Actualit�s : ANNABA
La strat�gie PME en d�bat


Organis�e par le Conseil national consultatif pour la promotion de la petite et moyenne entreprise en collaboration avec la fondation espagnole Cerem Centre d��tudes et de recherches en M�diterran�e) une journ�e d��tude sur les PME et le d�veloppement local s�est tenue hier � Annaba � l�h�tel Seybouse international.
La strat�gie PME en Alg�rie, le sch�ma directeur, les diff�rents dispositifs mis en �uvre pour la cr�ation de ces entit�s �conomiques indispensables pour un v�ritable d�collage ont �t� abord�s lors de cette rencontre qui a �t� tr�s utile pour les participants qui ont harcel� de questions les organisateurs. Pour M. Z. Bensaci, pr�sident du CNCP/PME, il faudrait que les responsables au niveau local s�impliquent beaucoup plus dans cette nouvelle dynamique de cr�ation des PME qui seront plus tard le moteur de l��conomie locale, il faudrait aussi qu�ils aient des pouvoirs et des pr�rogatives plus �tendus pour qu�ils puissent mener � bien leur mission et ainsi aider tout le dispositif qui en est encore � ses premiers balbutiements et t�tonnements. M. Ferrer, repr�sentant du Cerem axera son intervention sur les potentialit�s que rec�le l�Alg�rie et les opportunit�s d�investissement, il dira en l�occurrence que dans la seule r�gion de Catalogne, il y a pr�s de 4 millions de PME, c�est un tissu important qui sert l��conomie espagnole et qui a �t� � l�origine � parmi tant d�autres �, de son essor. �En Alg�rie, reprendra M. Bensaci, il y a en tout et pour tout 250 000 PME, c�est tr�s insuffisant mais avec les nouveaux dispositifs s�ils viennent � se concr�tiser on arrivera dans les deux ann�es � venir, � 1 million de PME. Cela r�soudra les probl�mes du ch�mage et d�veloppera les capacit�s �conomiques du pays. L�exemple de l�Espagne qui a connu les m�mes probl�mes que nous peut beaucoup nous servir, nous pourrons atteindre son niveau, nous avons des cadres, les moyens financiers, seulement les mentalit�s n�ont pas �volu�, une v�ritable r�volution doit �tre men�e.� Poursuivant, il dira que ce sont surtout les banques qui constituent un frein pour l�investissement, c�est un v�ritable goulot d��tranglement, elles ne jouent pas le jeu et l�acc�s aux cr�dits est difficile. On accepte votre dossier et on l�oublie au fond d�un tiroir�, lance-t-il � l�assistance. Concernant la mise � niveau des entreprises existantes, il est rapport� que le programme Meda n�a investi qu�� peine 50 millions d�euros, somme d�risoire quand on sait ce qui a �t� fait en Tunisie, l�explication donn�e est que cette somme a �t� allou�e proportionnellement � l�apport du gouvernement alg�rien � ce processus. Reste le partenariat qui pourrait apporter plus, les �trangers tardent � venir malgr� le relancement de l�Alg�rie qui passe du risque C au 3B, certains comme les Espagnols et les Portugais commencent � venir, les autres suivront peut-�tre, mais ce qui est s�r c�est le compter-sur-soi qui fera que les PME seront le fer de lance de l��conomie alg�rienne.
M. Rahmani

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