Sp�cial Coupe du Monde 2006 : REPUBLIQUE TCHEQUE - ETATS-UNIS, A GELSENKIRCHEN
Une r�putation � justifier


La R�publique tch�que et les Etats-Unis, qui s'affrontent cet apr�s-midi � Gelsenkirchen en Coupe du monde de football, ont au moins un point commun : leurs derniers r�sultats en font des �quipes de pointe du classement mondial, mais personne ne les consid�re vraiment comme des terreurs de ce Mondial. Les deux autres �quipes du groupe E sont l'Italie, �ternel favori, et le Ghana, une puissance du football africain.
Les Am�ricains peuvent croire en leur chance, parce qu'ils sont class�s � la cinqui�me place du classement Fifa, et qu'ils furent quarts de finaliste du Mondial 2002. Les Tch�ques parce qu'ils occupent la deuxi�me place de ce m�me classement, juste derri�re l'intouchable Br�sil. Un classement qui laisse justement sceptiques de nombreux observateurs : les USA (5e) y figurent devant l'Espagne, le Portugal, la France, l'Argentine et l'Angleterre. L'Italie, favorite du groupe, n'y figure qu'au 13e rang ! Il y quatre ans, les Etats-Unis - qui, eux, pestent contre le classement car ils sont derri�re le Mexique (4e) qu'ils ont devanc� en qualifications - avaient cependant atteint les quarts. Un signe des gros progr�s r�alis�s depuis la d�faite face � la Tch�coslovaquie (5-1) � la Coupe du monde 1990.
Valeurs s�res
"La R�publique tch�que est une grande �quipe, mais si nous jouons � notre meilleur niveau, nous pouvons rivaliser avec n'importe quelle formation dans le monde", assurait samedi le gardien am�ricain Kasey Keller. Les Tch�ques sont eux arriv�s en Allemagne avec leurs valeurs s�res, grosso modo l'�quipe demi-finaliste de l'Euro-2004, des joueurs d�sormais bien connus du grand public : le gardien Petr Cech (Chelsea/ENG), le d�fenseur David Rozehnal (Paris SG/FRA), les milieux Tomas Rosicky (Arsenal/ENG) et Pavel Nedved (Juventus Turin/ITA), ou encore l'attaquant Jan Koller (Monaco/FRA). Le g�ant de 2,02 m constitue toujours une attraction pour ses adversaires. "La seule chose que je puisse faire sera peut-�tre de boxer le ballon plut�t que d'essayer de le capter, si je sens sa pr�sence dans mon dos", expliquait le gardien am�ricain. La s�lection tch�que esp�re avoir trouv� la bonne formule en alliant de jeunes talents aux cadres d'une g�n�ration dor�e au cr�puscule de sa carri�re. Des joueurs comme Karel Poborsky, 34 ans, qui veulent donner � leur pays, pour la premi�re Coupe du monde depuis la scission de la Tch�coslovaquie, une revanche � la finale de l'Euro-1996, perdue contre l'Allemagne.

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