L'Australie et le Japon, � l'ombre d'un Br�sil qui �crase tout dans le groupe F du Mondial-2006 de football, vont tenter de se faire une petite place au soleil et de ne pas perdre tout chance de qualification d�s le 1er match, cet apr�s-midi) � Kaiserslautern (ouest). La premi�re place �tant d'ores et d�j� promise aux quintuples champions du monde, qui affrontent la Croatie demain � Berlin , Australiens et Japonais visent, tout comme les Croates, la 2e place.
C'est dire si leur confrontation rev�t de l'importance. Si vaincu il y a, ses chances de qualifications seront r�duites comme peau de chagrin. Pr�sent pour la 2e fois seulement au Mondial - apr�s une 1re participation au Mondial-74, d�j� en Allemagne -, l'Australie poss�de deux atouts : la science et le charisme de son s�lectionneur n�erlandais Guus Hiddink, deux fois demi-finaliste avec les Pays-Bas (1998) et la Cor�e du sud (2002), ainsi que la solidit� de ses joueurs. Une solidit� qui frise la rugosit�. "C'est un scandale! Ils ont vraiment d�pass� les limites", s'emportait ainsi le N�erlandais Arjen Robben apr�s un match de pr�paration contre les Socceroos (1-1). "Ils ont commis des fautes terribles (contre les Pays-Bas) et se sont appliqu�s � le faire", a ainsi d�clar� dimanche Saburo Kawabashi, le pr�sident de la F�d�ration japonaise. Ce qui n'a pas plu � Hiddink : "C'est inacceptable et sans respect". "On joue engag� et sans aucune intention de blesser intentionnellement", a rench�ri l'attaquant Mark Viduka, qui r�ve d'�tre le premier australien � marquer en Coupe du monde. C�t� nippon, on a �galement, en plus d'une 3e participation cons�cutive � l'�preuve, deux atouts : la vivacit� des joueurs, dont beaucoup ont �toff� leur registre en Europe, et un entra�neur �galement charismatique, le Br�silien Zico. Les deux strat�ges Hidetoshi Nakata et Shunsuke Nakamura seront les deux hommes � suivre, tandis que, c�t� australien, Harry Kewell, constitue le danger N�1 selon Zico : "Il peut faire basculer un match sur une seule action ou marquer un but alors qu'il vient � peine d'entrer sur le terrain".

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