Culture : PIECE DE THEATRE �REVE ET VOL D�OISEAU� DE L�ASSOCIATION CHRYSALIDE
Quand les ombres reprennent voix


L�association Chrysalide, en collaboration avec l�association Gertrude II de Lyon, est en pleine phase de finaliser une pi�ce de th��tre. Intitul�e R�ve et vol d�oiseau, la pr�sente production th��trale sera jou�e devant le public au mois de novembre prochain. Cette pi�ce de th��tre, en quatre actes, se r�sume en quelques lignes : un couple ordinaire, la quarantaine, vit en compagnie du grand-p�re, un vieux moustachu, aux lunettes rondes � la trotskiste.
La vie s��coule comme dans un r�ve. La routine et la monotonie deviennent de plus en plus persistantes. La situation se poursuit sur la m�me cadence, c�est-�-dire entre le �rituel des repas, omnipr�sence de la t�l�vision, enfermement de chacun dans son propre monologue, accomplissement automatique des gestes quotidiens, et bien s�r, l�ennui pour chapeauter le tout�. Cette situation dure ainsi jusqu�au jour o�, au beau milieu de la nuit, �des intrus, obs�d�s par la recherche d�un coffre, font irruption dans la vie de cette famille�. La pi�ce, �crite et mise en sc�ne par Hajar Bali, sera pr�sent�e par neuf com�diens. On cite, dans cette optique, M�hamed Bouziane Larbi, Hind Ofriha, Nacim Kheddouci, Hajar Bali, Fa�za Bekkat, Nafa� El Djoundi, Nazim Korba, Karim Moussaoui, Hamid Saidji. R�ve et vol d�oiseau, comment peut-on r�sumer ce titre ? Les principaux cr�ateurs de cette pi�ce nous r�pondent en quelques lignes : �Ce n�est pas seulement l�apparence de violence qui est violence, ni l�apparence de tristesse, ni m�me l�apparence d�int�r�t pour une id�e ou pour une chose. Comment restituer cette conviction ? Cela impose de mettre les acteurs en situations contradictoires, comme nous le sommes tous dans notre quotidien (r�volte, m�chancet� gratuite, autisme, tendresse feinte)�. Aussi, cette pi�ce sera jou�e par des com�diens qui, pour la plupart, font leur premi�re apparition sur sc�ne. �Les outils du th��tre contemporain permettent toutes les libert�s. On en arrive � proposer un th��tre qui n�est pas �th��tral��, lit-on dans le dossier de presse. �� cet effet, le recours au dispositif sc�nique blanc d�tache la sc�ne de l�espace classique du plancher et permet au regard, par l��clairage pr�cis et par le choix des couleurs et du d�cor, une �l�vation vers notre propre espace temps. A la fois d�tach�es et concern�es.�
Hakim C.

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