P�riscoop : BAZOOKA
Duplicit�s diplomatiques

PAR MOHAMED BOUHAMIDI
mbouhamidi2001@yahoo.fr.


Les Am�ricains n�auraient pas pari� un Kopeck sur le Hezbollah. L�affaire �tait entendue pour eux, pour Isra�l et pour certains de leurs alli�s arabes dont le nombre est plus �lev� que les trois qui ont parl� �d�aventure irresponsable� pour qualifier la capture de deux soldats isra�liens
(il faut croire le ministre qatari des AE quand il affirme que les pays arabes ont rivalis� de z�le au cours de la premi�re r�union du Caire pour s�aligner sur les Am�ricains et que certains ont t�l�phon� en Isra�l pour soutenir le travail de nettoyage du Hezbollah). La promenade isra�lienne devait durer une semaine, puis deux, puis trois et nous venons de boucler le premier mois sans r�sultats militaires notables au regard des objectifs annonc�s. Vous en connaissez les raisons. Le Hezbollah �tait mieux pr�par� ; le peuple libanais a oblig� par son unit� les responsables � s�en tenir � des positions patriotiques minimales malgr� l�ent�tement de Joumblat � n�attaquer que la Syrie en d�pit des massacres isra�liens ; l��chec de la guerre �clair accompagn� d�une campagne isra�lienne de terreur et de massacres de la population civile a oblig� les Arabes � modifier leurs positions et � soutenir r�ellement le gouvernement libanais et sa plate-forme en sept points. Et apparemment, le gouvernement n�est pas pr�t � c�der aux pressions am�ricaines malgr� les souffrances et les douleurs, malgr� les massacres et la politique de terreur. Il se tient si fermement sur ses positions que les USA sont oblig�s d�envoyer Walch, l�oiseau de mauvais augure au visage ferm�, pour la deuxi�me fois � Beyrouth. Pourquoi l�envoyer alors qu�officiellement et r�ellement les n�gociations et les discussions se m�nent � New-York ? pour les raisons qu�il avoue lui-m�me. Le Liban ne peut pas esp�rer mieux que la proposition am�ricaine et que les USA s�opposeront � tout autre projet. C�est cela ou alors les bombardements. Et il sait de quoi il parle. A chacune de ses visites � Beyrouth, les avions isra�liens redoublent de f�rocit� pendant son voyage. Le message est clair, non ? Et pendant que les d�l�gu�s aux Nations unies tiennent r�union sur r�union, les USA envoient un �missaire porteur de menaces. Si ce n�est pas de la duplicit�, qu�est-ce que c�est ? M. B.

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