE
Une moyenne de cinq caries d�pist�es par bouche d�enfant


Les enfants sont les plus touch�s par les affections buccodentaires avec une pr�valence d�une moyenne de cinq caries par bouche d�enfant. C�est ce que montre une �tude r�alis�e dans le cadre du programme national de sant� buccodentaire � travers l�activit� de pr�vention et de d�pistage en milieu scolaire, durant l�exercice de l�ann�e 2005 � 2006, et qui a port� sur un �chantillon de 2 723 �l�ves dont 1 290 gar�ons et 1 433 filles des �coles, coll�ges et lyc�es rattach�s � l�unit� de d�pistage scolaire (UDS) Hocini- Chabha de Larba�-Nath- Irathen.
L�analyse des donn�es de d�pistage recueillies par le Dr Chettir, chirurgien dentiste de la sant� scolaire et son �quipe, exer�ant dans ladite UDS, a mis en �vidence la pr�sence, avec des taux importants, de quatre pathologies buccodentaires. En effet, l�atteinte carieuse a �t� d�pist�e chez 92% de l�ensemble des �l�ves examin�s. �Ce qui nous donne une densit� de 5 caries par bouche d�enfant. Ce qui est inqui�tant�, commente le praticien. La pr�valence gingivale est de 87%. Cette affection, explique-t-on est due au manque de brossage ou � la technique de brossage qui n�est pas ad�quate pour l��limination de la plaque dentaire. La pr�sence de cas d�ODF, c�est-�-dire malposition dentaire, est relativement importante, elle est de l�ordre de 72% sur l�ensemble des �l�ves examin�s. 43% d��l�ves examin�s pr�sentent des d�p�ts tartriques qui sont dus au manque de motivation � l�hygi�ne buccodentaire. 87% des �l�ves examin�s pr�sentent un �tat de l�hygi�ne buccodentaire non acceptable. Un plan d�action, bas� sur les observations et les donn�es recueillies, a �t� trac� pour la prise en charge des affections d�pist�es et qui sera men� de paire avec un programme de pr�vention et d��ducation sanitaire ax� sur l�hygi�ne alimentaire et buccodentaire, par la promotion du brossage des dents dont un sondage subjectif r�alis� aupr�s du m�me groupe cibl�, a mis en �vidence un usage lacunaire et non conforme aux techniques pr�conis�es dans le domaine.
S. M. S.

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