P�riscoop : BAZOOKA
Quelques v�rit�s
PAR MOHAMED BOUHAMIDI
mbouhamidi2001@yahoo.fr.



Le pr�sident Jacques Chirac a quand m�me avou� quelques v�rit�s. Il tient compte des remarques libanaises, des r�sultats de la r�union des ministres arabes des Affaires �trang�res et de la nouvelle proposition libanaise de d�ployer au Sud Liban 15 000 soldats.
Notez au passage que l�accord ou le trait� de tr�ve sign� par Isra�l et le Liban, en 1949, limite la pr�sence arm�e libanaise � 1 500 hommes au sud et interdit � l�arm�e libanaise de poss�der un certain nombre d�armements. Mais enfin, ne faisons pas la fine bouche sinon on mettrait sous le nez des puissants de ce monde leurs plus graves incons�quences en mati�re d�application du droit international et des r�solutions de l�ONU, n�estce pas ? Bref, les Fran�ais ont concoct� avec les Am�ricains une r�solution anti-Hezbollah, chacun poursuivant ses propres buts et ceux de la France �taient de d�barrasser ses alli�s internes au Liban de l�hypoth�que Hezbollah et de faire cesser cette �guerre� en faveur de ses amis. Tragique erreur ! Adopter cette r�solution aurait irr�m�diablement entra�n� les amis libanais de la France dans une sorte de complicit� avec l�agression isra�lienne, une sorte de recherche de profits partisans de martyrs libanais. Ils auraient bascul� dans le camp d�Isra�l et compromis cette image patriotique qu�ils pr�sentent depuis le d�but. La r�sistance � l�agression isra�lienne aurait tourn� � la r�sistance � Isra�l et � ses alli�s internes. La r�action de ses amis et leur refus de ce projet ont convaincu la France qu�ils n��taient pas pr�ts � trahir le Liban m�me pour leurs int�r�ts partisans. Ils savaient que la France les avait l�ch�s dans son obsession anti-syrienne et anti- Hezbollah. Leur r�action et la proposition de placer l�arm�e au sud ont permis � la France de relancer la question. Jacques Chirac, dans son intervention d�hier, n�a pu cacher son aversion pour le Hezbollah et pour la Syrie. Il maintiendra le cap en essayant de ne pas l�cher ses amis tout en le maintenant dans ses propres perspectives politiques. Mais il faut lui reconna�tre cela : il ne l�che pas ses amis quitte � s�opposer aux USA ; c�est une vertu qui cache mal son caract�re int�ress� surtout quand on oublie de rappeler � Isra�l son refus de couloirs humanitaires terrestres et quelques dispositions contraignantes de la Convention de Gen�ve. M. B.

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